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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 10:11

 

 Zorro

 

 

La conquête d'une municipalité peut transformer certains challengers en valeureux "chevaliers", défenseurs, non de la veuve et de l'orphelin, mais de la tranquillité, contre des hordes d'envahisseurs, venant de l'Est industrieux, pour peupler d'infâmes barres ou tours (c'est selon le coefficient de marée), plus communément , appelées HLM.

Avec sa fine lame et ses coups d'estoc, contre d'affreux constructeurs de nouvelles "Babel", le premier édile de Pornichet allait protéger les lobbies privilégiés, au travers d'un Plan Local d'Urbanisme, totalement revisité.

Deux ans plus tard, le masque tombe et les promoteurs deviennent indispensables, pour renflouer les caisses!

 

Un P.A.D.D. mis en défaut.

 

 Document stratégique pour la commune, le Projet d'Aménagement et de Développement Durable fixait un objectif annuel de croissance démographique(résidents principaux) de 1,2% et, corrélativement, une construction moyenne annuelle de 180 logements (résidences principales et secondaires).Qu'en est-il,en réalité?

Connue avec un décalage de trois ans, la population municipale a reculé de 10 502 à 10 466, entre 2008 et 2009 (soit - 0,34%) , le nombre de naissances décroissant de 90 à 56, entre 2008 et 2009, et le nombre de résidences principales, diminuant de 13 unités, selon l'INSEE (4983, au 1/1 2008, et 4970, au 1/1/ 2009) ! 

 

 

Une sur-densification camouflée.

 

A l'occasion de la deuxième modification du P.L.U., en moins de vingt-huit mois, le conseil municipal, sur mon insistance, a découvert ce que cache, réellement, un objectif de densité de constructions.

  Alors que dans le SCOT métropolitain, comme dans le schéma de secteur de la CARENE, la densité de constructions représente le nombre de logements par hectare privatif, déductions faites des espaces publics, des espaces communs et des voiries, dans le PLU de Pornichet, cette déduction n'est pas prise en compte ; or cela représente entre 18 et 20 % du foncier.

Cela signifie, par exemple, qu'une densité affichée de 40 logements à l'hectare est, en réalité une densité de 50 logements à l'hectare privatif!

Ainsi, les pires pourfendeurs de la densification, avant les élections municipales, deviennent les vecteurs d'une sur-densification!

 

Les promoteurs....en soutien.

La forte mobilisation des finances communales pour le Parc Paysager (6 Millions d'euros, net TTC), ne permet plus à la ville d'aménager, correctement, certaines voies, sauf en faisant appel aux promoteurs privés, dans le cadre de P.U.P. (Projet Urbain Partenarial), institué par la loi du 25 mars 2009.

Ceci explique la frénésie d'autorisations de constructions, sur l'avenue de Saint-Sébastien (623 logements prévus, sur un kilomètre de voie!) ou dans le Parc d'Armor.

Mais, triste retour des choses, en absence de projets de constructions, l'argent fait défaut.

M. le Maire , lors du dernier conseil municipal (10 mai 2012), a , en partie, avoué, qu'il n'y avait plus d'argent , pour aménager l'Avenue de l'Hippodrome(côté Sud) .Et, pourtant, une étude et une estimation de travaux (1,2 M€), avaient été actées par le Conseil Municipal ( 21 Septembre 2009).

 

Décidément, Zorro a ...perdu son masque!

 

A. Pény

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 15:35

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 Les magazines utilisent, à échéance presque fixe, des thématiques récurrentes, du type : les francs-maçons, les salaires des cadres, le prix de l'immobilier, la Toussaint, les marchés de Noël,le palmarès des villes, ......   Dans le langage spécialisé, cela s'appelle des "marronniers".

 La communication municipale de Pornichet n'échappe pas à cette dérive.  Exemples :

 

 Les emprunts suisses

 

 

 En quinze mois et cinq publications, les paroles d'élus de la majorité municipale ont ressorti la rengaine des emprunts suisses, mis en force, début 2003 et début 2005, sous la responsabilité de M. Lambert.

Leur toxicité est dûe, non à une formule ésotérique d'indexation des taux d'intérêts, mais simplement à la volatilité du taux de change du franc suisse, par rapport à l'euro.

Depuis début 2010, pour le premier emprunt, et début 2008, pour le second, les taux de change sont devenus défavorables ; cela signifie qu'avant ces dates, la commune de Pornichet était bénéficiaire de trimestrialités allégées.

