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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 14:44

ZAC
                    Sur le chantier des fouilles


Contrainte par la loi du 17 janvier 2001, sur l'archéologie préventive, en particulier pour toute opération de Zone d'Aménagement Concerté, la C.A.RE.N.E a conventionné avec l'I.N.R.A.P. (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives), une première campagne, durant l'automne 2007, sur dix pour cent de l'emprise, puis au vu des résultats, une deuxième coûteuse (450 000 €) campagne, qui devrait s'achever, le 22 janvier 2010.
menhir
                        Découverte de 2007


Cela aboutira-t'il à transformer  la Z.A.C. des "Hameaux du Parc", en  Z.A.C. des" Menhirs"?
Du moins, le Centre Culturel, prévu depuis plus de six ans, au coeur de cette opération, aurait porté un nom évocateur d'une identité forte et respectueux de notre commune pluri-millénaire!(rien à voir avec une Salle des fêtes de La Harrois-St Second)

Mais, la découverte d'une dizaine de menhirs couchés, ainsi que les commentaires ( O.F. et P.O.) de la responsable des fouilles( V.E.L ), m'incitent à exprimer une réflexion et une réaction.

La réflexion peut sembler banale : dans un territoire peuplé depuis la période néolithique (au moins 5000 ans avant J.C.), quand "on cherche, on trouve".
L'Etat avait, à la demande du Service Régional de l'Archéologie, exigé que soit mentionné, sur le Plan Local d'Urbanisme, dans le secteur de la future Z.A.C., à la fois un site historique, la "Cour", et un "caillou", dénommé "La Pierre à Gâche", situé près du chemin du Grand Marais. En fait, les fouilles 2009 ont ignoré ces indications et concentré les recherches, plus au Nord et à l'Ouest! 
D'où la conclusion : à Besné, "Quand on cherche, on trouve plus et différent"

Ma réaction concerne l'hypothèse émise par la responsable (V.E.L.), sur les instigateurs de la destruction des menhirs, même si, un peu prudente, elle attend de connaître la date de ce "forfait".
Elle a émis l'idée que cela serait lié à l'évangélisation et à la christianisation de l'île de Besné, au sixième siécle, par Friard et Second, canonisés par la voix du peuple.
Sous réserve de mieux connaître la datation de l'écroulement des menhirs du "Parc", je m'inscris en faux contre cette hypothèse, et cela pour plusieurs raisons.

Première raison, Friard était un cultivateur de Besné, et, donc, connaissait son territoire, ses habitants et ses lieux spécifiques.Il connaissait, sûrement, le site mégalithique (sixième millénaire avant J.C.) du '"Rocher Mouton", qui se trouve à quelques centaines de mètres du lieu où résidait son diacre, Second.Or certaines pierres du "Rocher Mouton", sont, encore debout, de même que les menhirs de Treffier et de Tréveron, sans parler de la" Pierre à Berthe".

Deuxième raison, liée à la méthode d'évangélisation de cette période, qui respectait et tentait de récupérer les croyances anciennes , dans une démarche de syncrétisme.
Second en était très adepte, ce qui lui valut d'être "recadré", par l'évêque qui l'avait envoyé en mission, Saint-Félix, ainsi que par Friard, le paysan du cru.
Dans ces conditions, il n'était pas question de heurter les convictions de la population et de jouer les iconoclastes, briseurs d'autels, fussent-ils en pierre.
Le Groupe Archéologique de Saint-Nazaire, qui a mené plusieurs campagnes, sur Besné, autour de la Chapelle Saint-Second et découvert le lit de Saint-Second, a confirmé cette insertion profonde des évangélisateurs dans le tissu humain de l'île de Besné.

  Les menhirs devront parler ! 


