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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 10:04

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A la suite de l'élection municipale de 1989, certains habitants facétieux avaient illustré la photo du groupe des candidats de l'opposition, une  fois  de plus sanctionnés par le suffrage universel, par le titre du film de R.Lamoureux, aux rebondissements fort divertissants.

Depuis deux ans, le même triste (pour la démocratie et le débat), constat s'impose : l'opposition municipale a appareillé sur un "Vaisseau-Fantôme".

 

 Par définition, l'opposition occupe le Ministère de la Parole, à défaut de pouvoir agir et gérer les affaires communales. Il est vrai qu'elle a coutume de pointer une différence d'appréciation, lors des conseils municipaux, que la localière se fait un devoir de répercuter, par souci d'équilibre politique.

Mais, si vous consultez le blog de l'opposition, auquel renvoie , régulièrement, le quotidien régional, vous constatez un vide sidéral (aucun article, pendant trois à quatre mois*, et une fréquentation nulle).

 

 

Il est vrai qu'il n'est pas simple de dénoncer l'augmentation de plus de 7%

 (5,8% par Mme le Maire et sa majorité et 1,2% par l'Etat) des impôts communaux, après avoir refusé tous les budgets, entre 2001 et 2008, qui, eux, respectaient les contribuables-citoyens, en n'augmentant pas les taux des impôts-ménages.

 

Sans vergogne pourtant,  l'opposition, sous la responsabilité de Mme le Maire, directrice de la publication municipale (Spécial Budget 2009), dénonçait les "années de plomb".

 

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A.Pény

 

 

*(10/07/2010).Pour être complet, le blog de l'opposition s'est fendu d'un commentaire , sur le conseil municipal du 28 mai 2010, le 09 juillet 2010 : aussi réactif qu'un gastéropode !

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 11:03

A l'occasion des voeux à la population, le 08 janvier 2010, Madame le Maire annonçait qu'elle n'avait pas abandonné l'idée fixe de la réalisation d'une maison médicale, pour "fidéliser" le médecin et, accessoirement, pour satisfaire les souhaits des infirmières, qui recoivent, dans leur cabinet, une demie-heure par jour.

Bien sûr, cela n'intéressait pas le dentiste et les kinésithérapeutes, mais notre édile avait omis de le dire.

Heureusement que les Besnéens ont passé l'âge de croire au Père Noël, car ils auraient subi une nouvelle déception (avant celle de voir leurs impôts augmenter fortement, en 2010!)

Père Noël

 

Après avoir promis d'installer le nouveau médecin, dans un local modulaire, à l'emplacement des anciens ateliers municipaux (avec une modification du Plan Local d'Urbanisme à la clé), la municipalité a subventionné, indirectement, son activité à hauteur de 7500 € (sans contrepartie conventionnelle).

 

N'oublions pas qu'en réunion publique (le 31 mars 2009), Mme le Maire avait insisté sur le fait qu'une maison médicale, au sein de la Z.A.C. des Hameaux du Parc, serait un élément beaucoup plus attractif qu'un centre culturel. Elle en remettait une "couche", le 08 juillet 2009, en évoquant un transfert éventuel de la pharmacie, au sein de cette zone (au détriment du bourg, déjà faiblement fréquenté!).

 

C'était, aussi, oublier que le réglement (article AU1a2) de la zone ne permet, outre les habitations, que des équipements publics ou d'intérêt collectif, ce qui n'est le cas ni d'un domicile collectif (hors  compétence communale), ni d'une maison médicale (avec une activité libérale).

 

La transformation du presbytère en maison médicale, vieille idée de Mme le Maire, ne serait plus à l'ordre du jour, avant deux ans (dégradation des finances communales oblige!).

Cela permettra le temps de la réflexion et du débat indispensable pour savoir si nos concitoyens acceptent de voir, ainsi, utilisées leurs contributions fiscales!

Temple

                                                        Les Marchands du Temple 

 Gwennenid atao

 

 

A.Pény

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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 09:31

Le prochain conseil communautaire de la C.A.RE.N.E., le 07 avril 2010, devrait adopter le programme- horizon 2017-d'extension des réseaux d'assainissement collectif et semi-collectif * .

