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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:58

L'irruption, sans accord du propriétaire, de cinquante-une caravanes, dans un terrain privé, riverain, sans clôtures, du Parc paysager me ramène à ma propre expérience de Maire, confronté, à plusieurs reprises à ce type de situation, sur des terrains ou espaces communaux.

Ces expériences se vivent  mal , car le Maire se doit de défendre les lois de la république et les intérêts communaux ; il se trouve, souvent, complètement démuni et armé de sa seule  volonté de dialogue et de fermeté.

Au sous-préfet, que j'interpellais, par téléphone, suite à l'envahissement de l'extension de la zone d'activités, par 80 caravanes, un dimanche de juin, en 1998 (les gens du voyage "débarquent", toujours, le dimanche, et restent, au minimum, huit jours, selon leur propre volonté), celui-ci me répondit qu'il ne mobiliserait pas une compagnie de CRS, pour les déloger, et que je devais savoir ce qui me restait à faire!

Lors d'une rencontre, le soir même, accompagné d' un chef d'entreprise, conseiller municipal, l'adjoint au chef de la mission évangélique, et sa douzaine de "costauds", qui nous entouraient,nous ont précisé qu'ils resteraient une semaine sur le terrain, quels que soient les résultats de mon action en justice!

Ils s'engageaient à nettoyer le terrain et à payer leur utilisation de l'eau potable (prelevée sur la bouche à incendie)

La commune a mis à leur disposition des containers à ordures et a scolarisé, dès le lundi, les enfants inscrits à l'école de la république

Bien sûr, ils ont quitté les lieux, sans satisfaire aucun de leurs engagements ; seules trois caravanes, suite à un référé diligenté par moi-même, ont dû se  déplacer, à quelques centaines de mètres, sur la commune voisine, qui, elle, ne satifaisait pas, à l'époque, à ses obligations d'aire d'accueil pour les gens du voyage, en tant que commune de plus de 5000 habitants.

Ma plainte n'eut pas l'heur de leur plaire et ils ont "actionné" leur représentant tzigane, auprès du Ministère de l'Intérieur, pour dénoncer le zèle de ce Maire et menacer de bloquer le Centre-Bourg, avec leurs caravanes.

La semaine me valut quelques lazzi  et écrits moqueurs de Besnéens, exapérés par cette situation.

Je n'ose rapporter les réflexions de certains concitoyens vis-à-vis de ces intrusions, vécues comme des violations de l'ordre et de la loi!

 

Alain Pény

Un Parc Paysager, attractif........au-delà des espérances!
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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 12:07

 

Vide-pochesAu-delà du transfert de certaines dépenses et recettes au niveau de l'intercommunalité, ou dans des satellites, comme une S.E.M., la principale marge de manoeuvre des communes repose sur leurs impôts.

 

La pertinence d’une comparaison, de l’encours de dette, au 31 décembre 2012, par habitant, mérite d’être complétée par la capacité contributive des communes, dans la diversité des situations : importance des résidences secondaires, place des entreprises, qui, toutes, participent aux recettes fiscales communales, essentiellement, par les taxes d’habitation et du foncier bâti.

Le site du Ministère de l’Economie permet de calculer un nombre d’ « équivalents-habitants» (à la manière de l’ « équivalent- temps plein »). Il suffit de rapporter le total des bases d’imposition communales aux taxes d’habitation et du foncier bâti au montant cumulé moyen, par habitant de la strate démographique, de ces mêmes taxes.

Ainsi définie, la population « fiscale » peut s’écarter, notablement, de la population municipale totale (résidents principaux, avec doubles comptes).

Plus proche de la consistance des marges de manœuvres financières, cette population contributive permet de mieux apprécier le « poids » de l’endettement, pour chaque commune ; elle bouleverse, aussi, les données brutes par habitant.