Gwennenid atav

A.Pény


Post Scriptum (18/01/2010).  Les menhirs ont parlé! (O.F. du 16 /01/2010).
Confirmant l'analyse, développée dans le présent article, les menhirs auraient "chuté", à la période néolithique, et non sous l'influence des Saints Evangélisateurs (Friard et Second) de l'époque Mérovingienne( sixième siècle, bien avant le Moyen-Age!)
Menhir 2009
                               Découverte 2009

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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 15:40

Le porteur d'une pancarte, qui reproduirait ces acronymes, sybillins pour le commun des mortels, risquerait de se retrouver dans un bac de goudron, couvert de plumes!
 Et pourtant,le remplacement de la Taxe Professionnelle par la Contribution   Economique Territoriale a suscité des flots de déclarations exaltées et hypocrites.

Plus hypocrite que la Gauche, on meurt !
En effet, comment ne pas rappeler la déclaration péremptoire du Président Mitterand, sur la Taxe Professionnelle : un impôt "imbécile"?
Comment ne pas oublier que le coup de canif le plus important (il y en eut de nombreux, par des gouvernements divers!) fut institué par le gouvernement de la Gauche plurielle, "Jospin, Gayssot", en 1998, avec la suppression de la part "Salaires" des bases de la Taxe Professionnelle(les salaires représentent 67,6 % de la valeur ajoutée des entreprises non financières, en 2007)?

Plus excessifs que des Présidents de Communautés, on recherche!
A côté de présidents (comme celui de Cap Atlantique), qui préfèrent
connaître le nouveau paysage fiscal, avant d'exprimer une opinion définitive, la plupart ont brandi la menace d'une lourde fiscalité additionnelle (600 €, par ménage, pour la CARENE!), pour tenter de susciter la révolte du contribuable.

Mais la ficelle est un peu grosse!

 

Communes Population (2007) 2000 2003 2007 2008
BESNE 2 338 1 722 146 1 705 505 1 604 462 1 893 980
La CHAPELLE des MARAIS 3 356 904 718 701 771 83 778 114 978 581
DONGES 6 467 44 100 921 89 717 643 746 190 86 923 830
MONTOIR de BRETAGNE 6 298 62 945 963 82 295 937 108 991 718 116 907 891
PORNICHET 10 442 N.C. 5 584 142 6 215 298 6 917 249
St ANDRE des EAUX 5 079 3 708 462 3 600 756 3 621 258 4 388 858
St JOACHIM 3 936 661 888 577 830 645 133 692 583
St MALO de GUERSAC 3 082 1 294 569 1 399 829 1 464 641 1 518 209
St NAZAIRE 68 522 144 532 338 100 248 772 109 792 413 111 643 780
TRIGNAC 7 225 10 786 970 7 508 932 8 661 698 9 282 100
TOTAL 116 745 270 657 975 293 341 117 325 520 925 341 147 053
(+4,80%)

Evolution des bases de Taxe Professionnelle des communes de la C.A.RE.N.E., en 2000(référence des compensations), 2003 (exonération complète des salaires), et la période récente (2007 et 2008).

Le produit net de la T.P. (avec la dotation de compensation) représente plus de 31 Millions d'euros


A.Pény
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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 15:19

Avec un peu d'audace, la formule employée par la presse quotidienne, pour retranscrire la décision municipale du 10 décembre 2009, pourrait rappeler le mode  de gouvernance de l'Empire Romain, en pleine décadence : "Du Pain et des Jeux"!

Malgré l'ampleur des crédits engagés (78 000 €), pour divertir la population  très jeune, occuper nos aînés, et.... les employés des espaces verts, la dépense ne sera pas superflue, pour "végétaliser" et "humaniser", un aménagement du "Bourg d'Avau", délirant de pavés et bordures en granit.

La commune a connu une meilleure inspiration du maître d'oeuvre et un meilleur contrôle des élus, pour des aménagements, même récents (Chemin du Stade, Rue du Brivet, ..).