Les secteurs des dix communes, non retenus dans ce programme,  seront voués à l'assainissement non-collectif, et déjà les propositions, étudiées en commission des "Grands services publics"font grincer quelques dents!

Assainissement
Sur un projet, estimé à quinze millions d'euros, la ville de Saint-Nazaire se verrait attribuer sept millions,Pornichet six cent mille euros (en excluant le secteur des Forges!), Donges huit cent mille euros, Saint-André, seulement trois cent mille euros!
Avec ces propositions, l'ambiance risque d'être chaude, car aucun maire ne souhaite revenir quasi-bredouille, devant ses concitoyens.

Besné tirerait son épingle du jeu, avec un programme à hauteur de un million sept cent mille euros, à comparer au  million cent cinquante cinq-mille  euros (valeur 2003) du Plan de zonage d'assainissement , adopté par le conseil communautaire , le 23 mars 2004.En intégrant l'actualisation de l'estimation, cela représente 25% de travaux supplémentaires et 40 logements supplémentaires, en assainissement semi-collectif.Où seront-ils situés?

La transparence voudrait que l'information publique , préalable à la décision communautaire, soit présentée à nos concitoyens, pour débat,car tous sont concernés par les conséquences financières des choix publics.

 Après avoir été pionnière(en 2006) pour le diagnostic des installations d'assainissement non-collectif, notre commune se doit de rester exemplaire.

Gwennenid atav


A.Pény

 

* Info du 02 avril :  Ce point a été retiré de l'ordre du jour prévisionnel du 07 avril 2010 et reporté au 22 juin 2010, sans doute à cause des réticences de plusieurs maires (y-aurait'il du gaz dans les eaux usées de la CARENE?)

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 10:13

L'adoption de l'avant-projet sommaire de la Salle des Fêtes a consacré la prééminence du bois : non pas à cause de l'habillage "bois", naturel, plutôt que simili-imitation, comme le préconisait l'opposition, ni à cause du mode de chaudière, un moment évoqué, pour être mieux écarté, mais à cause d'une expression des architectes, approuvée par les élus, qui ont, largement, utilisé la langue de "bois".Jugez-en :

N2417_WEB.jpg                                                       Terrain d'implantation de la Salle des fêtes
                   
L'implantation de la Salle des fêtes (en bois), "permettrait" de faire la liaison urbaine entre la zone d'activités, aux nombreux bâtiments métalliques, et la future zone d'habitat, aux matériaux classiques.De plus, la salle s'ouvrirait sur le jardin et la Chapelle Saint-Second, dont la construction remonte à près de quatre siècles (avant 1640).
N2415_WEB.jpg                                                       A l'Est proche de la Salle des Fêtes

La raison essentielle de l'abandon d'une implantation, dans la Z.A.C. des Hameaux du Parc, était non pas le coût du foncier (provisionné à hauteur de 500 000 €, en février 2008), mais les éventuelles nuisances, créées par une Salle des fêtes, qu'auraient dû supporter les habitants.Il est vrai que Madame Le Maire n'avait pas apprécié d'être rappelée au règlement de la Salle Familiale, par un proche riverain, à l'occasion d'une soirée privée, qu'elle organisait!

Chapelle_WEB.jpg                                         Les révolutionnaires de 1793 n'ont pas fini le travail !

Dans la présentation "langue de bois", la future zone d'habitat dite de Saint-Second est citée et n'a pas, encore, disparu du discours officiel. Du coup, quand doit-on croire la municipalité, dont les contradictions apparaissent, clairement?

A.Pény

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 19:04


Sénat                                                 Hémicycle du Sénat

Le Sénat a adopté, le 04 février 2010, par 174 voix contre 155, la "petite" loi, concernant la réforme "Sarkozy" des collectivités locales. Cela constitue la première loi, inscrite dans une longue démarche, selon la note du Ministère de l'Intérieur :

L'ARCHITECTURE ET LE CALENDRIER DE LA RÉFORME

Le volet institutionnel de la réforme s'appuie sur quatre projets de loi :

·                                 projet de loi de réforme des collectivités territoriales,

·                                 projet de loi relatif à l'élection des conseillers territoriaux et au renforcement de la démocratie locale,

·                                 projet de loi organique relatif à l'élection des membres des conseils des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale,

·                                 projet de loi organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux.