 

Avec ces données corrigées, les communes de Pont-Château et Saint-Gildas deviennent les plus endettées

 

 

 

Commune

Dette (en K€)

Population  « fiscale »

Dette, corrigée, par habitant (en €)

Pont-Château

12 692

7784

1 631

Saint-Gildas-des-Bois

4 333

2 670

1 623

La Chapelle des Marais

3 899

2 451

1 591

Trignac

10251

6 536

1 568

Prinquiau

2 571

1 704

1 509

Donges

9 767

7 285

1 341

Guérande

20 194

17 359

1 163

Besné

1 950

1 693

1 152

Missillac

4 201

4 090

1 027

Pornichet

21 239

24 736

862

Saint-Nazaire

40 906

76 787

533

Le Pouliguen

5 694

13 112

434

La Baule

20 420

53 457

382

Piriac

2 690

7 075

380

Montoir

1 933

12 743

152

 

 Les prochaines années risquent d'être rudes, pour certaines communes, et, surtout, pour leurs contribuables!

 

 

 

Alain pény 

 

 

 

 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 08:48

 

  Ecus

 

     Depuis deux jours, nous disposons des comptes des collectivités (budget principal), pour l'exercice 2012, sur le site officiel du gouvernement.Cela constitue une mine de renseignements, pour les citoyens, sur les modalités de gestion des acteurs publics locaux.

Parmi les nombreux "marqueurs", l'encours de la dette, au 31 décembre 2012.

Pour la presqu'île, M. le Maire de Pornichet pourra remercier son collègue de Mesquer, qui lui a ravi, d'un cheveu, la première place : 1988 €/habitant, contre 1975 €/habitant.

Mais au-delà des données brutes, il est pertinent de corriger celles-ci de la capacité fiscale de la commune, pour pouvoir établir un classement, plus proche de la réalité.

 

Endettement Brut, par habitant (population légale, avec doubles comptes)

 

 

 

Commune

Dette (en K€)

Population légale

Dette par habitant (en €)

Mesquer

3 505

1 763

1 988

Pornichet

21 239

10 799

1 975

Donges

9 767

6 923

1 411

Trignac

10251

7 680

1 335

Pont-Château

12 692

9 775

1 298

Guérande

20 194

16 214

1 245

Saint-Gildas-des-Bois

4 333

3 561

1 217

La Baule

20 420

16 828

1 213

Piriac

2 690

2 302

1 169

Le Pouliguen

5 694

5 118

1 113

La Chapelle des Marais

3 899

3 737

1 043

Missillac

4 201

4 898

858

Besné

1 950

2 591

753

Saint-Nazaire

40 906

68 977

593

 

 

 

 

  Ces chiffres peuvent éclairer certaines décisions politiques, comme celle de vendre les bijoux de famille, à l'instar de la majorité municipale de Pornichet, avec la Maison de Retraite Communale !

 

 

 

 

Alain Pény 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 09:00
P2
 
 Moins de deux ans après l'inauguration de l'hippodrome, la Société d'Economie Mixte "Pornichet Evénements" prend en charge, en ce premier juin, la gestion du Parc Paysager.
 
Avec ce nouvel équipement s'achève le cycle d'investissements et de .....dettes de la municipalité actuelle, selon M. le Maire.
 
Emblématique d'une gestion à la hussarde, le Parc Paysager cumule de nombreuses spécificités :
 
        Surenchère électorale      
   Au sein du catalogue des promesses électorales de M. Belliot, l'environnement de l'hippodrome a connu quelques variations, allant du plus loufoque au plus incertain .
  On pourrait  imaginer, rétrospectivement, un échange, dans un débat fictif( M. Belliot a refusé, en fait, tout débat, entre les deux tours de l'élection municipale de 2008) 
   
  "M. Belliot : je voulais faire une base nautique au milieu de l’hippodrome
Réponse : une base nautique à 500 mètres d’un port , est ce bien raisonnable ? Les
pornichétins seront les premiers habitants d’une commune du littoral à faire de la voile sur de
l’eau douce nauséabonde.
  M. Belliot : finalement , je vais faire un lac au milieu de l’hippodrome, en même temps, on
pourra arroser les pistes. C’est du développement durable.
Réponse : Il vient de changer d’avis, son projet phare n’est pas bien préparé, ce n’est pas
rassurant… Mais il oublie juste une chose : l’été, il n’y aura pas d’eau dans son lac, ce qui
génèrera moustiques, odeur et surtout pas d’eau pour arroser les pistes ! donc cela ne sert à rien !"