Quel contresens de transformer un îlot naturel, à la circulation réduite et avec un bosquet d'arbres, en un quartier urbain, avec muret en béton, protection d'arbres en granit, trottoirs et caniveaux pavés, stationnement en chicane et, en prime, un itinéraire cyclable, en zone inondable, sans oublier, cerise sur le gâteau, un rond-point, pour canaliser le flux quotidien d'une vingtaine de véhicules

L'incitation gouvernementale à la dépense aurait mérité une réflexion plus approfondie et mieux partagée!
                                                                        DSCN2580Bourg des bancs

                                                                                                                                                                        


A.Pény

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 10:23

 



                                   Extrait d'un quotidien, suite à la réunion du conseil municipal, du 23 avril 1998.

Toute ressemblance avec la délivrance d'un permis de construire d'un atelier d'élevage de six mille poules pondeuses ne serait que le fruit du hasard !


A. Pény
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 16:59



                                                                              Extrait du site du P.N.R.B.

Depuis plus d'un an, le Syndicat Mixte du Parc Naturel Régional de Brière a lancé la procédure de révision contractuelle de sa charte, pour tenter d'aboutir en 2011 à un nouvel agrément du Gouvernement.L'opération de réflexion et de pertinence demeure, encore, confidentielle, faute d'appropriation par les élus, qui brillent par leur faible implication, comme j'ai pu le constater, lors d'une réunion publique, le 13 novembre dernier !

Et pourtant le thème du "territoire" aurait dû intéresser les édiles, car les enjeux du respect de la biodiversité, patrimoine naturel, et de la qualité architecturale, patrimoine identitaire, deviennent prioritaires, si l'on veut que les "Habitants aiment leur Parc, et que le Parc respecte les habitants", comme j'ai eu l'occasion de le déclarer, lors de cette réunion, à Herbignac.

A l'occasion de la Préparation du Plan Local d'Urbanisme de notre commune, nous avons échangé et dialogué avec le Parc, en toute transparence et franchise, sur des thèmes aussi variés que la "Zone Natura 2000", la préservation maximale, en superficie et en contraintes, des zones humides, le réglement des hauteurs de clôture, dans le bourg.

Ces échanges fructueux ont démontré, s'il en était besoin, que l'association, par voie référendaire (une première!) de la commune de Besné au P.N.R.B., correspondait à une volonté municipale (de l'époque), de conforter son histoire de territoire insulaire et millénaire. 

Puisse cette volonté se perpétuer, au delà d'aberrations architecturales, autorisées (ou non) depuis peu, au mépris du réglement et du patrimoine!

DSCN2549
En comble, un "bandeau" interdit depuis 1982 (La Tombarmais,permis début 2009)Patis.JPG Mur-du-Presbytere.JPGA l'alignement (interdit!), une annexe, à côté d'un four(Chemin du Pâtis).















                                                 Réfection 2009 du mur du presbytère (partie, exclue du magazine communal!)

A.Pény

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 10:26

Le thème de ce nouvel article tente de relier la légitimité de l'action publique(intérêt général) et la légalité des actes municipaux, quotidiens ou collectifs.
Quelques évènements et constats récents m'ont incité à mener cette réflexion : la réunion publique sur la soi-disant"sécurisation des villages", l'accord de permis de construire, le traitement différencié de demandes d'acquisition de terrains communaux, le busage d'un fossé d'exploitation, l'utilisation régulière et permanente de locaux communaux, ...

 


La sécurité n'a pas de prix, mais elle a, en plus, un coût. Depuis la réunion publique du 01 octobre 2009 sur la fantasmatique "Sécurisation de Trois Villages", nous connaissons la facture, que régleront les contribuables (jusqu'à 650 000 €,une paille!). De plus, face aux objections, reprises par certains participants : difficultés de stationnement pour les riverains et leurs visiteurs, dangerosité évidente du positionnement des chicanes, ...Madame le Maire a sorti un argument "massue" (Ouest-France)  : " Nous savons que même si cela ne fait pas plaisir à certains, nous le ferons, parce que nous défendons l'intérêt général". Avec ce genre de déclaration, circulez, il n'y a plus rien à voir.