Ces différents textes ont été présentés au Conseil des ministres le 21 octobre 2009. La première lecture du projet de loi de réforme des collectivités territoriales a été adopté par le Sénat (04 février 2010).

Viendra ensuite, dans un deuxième temps, le chantier majeur de la clarification des compétences. Le projet de loi relatif à la réforme des collectivités territoriales prévoit, en effet, que dans un délai d'un an à compter de la promulgation de cette première loi institutionnelle une seconde loi traitera de la question des compétences, en précisant celles des départements et des régions. Cette réflexion, prenant la forme de groupes thématiques et transversaux et associant parlementaires et associations nationales d'élus, se tiendra au premier semestre 2010 pour un bilan d'étape à l'été 2010.

Cette démarche rejoindra enfin celle sur les finances des collectivités territoriales. Plusieurs « clauses de revoyure » sont, à cet égard, prévues par la loi de finances pour 2010, afin d'ajuster la réforme de la taxe professionnelle et la répartition du nouveau panier de ressources des collectivités territoriales, au vu des simulations complémentaires qui seront effectuées.

Pour la première fois, en 2010, une triple réflexion sera ainsi menée sur les institutions, les compétences et les finances locales afin de garantir la cohérence de la réforme.


Conseil Communautaire

 Article 3:
 Le nombre et la répartition des délégués sont établis :

« – soit, dans les communautés de communes et les communautés d'agglomération, par accord des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes intéressées représentant la moitié de la population ou de la moitié des conseils municipaux des communes intéressées représentant les deux tiers de la population. Cette répartition tient compte de la population de chaque commune. Chaque commune dispose d'au moins un siège et aucune commune ne peut disposer de plus de la moitié des sièges ;


« – soit selon les modalités prévues aux I et II du présent article. 

 I. – Dans les métropoles et les communautés urbaines, et, à défaut d'accord, dans les communautés de communes et les communautés d'agglomération, la composition des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale est établie par les II, III, IV et V du présent article selon les principes suivants :

« 1° L'attribution des sièges à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne aux communes membre de l'établissement public de coopération intercommunale, en fonction du tableau fixé au II, garantit une représentation essentiellement démographique ;

« 2° L'attribution d'un siège à chaque commune membre de l'établissement public de coopération intercommunale assure la représentation de l’ensemble des communes.

« II. – Chaque organe délibérant est composé de délégués dont le nombre est établi à partir du tableau ci‑dessous.« – soit selon les modalités prévues aux I et II du présent article.

 

De 100 000 à 149 999 habitants

48



En absence d'accord politique (au plus tard en juin 2013), sur le nombre et la répartition des délégués communautaires par commune, Besné n'aurait plus qu'un représentant au Conseil de la C.A.RE.N.E.

 

Commune Nombre de délégués
   
Besné 1
La Chapelle des Marais 2
Donges 3
Montoir 3
Pornichet 6
Saint-André 3
Saint-Joachim 2
Saint-Malo 1
Saint-Nazaire 23
Trignac 4
   
 


A.Pény

Total : 48

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 18:09
rp-accueil

A l'occasion des élections municipales de 2001, j'avais présenté à la presse locale  notre  projet  de développement communal , ainsi que nos  ambitions pour Besné.Parmi les éléments quantitatifs et  chiffrés, j'avais énoncé le pari  partagé de voir la population s'accroître, sensiblement, après vingt années de maintien, entre 2062 et 2031 habitants, pour atteindre, au moins 2500 habitants, en 2010.
 Cette affirmation avait surpris les correspondants de presse et avait, aussi, interpelé le responsable du cabinet, qui nous a accompagnés, dans la révision du Plan Local d'Urbanisme.

Au vu du chiffre officiel de la population municipale 2010, correspondant au 01 janvier 2007, soit 2338 habitants, le chiffre de 2500 sera, largement, dépassé, lors du recensement général de la population de Besné, actuellement en cours.

J'ai indiqué à  l'agent recenseur, rencontré récemment à notre domicile,  que j'estimais à
                980 (à 10 unités près) , le nombre de résidences principales,  et à
               2600 (à 20 unités près), le nombre de résidents , en population municipale (sans doubles comptes).

En cas d'erreurs sur cette estimation, je suis prêt à "manger" mon chapeau !