 Projet balbutiant
 
La genèse, douloureuse, de l'idée ne pouvait qu'engendrer un projet, mal ficelé.
Dès la première Commission d'Appel d'Offres, le dépassement atteignait, déjà, 30% de l'enveloppe initiale ; cela ne faisait que confirmer, ce qui était annoncé, dans la magazine n° 56 (Hiver 2009, page 8), à savoir : "complément d'équipements, et mesures compensatoires environnementales".
Pour la petite histoire, et selon une mauvaise pratique, devenue récurrente,  la C.A.O. était mise devant le fait accompli, c'est à dire devant la décision du Maire
 
Explosion du coût
 Le Parc paysager restera dans les annales municipales et pourrait être cité , en (mauvais) exemple d'un investissement hasardeux, dans les formations, destinées aux élus municipaux (actuels et futurs).
En effet, parti d'une enveloppe initiale de 3M€, ce P2 (par référence à une loge maçonnique italienne!), culmine à 6,48 M€ TTC!
Comme, de plus, il est, aussi, un investissement très peu subventionné (seulement 300K€), cela signifie qu'il pèse 6,18 M€, sur lesquels, la commune percevra, au total, 94,47% de la TVA, acquittée, via le FCTVA.: le coût résiduel, supporté par les Pornichétins, avoisine 5,2 M€!
 
 
Une gestion risquée
 
Comment ne pas s'interroger sur la gestion du P2 ?
Outre le fait qu'il ne génère aucune ressource directe, outre le fait que ses retombées économiques et sociales restent à démontrer, malgré les dénégations d'attactivité certaine, outre le fait qu'il risque de devenir une zone d'insécurité et de vandalisme (ouverture programmée de 7h. à 22h.),les coûts de maintenance et de fonctionnement vont peser sur les résultats de la S.E.M.
 
  
La transparence démocratique et financière imposerait un retour du Parc Paysager , dans le giron de la gestion directe, municipale, en abandonnant toute forme de délégation.
 
 
 
Alain Pény
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 09:43

 

                   M. le Maire n’assume pas ses actes et sa stratégie financière ; il tente de défausser une partie de la dette « record », sur l’héritage, en attribuant plus de 4M€ (4,112) à un effet report de 2007 et en déduisant ce même montant de son propre endettement : solde de l’opération 8,224 M€.

     Cette affirmation est le reflet, soit de l’amateurisme (avec 5 ans de mandat, cela n’est plus excusable), soit de mauvais conseils (l’ancien DGS conseille, maintenant, Mme Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux !), soit d’une persistante mauvaise foi.

 Après avoir proclamé, à multiples reprises (magazines municipaux, bilan à mi-mandat, conseils municipaux), que la patate chaude s’élevait à 3M€, M. le Maire, dans un tract UMP (canal historique) et une conférence de presse (le 4 avril 2013) évalue le montant du délit à 4,112 M€. Sur quoi s’appuie-t’il ?

Essentiellement, sur un état de restes à réaliser de la fin de l’exercice 2007, repris au Compte Administratif 2007, qu’il a lui-même fait adopter, en juin 2008.

Un état de restes à réaliser permet de mandater des dépenses, déjà engagées, avant l’adoption du budget primitif ; cela concerne, essentiellement la section d’investissement. Pour compenser, en partie ces dépenses, les maires, inscrivent des recettes reportées, tels les subventions certaines et les emprunts, inscrits au budget. Théoriquement, les emprunts « reportés » doivent avoir fait l’objet d’un accord de principe de l’établissement préteur ; ce n’est pas toujours le cas !

En l’occurrence, le dernier contrat d’emprunt (hors avance remboursable de la CAF, en novembre 2006, pour l’accueil péri-scolaire, à hauteur de 28 320€)  signé par J. Lambert, date du 17 décembre 2004 !

En 2008, la totalité de l’excédent reporté de l’exploitation de l’exercice 2007, à hauteur de 3 165 351 € a permis à la municipalité de financer, sans avoir recours à l’emprunt,  les investissements, pour un montant de 7 423 595 € ; une majorité de ces investissements était une poursuite des opérations lancées, sous le mandat précédent (centre de loisirs -975 K€, équipements sportifs – 440 K€, aménagements urbains -965K€, …).