Et, pourtant, tous les responsables de l'action publique devraient, modestement, s'interroger sur ce qu'est vraiment l'intérêt général, opposé aux égoïsmes particuliers, certes, mais qui doit s'inscrire dans une démarche prospective, transparente, lisible et ouverte à la critique constructive.


s
Chaque pétitionnaire de permis de construire connaît la difficulté de compréhension et d'appropriation du réglement d'urbanisme, acté dans un Plan Local d'Urbanisme.
Aussi semble-t'il indispensable, que pour ses propres constructions, la commune soit irréprochable dans l'instruction et la délivrance de ses permis de construire!
Le permis de construire de la nouvelle salle spécialisée de sports, déportée à l'Est de la Salle de la Fontaine (au mépris d'engagements antérieurs) pourrait ne pas être conforme à l'esprit et  à la lettre du réglement du P. L. U. ( deux  articles seraient " interprétés", avec des schémas "manipulés" ).

Selon que vous serez puissant ou misérable, ....disait , déjà, La Fontaine, et , en 2009, à Besné, l'on pourrait ajouter : "Vous disposerez, gratuitement de 180 m² de terrain communal (La Savinais) ou vous paierez, pour 48 m² de terrain communal (La Graffinière) 480 €, en plus des frais d'enquête publique, de commissaire-enquêteur, de bornage et d'acte notarié". Cette deuxième procédure est correcte et conforme aux pratiques de mes mandats successifs.

Interrogation, aussi, lorsque l'on constate le busage (aux frais de qui?) d'une partie de fossé d'exploitation communal (ZD 32), pour faciliter, légitimement, le travail de l'exploitant.
Où sont l'information et la  délibération du conseil municipal, où est la convention, qui fixerait les conditions de cet usage privatif?
L'insécurité juridique rejoint le sentiment d'inéquité (cf. La Fontaine).

L'usage exclusif, et non temporaire, de locaux scolaires par deux associations , en lien avec l'école publique, nécessiterait une convention d'utilisation, après avis du Conseil d'école.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales, certains songent à l'institution d'un permis d'élu, mais ce serait revenir au suffrage censitaire.


A.Pény
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 10:24

Samedi dernier, 17 octobre, Madame le Maire dévoilait , au Bois Divais, avec le Président de l'association "Vendée Militaire", une plaque commémorative, honorant le courage de Cyprien Lesage,charpentier.
Celui-ci, en avril 1794, accueillait la Marquise Marie Louise Victoire de Donnissan, veuve de son cousin, le Marquis de Lescure, général de l'armée catholique et royale , décédé le 4 novembre 1793 des suites de ses blessures, lors de la prise de Cholet, ainsi que sa mère, la Marquise de Donnissan.
Trop peu de Besnéens ont assisté à cette simple et  émouvante cérémonie, puisqu'en plus des trois élus et de quelques habitants du village, seules trois personnes y participaient. Et pourtant, cette période révolutionnaire a marqué la paroisse et la commune de Besné, car les habitants furent remarquables de courage et de fidélité à leurs convictions : en cinq années , aucune dénonciation et un soutien sans faille à ceux qui se battaient pour leur foi et pour la liberté!



Quelques éléments d'histoire locale  de cette période , que les membres de l'association auraient aimé (certains me l'ont dit), rappeler par leur hôte, plutôt qu'une lecture de la fiche de présentation de la commune de Besné, sur le site officiel de la CARENE (je pourrais réclamer des droits d'auteur!). 
      Accueilies à Prinquiau, à la suite de l'écrasement de la " Grande Armée catholique et royale" , à Savenay (22 décembre 1793), d'abord au château de l'Escuray, puis à la ferme de la Grée, ensuite chez le Maire Billy, puis à la Mélinais, chez Julien Belliot, les deux marquises, denoncées par un soldat républicain (sans doute un soldat vendéen "retourné"), durent changer de lieu de cache et vinrent, ainsi, à Besné.
   Dans la nuit du 19 au 20 avril 1794, la Marquise de Lescure accoucha, dans une cabane, de jumelles, après s'être cachée, dans un sillon d'un champ de blé, de la Bonnelière, sous la pluie, une partie de la nuit.
 En août 1794 (le 23), la garde nationale et les républicains d'Er, cherchaient  toujours les marquises de Donnissan et de Lescure, lorsqu'ils arrêtèrent, au Clos des Pruniers(village de Treffier),  le prêtre réfractaire de Besné, Augustin Davy.