Gwennenid atav

A.Pény


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5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 09:28
Le diagnostic de quatre mille installations d'assainissement non-collectif aura été effectué, sur et par la Communauté d'Agglomération (via Saur-France), en plus de trois ans et demi ; c'est l'information du dernier (janvier 2010) Journal de la C.A.RE.N.E., qui laisse entrevoir des aides diverses, pour la réhabilitation des installations au "fonctionnement non acceptable".
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Evidemment, les quelque récalcitrants au diagnostic (une quinzaine sur Besné) ne pourront bénéficier de ces aides, et se verront "taxer" d' une majoration , dans la limite de 100%, par application de l'article L 1331-8 du Code de la Santé Publique (l'association"Réagir" pourrait avoir été de mauvais conseil!)

Ce devrait être une des préconisations de la sous-commission "assainissement non-collectif", présidée par Madame le Maire de Besné, mais ce ne sera pas la seule.

En effet, cette sous-com. devra aussi se prononcer sur les critères de participation financière de la C.A.RE.N.E, à la réhabilitation des installations au "fonctionnement non acceptable", ainsi que sur le programme d'extension du réseau d'assaissement collectif, d'ici 2020, qui définira, en creux, les zones d'assainissement non-collectif.

Et comme il est dit à Ajaccio, cela se corse!

En ce qui concerne les critères de soutien financier, actés dans une convention, d'une durée de trois ans, avec le Conseil Général, il s'agit de définir l'ancienneté de la propriété (problablement, cinq ans), ainsi que le taux de participation,  5 ou 10  %, du coût des travaux, pris en compte , s'ils dépassent 3000 €, jusqu'à un plafond de dépenses subventionnables de 15 000 € (TTC).
Le Conseil Général s'engage, lui, sur 10%.Cette aide conjointe est conditionnée aux ressources du ménage-propriétaire, qui ne doivent pas dépasser le plafond majoré des aides de l'Agence Nationale d'Amélioration de l'Habitat, soit, en 2010,  pour un Revenu Fiscal de Référence 2008 (impôts 2009) de 17 211 €, pour une personne seule, de 25172 €, pour un ménage de 2 personnes, de 35 366 €, pour un ménage de 4 personnes, ....

La C.A.RE.N.E envisagerait une contribution globale de 300 à 350 K€, sur quatre ans, et laisserait aux communes, le soin de compléter le dispositif de soutien, sur les ressources communales.

Le fonds de Soutien à la Réhabilitation de l'Assainissement Non-Collectif  (le S.R.A.N.C.!), que le conseil municipal de Besné a créé, sur mon initiative, le 21 février 2008, pourra devenir opérationnel et concerner, pourquoi pas, les "exclus" de l'aide Conseil Général-C.A.RE.N.E., qui payent, aussi, des impôts!

Leur nombre pourrait exploser, car l'actualisation des "Schémas d'Assainissement" risque de diminuer les zones d'assainissement semi-collectif (pour les villages).
Pour Besné, la sous-com. serait saisie d'un projet qui réduit de trois à un, le nombre de secteurs assainis, par le "semi-collectif".
Le secteur "Gros Chêne, Graffinière" serait sauvegardé et étendu à l'"Avignon" et au "Guély". Par contre, "La Massonnais" passerait à la trappe, ainsi que "La Touche".

Ce dernier secteur pourrait être rattrapé par une extension vers la" Nicolais", la "Sageais" et la  "Criaudière des Vignes", avec un bac à sable (4m², par équivalent-habitant) au "Mortier"!
Encore faudrait-il que des travaux routiers, dits de sécurisation, ne viennent pas contrecarrer cette hypothèse.


Gwennenid atav


A.Pény
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 11:41
Objet de la modification du Plan Local d'Urbanisme, actée le 18 décembre 2008, la zone AU2a de la Gériais , devenue la zone UD, a fait, pour l'essentiel, l'objet d'un permis d'aménager, le 04 décembre 2009, au bénéfice (c'est le mot pertinent) de la société Francelot et de son associée, promoteur, Khor.
nb de lots
Cette société, l'une des toutes premières de France (première ou deuxième), pour l'aménagement de lots, devrait réussir un "coup", sur Besné!