En fin d’exercice 2008, M. le Maire a inscrit, sous sa propre responsabilité, 5 197 000 € de reports d’emprunt, pour une réalisation effective de 5 M€, le 29 décembre 2009.

De ce fait, c’est à lui d’assumer la totalité des 15,298 M€ d’endettement qu’il a engagé, en 25 mois (entre décembre 2009 et janvier 2012), ce qui lui vaut le sobriquet de « Monsieur 20 000 € de dettes, par jour »

Au 1 janvier 2013, sur un encours de dettes de 21,295M€,  13,602 M€ correspondent à la municipalité Belliot et 7,693 M€, à la municipalité Lambert (entre 2002 et 2006).

Prétendre que l’épargne de gestion actuelle sert, uniquement à rembourser les 15 M€ de dettes « Lambert » relève de la calomnie ou, pour employer une expression chère à M. le Maire, est « proche de la diffamation »

 Alain Pény 

Ecus

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 05:44

 

280px-Pornichet

 

 

 

 

A l’image d’une météo capricieuse, qui fait durer l’hiver plus que de raison, notre commune subit, semaine après semaine, les mauvais classements, dans la presse régionale : l’heure de vérité a sonné et les artifices s’effondrent.

 Et pourtant, la municipalité persiste et signe, dans ses projets et ses pratiques, funestes pour la ville !

 Un budget de camouflage

 

 Systématiquement, depuis trois ans, M. le Maire présente au conseil municipal un budget, qui manque, manifestement, de sincérité. En effet, il stérilise plusieurs centaines de milliers d’euros, au titre des « Autres Charges Exceptionnelles » : près de 700 000 €, au Budget Supplémentaire 2011 (réalisation : 20,10 €), plus de 900 000 €, en 2012 (réalisation : 2855,41 €), et plus de 716 000 €, en 2013 ! Et en prime, il inscrit  14 000 € de dépenses imprévues !

 

 Outre le fait, qu’à juste titre, la Chambre Régionale des Comptes estime que cela ne «  garantit pas la transparence budgétaire et la pleine information de l’assemblée délibérante et des citoyens » (extrait d’un rapport de la CRC, en juillet 2011), ces crédits pourraient servir à la baisse des taux des impôts, et (ou) au financement des investissements utiles et (ou) au désendettement accéléré de la commune !

Une fiscalité excessive

 

En quatre exercices, entre 2010 et 2013, la municipalité aura prélevé près d’un million d’euros supplémentaires (945 000, plus précisément), sur les ménages pornichétins. Ce montant est à comparer aux 716 000 €, inutilement bloqués en charges exceptionnelles !

 La baisse de 2% des taux en 2012, le maintien des taux, en 2013 ne compensent pas, loin de là, les 3,5% d’augmentation des taux, imposés en 2010.

  Aux 800 000 euros de sur-fiscalisation, entre 2010 et 2012,  s’ajoutent 145 000 euros, en 2013.

 Où est la belle promesse de M. le Maire, exprimée dans un mensuel gratuit de notre baie, de rendre  l’argent aux Pornichétins ?

 Un endettement « record »

 Mis en exergue, dans la presse régionale (hebdomadaire et quotidienne), le niveau d’endettement, fruit de la présente gestion municipale, a atteint, en valeur absolue, un niveau excessif.  Même en intégrant la capacité contributive de l’ensemble des résidents (principaux et secondaires), ainsi que des entreprises, cet endettement demeure élevé et limite les capacités d’investissement futures.

Commerce, services, artisanat, en danger !

 

Malgré l' opposition municipale, la majorité-godillot a instauré un droit de préemption sur les Fonds artisanaux, les Fonds de commerce et les baux commerciaux , pour interdire, sur cinq sites,  les logements, bureaux, services financiers et bancaires, d’assurance, d’immobilier et de travail temporaire, et, surtout, les débits de boisson (bar et café).

 

Selon M. le Maire et sa majorité municipale, les activités, exercées par des membres de la société pornichétine, sont, hautement nuisibles à la population et à la ville.

 Et pourtant , pour ne prendre que les Droits de Mutations à Titre Onéreux, la ville a perçu plus de 5 millions d’euros, en cinq ans , entre 2008 et 2012, et, malgré cela, haro sur les agents immobiliers.