Depuis, cela n'est plus le cas, mais la municipalité n'a pas géré, activement, sa dette suisse, préférant l'imprécation à l'action. Et pourtant, sur mon interpellation, en particulier, la municipalité connait l'incidence financière de remboursements anticipés, pour se dégager d'emprunts, dits "toxiques" (moins de 400K€, en septembre 2011).

A comparer à la plus-value, dégagée sur certaines cessions immobilières, pour laquelle la majorité n'a aucun mérite, ce montant est absorbable, sans difficultés financières majeures.

Si la municipalité n'agit pas pour l'intérêt bien compris de la commune, en remboursant , au moins l'emprunt le plus récent, cela veut-il dire qu'elle s'accroche au marronnier, pour l'agiter, jusqu'aux prochaines élections municipales : alors, ce n'est plus une ficelle, mais un ....câble!

 

 

 Les 3000 logements

 

 Si les Pornichétins ne l'ont pas entendu une fois, dans la bouche de M.le Maire, ils l'ont entendu , au moins 10 fois en cérémonie des voeux, en séances de conseil municipal, en réunions publiques, ...

Pour les heureux, qui se sont empressés de l'oublier, rappelons l'origine de cette expression : suite à l'élection municipale de 2008, et au rejet explicite du projet "Hippocampe", M. Batteux aurait dit à M. le Maire, selon ce dernier, "Que va -t'il advenir des 3000 logements , prévus au PLU de Pornichet ?.

 

 Outre que cette déclaration est restée privée et n'a, jamais, été confirmée par M. Batteux, la dernière modification du Plan Local d'Urbanisme, adoptée par la majorité municipale, le 10 mai 2012, inscrit 3061 logements, dans le projet de ville de M. Belliot.

 

( Extraits du document officiel)

 

Le total global est de :

Sites 1 à 6                                               969 logements  dont 197 logements sociaux

Secteurs de foncier libresen U               624 logements   dont 67 logements sociaux

Renouvellement urbain enUBe              600 logements   dont 120 logements sociaux

Renouvellement urbain en UAa et UAb 240 logements   dont  48 logements sociaux

Zone 2AU d’Ermur                                 628 logements   dont 126 logements sociaux

Total                                                       3061 logements dont 558 logements sociaux

 

 

 Sur la thématique du logement, M. le Maire devra abandonner son marronnier et changer d'arguties polémiques!

 

 

 Alain Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 11:48

 

 

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Le Mouvement du 22-Mars est un mouvement étudiant né le vendredi 22 mars 1968 à la faculté de Nanterre.

D'inspiration libertaire, son principal leader est Daniel Cohn-Bendit. Il se manifeste vers 21 h par l'occupation par 142 étudiants du huitième et dernier étage du bâtiment administratif, à la suite de l'arrestation de Xavier Langlade (décédé à Cuba le 15 janvier 2007) du service d'ordre de la JCR et de Nicolas Boulte (suicidé en 1975, futur membre de la Gauche prolétarienne) ancien secrétaire général de la JEC et secrétaire du Comité Viêtnam national, après le saccage, la veille, du siège de l'American Express, à l'angle de la rue Scribe et de la rue Auber, lors de la manifestation organisée par le Comité Viêtnam national (CVN) « pour la victoire du peuple vietnamien contre l'impérialisme américain » : la salle du conseil des professeurs est occupée toute la nuit. Daniel Cohn-Bendit, à la tête d'une délégation d'une vingtaine d'étudiants, vient l'annoncer à la fin du concert que l'Orchestre de Paris donne à l'amphithéâtre B 2 de la faculté[1]. Le texte d'un tract est voté dans la nuit[2] et une nouvelle structure de discussion est créée, le C.R.E.P.S. (Centre d'études et de recherches politiques et sociales[3]).

L'affaire a démarré un an et un jour plus tôt, le 21 mars 1967 lorsque les étudiants de Nanterre décident de manière spontanée d'investir le bâtiment de la cité universitaire réservé aux étudiantes[4], ce qui provoquera leur expulsion musclée par les forces de l'ordre — or à l'époque, et depuis le Moyen Âge, les forces de police n'ont pas le droit d'entrer à l'université — et la circulation d'une « liste noire » d'étudiants que les professeurs étaient invités à refuser à leurs cours, parmi lesquels Daniel Cohn-Bendit qui s'est même vu notifier une demande de quitter le territoire (ce qui finira par advenir : il ne participera qu'au prélude de Mai 68). Ce mouvement ne restera pas qu'un « parisianisme » et s'étendra à l'ensemble de la France où des lycéens « non politisés » se prévaudront du Mouvement du 22-Mars pour organiser des mouvements de grève dans leurs établissements.