Les éléments du dossier

       1. La société Francelot prend en charge, financièrement et matériellement,  une grande partie de la modification du P.L.U.,en suggérant, fortement, des règles, qui lui sont favorables, pour optimiser la charge foncière.Le projet, soumis à l'enquête publique par Madame le Maire, prévoyait (article UD6) la possibilité d' implantations à l'alignement, au mépris du bâti du village de la Gériais, et par mimétisme avec le centre-bourg.Sur ma suggestion, le commissaire-enquêteur a demandé , comme en zone UB, que l'implantation soit au, minimum, à cinq mètres de l'alignement!

      2.Le projet soumis à l'enquête publique prévoyait une entrée-sortie du lotissement par une chaussée de quatre mètres de largeur; là-aussi, sur mon observation, l'accès à la Route de Saint-Nazaire est sécurisé par la réalisation d'un rond-point de vingt et un mètres de diamètre.

      3. Le projet initial faisait, totalement, l'impasse sur l'aspect hydraulique , sur l'évacuation des eaux pluviales, dans un contexte de proximité des marais! Une déclaration préalable à la préfecture devient nécessaire.

       4. Le nombre de logements sociaux n'est pas le même , dans le dossier de demande de permis d'aménager (huit) et dans la communication officielle de Madame le Maire (neuf!).

DSCN2547 

Les lacunes et les risques
 
   1.La voie principale, Nord-Sud, reprend, pour partie, l'emprise du chemin rural (ZT 33, 1580 m² ), que Madame le Maire a décidé de mettre , gratuitement, à disposition de Francelot, dans le cadre d'une soi-disant convention, non soumise au conseil municipal! Outre le fait de ne pas "associer" le conseil municipal, il est, pour le moins curieux, que du terrain communal gratuit soit, ensuite, vendu à des particuliers au prix de terrains constructibles (la chaussée future, destinée à être remise à la commune est moins large que le chemin rural actuel). Une cession directe et préalable à l'aménageur, au prix estimé par le service des domaines (France Domaine) serait, nettement, préférable.

    2.La densité de constructions dépasse, largement, les obligations du schéma de secteur de la C.A.RE.N.E. (15 logements à l'hectare). Or, pour 23 116 m² de surface de  lots privatifs, l'autorisation concerne 46 ou 45 logements, soit 20 ou 19 logements à l'hectare.Les 10 ou 11 logements supplémentaires, c'est tout bénéfice pour l'aménageur et le promoteur!

   3.Madame le Maire s'est, déjà, engagée, à reprendre, même pas sous réserve d'inventaire, les 6 048 m²d'espaces communs (voies, noues,bassin à sec, fossés, aires de jeux, stationnements communs en pierres et terre, ...) à la première demande.

   4.La réalisation du rond-point, par la commune, a fait l'objet d'un désengagement de la C.A.RE.N.E., et d'aucun engagement écrit de Francelot!

CA

Espérons que la convention avec Francelot (enfin!), qui doit être adoptée le 05 février 2010(conseil municipal), permettra de défendre les intérêts légitimes de la commune, et que ne se joue pas un remake du "Loup et l'Agneau".
 
Gwennenid atav

A.Pény
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 15:31

P Blanches(1)
               Les Pierres Blanches

Grâce à la sagacité et au professionnalisme d'une journaliste de la rédaction nazairienne de P. O., nous savons , depuis, le 23 décembre 2009, que le cabinet Girus a rendu sa copie au Conseil Général, sur la problématique du traitement des déchets, dans l'Ouest de notre département breton.
Et, comme le disait La Fontaine, lorsque la bise fut venue, la C.A.RE.N.E. se trouva fort dépourvue, et prise à contre-pied !

En effet, si le Conseil Général a élaboré un Plan Départemental de gestion des déchets ménagers(approuvé en décembre 2002), il ne préconisait pas la mise en oeuvre de grandes orientations, et prévoyait, pour le Nord-Ouest, un CSDU(Centre de Stockage de Déchets Ultimes) , de classe 2 ou un traitement thermique (incinérateur).