Suite au vote(12 juillet 1790) de la constitution civile du clergé,  un décret du 26 novembre 1791 exige de tous les fonctionnaires (dont les prêtres) un serment d'adhésion et de fidélité.La municipalité, en phase avec la population, envoya une protestation (19 janvier 1792), qui n'eut aucun effet.
Le vieux curé Couvrand(74 ans), bien que réfractaire, se rendit à Nantes (décret départemental du 9 décembre 1791), où il mourut noyé, en Loire, le 16 novembre 1793.
Son vicaire, Augustin Davy, resta au milieu de ses paroissiens, déguisé en paysan, se traînant de village en village, célébrant, en plein air , dans des granges ou à l'oratoire de Saint-Secondel(chargé d'histoire!).Il se cachait, aussi, dans le fameux "Gros Chêne", du Bois-Divais.

Le lendemain de son arrestation, il fut fusillé au Nord de l'église paroissiale de Savenay. Suprême injure, les bourreaux lui creusèrent une fosse, à l'entrée du cimetière,et ceux qui y pénétraient, foulaient, aux pieds, sa tombe.

Gwennenid atao

A. Pény 
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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 13:22

 


Le 14 octobre 1979, la municipalité de M. René Chatal (Maire entre 1977 et 1983), inaugurait l'école Marcel Pagnol, encore improprement désigné  "Groupe Scolaire" (à l'origine, il était prévu une école maternelle, avec l'école élémentaire, et non les seules classes maternelles, au sein d'une école primaire!).
La genèse de cette nouvelle école communale mérite quelques développements, qui pourraient être utiles aux Besnéens, intéressés par leur commune.

Avant la construction de "Marcel Pagnol", la commune connut jusqu'à trois écoles publiques, sur son territoire : la première, l'école des garçons, construite avec la mairie, sous Napoléon III, en 1863, la seconde, l'école des filles, construite au début du vingtième siècle (1907?) et ensuite l'école de village, aux Pierres Blanches, encore présente dans la mémoire d'anciens élèves, qui en ont connu la fermeture (dans les années 50).
Longtemps( jusqu'en 1975), la fréquentation des écoles privées (garçons et filles), fut plus importante(sauf en 1991: 136 et 131)  que celle des écoles publiques.Le nombre important de constructions nouvelles par des nazairiens, dans la décennie 70 (220 permis en dix ans!) fit exploser les effectifs scolaires "publics", accueillis dans deux classes, à la mairie-école, et quatre classes, dont deux modulaires, à l'école "rouge" (à cause de la couleur de ses tuiles).
La municipalité de Jules Tual (Maire de 1971 à 1977), réalisa l'acquisition amiable (jusqu'à 8F/m², soit plus de 5 €/m², valeur 2008), des terrains nécessaires à la construction d'un "Groupe" et laissa le soin à ses sucesseurs de mener à bien la construction.

L'affaire fut, assez rondement,  menée par la nouvelle municipalité, puisque moins de deux ans et demi après son installation, en mars 1977, l'école ( ainsi que le restaurant scolaire municipal) était ouverte, avec sept classes, à la rentrée 1979.