 

Et pourtant, pour céder la Maison de Retraite communale, pour  construire un EHPAD, M. le Maire fait appel à une banque, à sa filiale du logement social et à sa fondation spécialisée, et, malgré cela, haro sur les banques !

Et pourtant, pour mettre en relations EADS et des demandeurs d’emploi à l’hippodrome, M. Le Maire fait appel à une importante société d’intérim, et, malgré cela, haro sur les agences de travail temporaire.

 

En organisant la pénurie, à terme, des fonds artisanaux, de fonds de commerce et de baux commerciaux, M. le Maire va  obérer fortement la trésorerie communale et générer  une dévalorisation de ces fonds, en niant l’initiative et l’économie de marché.

Les apprentis-sorciers de la municipalité glissent, insensiblement,  vers le collectivisme !

 

 

 Alain Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 10:35

   Dette 

 

Le graphique (édition du 15 mars 2013 de l’Echo de la Prequ’île), illustrant l’endettement des communes des trois communautés (CAP, CARENE et Pont-Château-Saint-Gildas) devrait interpeller les élus et les citoyens-contribuables, sensibilisés à la dette souveraine des Etats.

La pertinence d’une comparaison, de l’encours de dette, au 31 décembre 2011, par habitant, mérite d’être complétée par la capacité contributive des communes, dans la diversité des situations : importance des résidences secondaires, place des entreprises, qui, toutes, participent aux recettes fiscales communales, essentiellement, par les taxes d’habitation et du foncier bâti.

Le site du Ministère de l’Economie permet de calculer un nombre d’ « équivalents-habitants» (à la manière de l’ « équivalent- temps plein »). Il suffit de  rapporter le total des bases d’imposition communales aux taxes d’habitation et du foncier bâti au montant cumulé moyen, par habitant de la strate démographique, de ces mêmes taxes.

Ainsi définie, la population « fiscale » peut s’écarter, notablement, de la population municipale totale (résidents principaux, avec doubles comptes).

 

Plus proche de la consistance des marges de manœuvres financières, cette population contributive permet de mieux apprécier le « poids » de l’endettement, pour chaque commune ; elle bouleverse, aussi, les données brutes par habitant.

 

Les communes ont, depuis longtemps, intégré la notion de population contributive dans leur politique financière et fiscale. Elles adoptent, pour cela,  des taux de taxes d’habitation et de foncier bâti, soit nettement plus faibles que les taux moyens de leur strate démographique de 12 à 15 %, comme à Pornichet, au Pouliguen ou à La Baule, soit sensiblement plus forts que ces mêmes taux moyens, de 34 ou 35 %, comme à Saint-André-des-eaux ou Trignac.

 En partie, le résultat des gestions antérieures, l’endettement des communes sera portée, en 2014, au crédit ou au ……débit des majorités municipales actuelles . D'ici là, certaines communes auront pu quitter le cercle vertueux et succomber aux délices et aux poisons de l'endettement.

C'est dejà, hélas, le cas de la commune de Besné, pour laquelle l'encours de dette, au 31 décembre 2012, a culminé à 1 950 000 €, soit 1035 € par "équivalent-habitant" (1883 habitants "fiscaux").

 

 

Georges Clemenceau ne déclarait-il pas que "l'on est précédé par des imbéciles et suivi par des incapables"!

 

 

Alain Pény

 

 

Population

Totale

 Fiscale 

Population

Totale

 Fiscale 

 

 

                      

La Baule

17284

53677

Pornichet

10840

24721

 

 

 

Population

Totale

 Fiscale 

Population

Totale

 Fiscale 

 

 

 

Montoir

6731

11972

Penestin

1891

4836

 

 

 

Commune

Dette/hab.

Dette/équivalent

Commune

Dette/hab.

Dette/équiv.

Nivillac

1462 €

2038 €

Penestin

1389 €

543 €

La Chapelle          

1201 €

1684 €

Le Croisic

1210 €

474 €

Trignac

1289 €

1530 €

Le Pouliguen

869 €

344 €

St André des eaux

1082 €

1269 €

Montoir de Bretagne

361 €

203 €

Pornichet

1965 €

862 €

La Baule

583 €

188€

La Turballe

1226 €

665 €

Besné

4€

6 €

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 10:25

 

 Balise

 

 

 

 

Un projet fourre-tout (dix modifications ou novations), truffé d’incohérences et suscitant des interrogations sur les motivations  de la municipalité.