La C.A.RE.N.E. , retoquée par le Préfet, pour l'implantation d'un C.S.D.U., à Donges-Ouest, près du canal du Priory, s'est adressée au Conseil Général, pour la tirer d'une impasse ; actuellement, les déchets ménagers, après tri volontaire, sont expédiés, pour l'essentiel, près de Laval (Mayenne) et le contrat avec Séché Environnement a une durée déterminée (jusqu'en 2012).
D'où l'impérieuse nécessité d'une filière spécifique de traitement et (ou) de stockage des déchets ménagers de la C.A.RE.N.E., la communauté Cap Atlantique ayant choisi de jouer "perso".

Et , c'est ainsi qu'apparaît, à Besné,  dans l'étude du cabinet Girus, une éventuelle I.S.D.M.N.D. (Installation de Stockage des Déchets Ménagers Non Dangereux), nécessitant un périmètre de quarante hectares, en respectant une distance minimum de deux cents mètres, par rapport aux habitations.

Kervé
                     Kervé

Madame le Maire dispose de ce rapport, et est marrie de sa publicité, dans la presse régionale.
Nous pouvons comprendre cette attitude, sans l'excuser, car il n'est rien de pire que de vouloir cacher les "choses", qui intéressent les citoyens!
Il est vrai que le village des Pierres Blanches, situé sous les vents dominants, est, directement, concerné par cette étude.

Ce serait dommage que ses habitants aient à en souffrir !


A.Pény
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 21:53
Déchets : deux sites, des doutes


Parution du 23 décembre 2009
A quoi sert l'étude lancée par le conseil général ? C'est la question que les élus de terrains se posent.

Le conseil général dans le cadre de son Plan départemental des déchets a lancé une étude en juin 2009, menée par le cabinet Girus. Avec l'objectif de repérer « des sites potentiels suivant des critères techniques », explique-t-on au service communication du Conseil général.Il a présenté l'intégralité de l'étude aux intercommunalités concernées lors d'une réunion du comité de pilotage. Il a bien précisé qu'il ne s'agissait « en rien de choix ou de préconisations du Département sur d'éventuels sites d'implantation mais seulement du dossier de présentation du travail d'un bureau d'études ». Le Département « n'a pas la compétence ; ce sera aux intercommunalités de prendre les décisions ».

Donges encore

A l'ouest du département, les espaces repérés ont fait grincer des dents ou rire jaune. Les pistes sorties de l'étude en Presqu'île sont au nombre de quatre : à La Turballe, Herbignac, Guérande et La Baule. Et dans la cité médiévale, c'est sur le site du Petit Séminaire que le bureau d'études verrait bien un incinérateur.Sur le territoire de la Carène, deux zones ont été repérées à Besné et à Donges. Seuls Sylvie Cauchie (maire de Besné) et Olivier Richard ont eu connaissance de ces données. Ce « travail préliminaire » n'a pas encore été présenté à la commission des Grands services publics de la Carène. « Dans l'état actuel des choses, on n'en pense rien sinon que l'étude ne vaut pas grand-chose », lâche Olivier Richard, vice-président de la Carène.

Faiblesse

Cap Atlantique a refusé tous les sites proposés disant qu'ils n'ont pas de problème puisqu'ils viennent de signer pour six ans avec Veolia. « Quant à la Carène (nous avons un contrat jusqu'à fin 2012), elle s'attendait à une étude qui explore toutes les filières possibles, ce n'a pas été le cas », poursuit le vice-président. À titre personnel, il enfonce le clou : « l'exemple le plus flagrant de la faiblesse de cette étude est la proposition d'un site sur Donges, mitoyen de celui que la Carène avait retenu et qui avait été rejeté par le Préfet ». Bref le travail du cabinet fait tousser. « C'est le même qui nous avait déjà conduit à l'impasse qu'on a connue dans le précédent mandat ». La seule nouveauté dans ce dossier est la position de Françoise Verchère « qui n'est pas opposée à la valorisation énergétique mais qui craint une trop forte dépendance vis-à-vis de Véolia ».

M.V.P.

Qui a dit qu'il n'y a pas de fumée, sans feu?

A.Pény

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Profil

  • Pény Alain
  • Premier adjoint (1981-1983) puis Maire de la commune de Besné(1983-2008), Conseiller régional (1986-2004), Conseiller municipal d'opposition de Pornichet (2011-2014), je souhaite, avec le point de vue de Sirius,aider à comprendre les enjeux de l'action publique

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