Si la municipalité disposait de la quasi-totalité de l'assiette foncière, par contre les réserves financières étaient proches de zéro : en 1977, 78 et 80, les impôts communaux augmentèrent de 40% (et seulement de 17%, en 1979!).
L'opération globale de construction s'éleva à un peu plus de 3 Millions de Francs(soit 1,4 Million d'euros, valeur 2008), dont 489 000 Francs (soit 215 000 €, valeur 2008), pour le parking (les deux logements de fonction, pour les directeurs, ne furent pas construits). 
La commune emprunta, sur 30 ans, à 11,75% 1,776 Million de francs et sur 20 ans , à 10,25%, 489 000 Francs.

Deux ans seulement après son ouverture,à la rentrée 1981, avec 219 élèves, une huitième classe fut ouverte, en utilisant la salle polyvalente des classes élémentaires, ce qui amena la municipalité à envisager la construction de deux classes supplémentaires (une élémentaire et une primaire). Ce fut le premier investissement (182 000 €, valeur 2008) que je réalisais, comme nouveau Maire (en 1983).
Ce ne fut pas le dernier, puisque, entre 2007 et 2008, quatre classes supplémentaires et des sanitaires "handicapés" (402 000 €, valeur 2008) s'ajoutèrent à l'existant.

La maintenance de l'école, avec le remplacement de la quasi-totalité des ouvertures et de la couverture(250 000 €, valeur 2008), ainsi que son équipement modernisé et attractif, furent les soucis permanents des municipalités, que j'ai dirigées.

Compétence première des communes, l'école mérite tout l'intérêt et toute l'attention des élus : les parents sont, aussi, là, pour leur rappeler ce devoir.


Gwennenid atav.

A.Pény
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 06:21

Avec un premier article, le 30 septembre 2008 (précédé d'une page d'annonce, le 15 septembre 2008)  le présent blog atteint son premier anniversaire.C'est l'occasion de communiquer aux internautes fidèles, et de plus en plus nombreux, un premier bilan de fréquentation et de faire le point, sur l'avenir de ce choix de communication.

Quelques chiffres, pour apprécier l'audience : en un an , au 30/09/09, le blog  a franchi, de peu, la barre des 1000 avec 1027 visiteurs uniques ; la journée "record" de visite fut le 14 juillet 2009 (après le défilé, comme en Chine!), avec 11 visiteurs et 58 pages lues ; le mois de juillet fut aussi celui du record de visiteurs,165,  et de pages lues : 361, sur un total annuel de 1828 pages.

En cohérence avec l'objectif initial, le fond des articles s'est, essentiellement, intéressé aux perspectives à moyen et long terme de notre commune, sans ignorer le passé, qui souvent éclaire l'avenir.
Cette approche rigoureuse , a trouvé un public de qualité, puisque les articles les plus ardus (tels ceux sur  l'analyse du Plan Pluri-annuel d'Investissements) sont, aussi, les plus lus.
Cela conforte le choix d'une ligne éditoriale, qui fait appel à l'intelligence et à la raison, plus qu'au voyeurisme et à la polémique de bas étage!

Aussi, dès aujourd'hui, je vous donne rendez-vous pour une série continuelle d'articles, en lien direct, avec le devenir de notre commune, qui demeure, pour moi, et un sujet d'intérêt et,  surtout,  une passion.
 
                                                                                                                          

                                                       
Gwennenid atav

A.Pény

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 13:14

  

 A l'occasion de la séance publique du conseil municipal du 25 septembre 2009, le "patron" de l'opposition  s'est heurté au refus de la municipalité de soutenir et d'organiser une signature publique de pétition, contre la transformation du statut de la Poste en Société Anonyme.
   La majorité et Madame le Maire avaient encore, en mémoire, la rude confrontation , que j'ai menée, pendant plus de sept ans, avec la Poste, pour maintenir une présence postale identifiable, au travers d' un local spécifique et obtenir une juste contribution de l'établissement public. 
  La convention, signée en 2005, contre l'avis de l'opposition, qui faisait de la surenchère et de la démagogie, permit à la commune de percevoir 983 €/mois (actuellement , ce n'est plus que 855 €/mois !) pour le fonctionnement de l'agence postale communale. 
  Ci-joint un communiqué de ce jour (30 septembre 2009), qui a le mérite de dénoncer, clairement, les dessous d'une manipulation.
  A Besné, nous l'avions, déjà, compris.
 