1.      Linéaires commerçants et droit de préemption commercial

Ne faisant référence qu’à une étude, antérieure à 2007, la municipalité fait état de la perte de treize commerces de proximité, entre 2003 et 2007. Une étude plus récente, avec le concours de la C.C.I. de Nantes-Saint-Nazaire, qui ne fut, jamais, présentée aux élus (de l’opposition), serait le fondement de la curieuse proposition d’établissement, par délibération municipale future, d’un droit de préemption urbain commercial, par application du  décretn° 2007-1827 du 26 décembre 2007 relatif au droit de préemption des communes sur les fonds de commerce, les fonds artisanaux et les baux commerciaux.

Il nous est expliqué que la municipalité veut figer, sinon réduire, dans divers secteurs, le nombre de logements, bureaux, services financiers et bancaires, ainsi que les débits de boissons. Cette rétention va , nécessairement, créer une certaine pénurie, engendrant une plus-value, sans cause, de l’appareil commercial et de services existant, et pénalisant des commerçants, qui souhaiteraient, réaliser, leur fonds de commerce, à l’approche de leur retraite.

Comment la ville pourra-t’elle justifier le bien-fondé de l’exercice de son droit de préemption, qui ne saurait être une expropriation ?

Comment la Ville pourra-t’elle financer et stocker de multiples fonds ?

L’ingérence publique, dans le domaine de l’initiative privée ou collective, pour certains services (banque coopérative, service mutualisé, …) ne peut que susciter les plus grandes réserves.

Enfin, cerise sur le gâteau de cette proposition, quelle est la motivation de  l’insertion, dans le périmètre du droit de préemption commercial, du site 11 (Avenue du Littoral), où il n’existe, actuellement, que des logements (entre les Avenues des Roses et de  Villès-Babin)?

 Qui et quel projet sont visés, derrière cette intrusion ?

  

2.      Extension de l’emplacement réservé n°29

 

L’emplacement réservé n° 29 est une création de la modification n°2 du P.L.U. Son extension, entre les ronds-points du Hecqueux et de Moulins, consiste, à geler, sur près de cinq cents mètres, une bande latérale, sur domaine, essentiellement privé, pour créer un support de mode de déplacement « doux », en différentiant six mètres de domaine public et quatre mètres de domaine privé ou public, à l’aménagement contraint, entre autres,  par une clôture, pouvant atteindre deux mètres de hauteur !

Pourquoi pas cette bande cyclable, mais alors, comment expliquer son interruption, au droit d’au moins trois parcelles privées (AL 610, 777, 600, et ….435 et 620) ? Les cyclistes, qui ne pourront l’emprunter que vers l’Est, et les  piétons devront-ils redescendre sur le Boulevard de Saint-Nazaire, en toute insécurité ?

 

3.      Modifications règlementaires

Plusieurs interrogations :

    Zones UAa et UAb , article 7-1 : Pourquoi imposer une implantation, par rapport à une limite séparative, d’au moins trois mètres cinquante (le C.U. dit trois mètres), sans dépasser 25% de la largeur du terrain, au droit de la marge de recul ?

Zones U et 1AU : la possibilité de murs brise-vues, sur une longueur limitée,  n’est-elle pas contraire à l’esprit balnéaire ! Pourquoi cette proposition nouvelle ?

 4.      Modification du zonage, dans la Z.A. du Hecqueux

Deux parcelles (K 1785 et 1713) « profiteraient » d’une modification de zonage de UEb à UCa, avec une desserte par le Chemin du Colobé. Cette mutation  ne changerait rien au C.O.S., qui n’existe pas dans chacune des deux zones, mais beaucoup aux règles d’implantation par rapport aux limites séparatives : de six mètres, en zone UEb, cela tombe à trois mètres en zone UCa, ainsi qu’à la hauteur des constructions (dix mètres, en UCa, au lieu de neuf mètres, en UEb), qui permettrait de compenser le moindre coefficient d’emprise (0,3,en UCa au lieu de 0,7, en UEb).