    

Fédération CFDT Communication, Conseil, Culture 47-49, avenue Simon Bolivar – 75950 Paris Cedex 19

9t0929 SEPTEMBRE 2009

Statut de La Poste

La démagogie en action

A l’été 2008, le Président de La Poste proposait au gouvernement de transformer le statut actuel de La

Poste en Société Anonyme avec une ouverture du capital aux actionnaires privés à hauteur de 20 %. La

CFDT s’est exprimée, aussitôt cette annonce faite, pour dire son refus de privatisation induite par le

projet Bailly.

La CFDT a rappelé son attachement à ce que La Poste demeure un établissement public, non coté en

bourse, avec un financement exclusivement public.

Votation, référendum et après?

A question simpliste, réponse simpliste.

Aujourd’hui, un comité organise une " votation dite populaire " vraiment

populiste et pose une question fermée

, oui ou non à la privatisation de La Poste.

Dès maintenant nous pouvons annoncer, même avec un faible nombre de

votants, la victoire du non…

et après !!!

Quid des vraies questions ?

 

Des questions restent en suspens depuis des

années : le financement des missions de service public, la capacité de

développement de La Poste confrontée à l’arrivée de la concurrence en 2011, la

dématérialisation du courrier et son corollaire la baisse des volumes, nos modes

de vie, nos changements de consommation, bref tout ce qui impacte

directement l’emploi des postiers.

Contre le statu quo

Pour la CFDT, elle n’est pas la seule à le dire, le statu quo n’est plus possible. La

Poste a un impérieux besoin de "fric". C’est un constat partagé par celles et ceux

qui ont un minimum d’objectivité et de pragmatisme. L’entreprise publique, à

laquelle les français sont tant attachés, doit pouvoir affronter avec plus de

sérénité les mutations (technologiques, sociétales, environnementales), sans

précédent, de la décennie à venir.

La CFDT exige dans la loi des garanties fortes capables d’assurer:

·

Un avenir à La Poste et aux postiers.

·

Le financement pérenne des missions de service public qui lui sont

assignées par la loi.

·

Des améliorations statutaires pour les postiers.

Oui au débat sur l’avenir de La Poste !

Si nous ne sommes pas surpris du positionnement de l’extrême gauche,

aiguillonnée par le « p’tit facteur » qui répète, à qui veut bien l’entendre, que :

«…de l’argent, il y en a !»

. Le "suivisme" du parti socialiste et de bien d’autres,

par contre, nous laisse totalement dubitatifs pour ne pas dire perplexes. L’avenir

de milliers de postier(e)s ne mérite pas d’être traité avec une telle

inconséquence. Notre représentation nationale (sénateurs et députés) doit en

débattre au Sénat et à l’Assemblée Nationale !

Des évolutions

incontournables

Les politiques qui se

sont succédés au

gouvernement

n’ont jamais donné

à La Poste les

moyens d’assurer

son avenir (à

l’exception notable

de Michel Rocard

en 1990)

Aujourd’hui, nous

sommes au pied du

mur ; les échéances

sont là,

incontournables.

2011, c’est

demain !

S’ils ne dotent pas

La Poste des

moyens nécessaires

à son

développement et

à l’emploi des

postiers, les

parlementaires

devront en rendre

compte aux

postier(e)s comme

aux français(e)s

qu’ils représentent.

Pour la CFDT, l’avenir de La Poste et des postiers

vaut mieux qu’un référendum



 

 

  A.Pény

 

 

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Profil

  • Pény Alain
  • Premier adjoint (1981-1983) puis Maire de la commune de Besné(1983-2008), Conseiller régional (1986-2004), Conseiller municipal d'opposition de Pornichet (2011-2014), je souhaite, avec le point de vue de Sirius,aider à comprendre les enjeux de l'action publique

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