5.      Une réserve foncière démesurée, pour une Maison du Patrimoine

Au sein du secteur Sud de la zone d’Ermur, pour laquelle est, aussi, proposée une Orientation d’Aménagement et de Programmation, un espace de 13 000 m² est réservé, pour l’implantation d’une Maison du Patrimoine !

Que cache cette « immense » réserve, qui représente l’espace de près de trois terrains de foot-ball ?

La municipalité souhaite-t’elle aménager un deuxième Parc Patrimonial ?

6.      Des densités de logements, incompatibles avec les densités du Schéma de Secteur de la CARENE !

Pour les diverses O.A.P., le document précise les densités de construction de logements ; exemples : 40 logements/ha, sur l’ex-camping de Saint-Sébastien, 60 logements/ha, sur l’îlot Leroy-Plaisance, 70 logements/ha, sur l’ilôt des Paludiers, ….

La densité  est définie comme le rapport du nombre des logements à l’emprise foncière totale de l’opération, tout compris, y compris voiries et espaces publics communs.

Ce n’est pas celle qui fut retenue dans le schéma de secteur de la CARENE, adopté le 19 février 2008 (cf ci-dessous) :

              Objectifs de densification des extensions urbaines (zones AU, R123-6 du C.U.)

          en continuité du coeur d’agglomération      70 logements par hectare

                                                                            100 logements par hectare à proximité du TUR

         en continuité des centres des communes    30 logements par hectare

           dans les villages                                         15 logements par hectare

Les seuils et objectifs de densité sont entendus hors équipements et infrastructures primaires

et secondaires (parcs publics, bassins de rétention, équipements publics, voiries, zone non

aedificandi…). Ils ne s’appliquent pas aux ZAC et lotissements de plus de 5 000 m² de SHON

créées à la date du 19 juin 2007.

 Il serait cohérent et compatible que le projet de modification  intègre cette même définition, sinon, cela demeurerait du camouflage de densité et donc une sur-densité « honteuse ».

 

 

Alain Pény

 

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:35

 

Camouflage

 

Dans une station balnéaire, il serait naturel de choisir une attitude de skipper, pour celui, qui tient la barre; en fait, notre premier édile a emprunté une tenue de camouflage, pour présenter les orientations budgétaires 2013.

 

Un tour de "bonneteau".

 

 Parmi les objectifs financiers, affichés  par la municipalité, figure , en bonne place, "un maintien d'un autofinancement net équivalent à celui de 2012.."

Malheureusement, les éléments chiffrés, présentés dans le document d'orientations budgétaires, ne permettent  pas d'aboutir à la référence 2012, à cause de l'accroissement important de l'annuité de remboursement de la dette.

 

Pour masquer une impasse de 156 K€, sur un objectif de 1194 K€ (soit un manque égal à 13%), M. le Maire prélève l'écart, indispensable à une

communication de rigueur et de saine gestion (encore un marronnier!), sur le résultat prévisionnel de l'exercice 2012, tout en affirmant ne pas utiliser les reports 2012.

Cette manipulation, grossière, ne peut tromper que les "gogos" et frise au ridicule, dans un document préparatoire au budget.Nous prenons le pari que, lors de la présentation du Budget Primitif, le 25 mars prochain, les données d'autofinancement, en particulier, seront toutes autres!

 

 

L'inconstance des ratios par habitant.

 

 

Tout en s'élevant contre la parution, sur le blog d'une association pornichétine, de graphiques, illustrant la dette de la ville par habitant , en résidence principale, sans intégrer les résidents secondaires, contribuables, eux aussi, M. le Maire effectue , dans son D.O.B., des comparaisons graphique ( autofinancement net) et littéraire (dépenses d'équipement), avec la strate 10 000-20 000 habitants, en utilisant la même référence de l'habitant.

 

A quand un langage de vérité et de cohérence?

 

Sous la tenue de camouflage,......la grenade!

 

En rajoutant, par rapport à l'ordre du jour, présenté en commission des finances, une semaine avant, une délibération, sur la protection fonctionnelle, permettant, y compris de manière rétroactive, la prise en charge des frais de justice (avocats, huissiers, déplacements, ....), lorsque M. le Maire s'estime "diffamé", celui-ci envoie un signe clair  à quiconque s'aviserait de critiquer ou contester son action municipale.

 

Avis aux (éventuels) futurs candidats aux élections municipales de 2014 (mars ou juin?) : le fondamentalisme sévira, mais ce sera , sans compter avec l'esprit de résistance!

 

Alain Pény

 

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 14:43

 280px-Pornichet

 

Dans le précédent article, nous avions analysé l'apport financier et économique de l'adhésion de Pornichet  à la CARENE, à partir de 2003 (soit depuis dix ans).

En retour, et bien au-delà, comme le démontrent les chiffres, quel est l'apport de la CARENE à Pornichet et à ses habitants, en comparant, aussi, avec les pratiques de CAP ATLANTIQUE.

 

Dotations financières

 

  Dotation de Solidarité Communautaire :    

 

      Entre 2008 et 2012, soit cinq exercices, Pornichet a perçu 1 507 568 € de la CARENE;   selon les critères de CAP ATLANTIQUE, Pornichet aurait perçu, pour la même période,  les mêmes montants que La Baule, Le Croisic et Le Pouliguen, soit 55 790 €. Le rapport est de 1 à 27!

 

  Fonds de concours, en investissement :

 

   Suite au million d'euros, versés, en 2006,  par la CARENE, pour Quai des Arts, Pornichet a reçu un autre million d'euros, pour l'hippodrome et l'Espace Camille Flammarion.

Selon les critères de CAP , Pornichet aurait reçu, au maximum, 600 000 € de cette communauté.Là encore, la balance penche à l'Est.

 

 

  Il est vrai que la CARENE et les communes membres contribuent au Fonds de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales (FPIC), alors que CAP n'est pas , encore, concernée (cette communauté le deviendrait, dans deux ou trois ans avec l'intégration de Pornichet, selon Ph. Allain, son Directeur Général des Services).

Les contributions de Pornichet, en 2012 ,2013 et 2014, devraient atteindre, globalement et au total, environ 320 000 €!

 

Services aux habitants

   Les transports collectifs ont une organisation  très différente selon les   communautés  (la CARENE est Autorité Organisatrice, et CAP est intégrée dans un Syndicat mixte, avec les deux départements, les versements-transports étant de 1,5% à la CARENE et de 0,6%, à CAP).

 

 L'écart entre les consommations standard (120 m3/an) d'eau-assainissement, sur chacune des Communautés, s'accentue, au bénéfice des usagers-habitants de la CARENE : 65 €, en 2011, 67€, en 2012 et 75 €, en 2013.

 

La Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagéres est harmonisée, au niveau d'un taux à 10,80%, au sein de la CARENE, depuis 2012; il sera identique, en 2013.

     A CAP, les taux ne seront identiques qu'en 2015; ils évoluent, en 2012,  entre 11,57% (Guérande) et 5,71% (Camoël).La Baule est à 7,70%, Batz, à 11,31%, Le Croisic, à 11,52% et Le Pouliguen, à 9,53%.

  

Entre 2002 et 2012, ces taux ont donc, évolué, relativement et respectivement, de +33% à La Baule et de +42%, à Pornichet ; en intégrant l'écart des valeurs locatives moyennes, entre La Baule et Pornichet, cet écart se réduit de 9% à 4,7%, soit 20 €.

 

 

L'étude d'impact, commandée et co-financée, par Pornichet et les deux Communautés (le Président de CAP s'est, apparemment, rangé à la raison) permettra à tous de connaître les conditions de sortie .

 

Un référendum décisionnel légitimerait, enfin, une éventuelle adhésion à Cap Atlantique : la prochaine campagne électorale devrait intégrer cette proposition.

 

Alain Pény

 

 

 

 

 

 

 

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Profil

  • Pény Alain
  • Premier adjoint (1981-1983) puis Maire de la commune de Besné(1983-2008), Conseiller régional (1986-2004), Conseiller municipal d'opposition de Pornichet (2011-2014), je souhaite, avec le point de vue de Sirius,aider à comprendre les enjeux de l'action publique

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