Les étudiants de ce qui allait devenir le mouvement du 22-Mars passent une année à diffuser leurs idées sur la liberté sexuelle et sur les « névroses » qu'induit le manque de liberté dans ce domaine et dans d'autres. Lorsque le bruit court que Daniel Cohn-Bendit va être transféré dans une autre université, une grande grève est déclenchée par tous les étudiants anarchistes et/ou de gauche, comme ceux de la JCR. Sitôt Nanterre fermée par son doyen Pierre Grappin le vendredi 3 mai 1968, le mouvement se dirige vers la Sorbonne. C'est le début des événements de Mai 68.

Comme onze autres mouvements d'extrême gauche, le Mouvement du 22-Mars est dissous le 12 juin 1968 selon la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées. Il sera ensuite plus fortement politisé encore, trahissant peut-être ses origines potaches, perdant un peu de sa composante anarchiste et de son identité « nanterroise ». S'y grefferont alors des personnalités comme Serge July ou Félix Guattari. Une partie des éléments du mouvement proches du groupe anarchiste Noir et rouge collaborent ensuite au groupe conseilliste, Informations et correspondances ouvrières tandis que d'autres forment, avec des membres issus de l'UJC (ml), la Gauche prolétarienne. En firent partie Daniel Bensaïd, qui sera un des dirigeants de la Ligue communiste, puis de la LCR, avant de mourir en 2010, et Marie-France Pisier, alors étudiante à Nanterre et déjà actrice.

La saga du mouvement du 22-Mars a été racontée par l'écrivain Robert Merle, prix Goncourt, alors professeur d'anglais à la faculté de lettres de Nanterre, dans son roman Derrière la vitre, dont l'essentiel de l'intrigue se passe dans la résidence universitaire de Nanterre.

 

 

(extraits de Wikipédia)

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 14:40

 

Vide-poches

 

 

 

 

La proposition de Budget primitif (principal), présentée au conseil municipal du 9 février 2012, aux deux-tiers du  mandat, illustre les mouvements erratiques de la conduite des affaires municipales, depuis quatre ans.

Mais le cru 2012 restera comme, celui d’une année d’une baisse des impôts communaux, certes, mais en trompe - l’œil, d’une année de mobilisation insuffisante des marges financières et d’une année de consolidation, à haut niveau, de l’endettement.

 

    Une baisse des impôts en trompe l’œil

 

           En trois exercices, la majorité municipale aura réussi à prélever près de 800 000 euros supplémentaires, sur les ménages pornichétins.

      La baisse de 2% des taux 2012 ne compense pas, loin de là, les 3,5% d’augmentation des taux, imposés, en 2010. Cette évolution des taux s’est traduite  par + 324 181 €, cette année- là, et par effet report, + 334 474 €, en 2011, et 140 298 €, en 2012, soit, au total 798 953 €.

Pour rendre l’argent aux Pornichétins, comme le laissait entendre M. le Maire, dans une interview à un mensuel gratuit de notre baie, il faudrait baisser les taux de 8%, en 2013, dernière année utile du  mandat.

L’état des finances communales ne le permettra pas !

En trois ans, la majorité fait plus fort que le Fonds de Péréquation Intercommunale et Communale, en près de cinq ans .

L’épouvantail du FPIC, agité devant les Pornichétins, avec une augmentation potentielle de 5% des impôts, selon le document officiel de la consultation du 5 février 2012, n’a rien à envier à la politique fiscale municipale.

 

  Une mobilisation insuffisante des marges financières

 

          Pour la deuxième année consécutive (en 2011, au Budget Supplémentaire, ici au seul budget), M. le Maire ouvre le coffre-fort municipal, pour y « planquer », plus de 900 000 €, en « Autres Charges Exceptionnelles » : Bis repetita non placent, d’autant plus qu’à juste titre la Chambre Régionale des Comptes n’apprécie pas cette thésaurisation, dans la cassette !

      Cet argent de la « cagnotte », serait plus utile, pour l’équipement de la commune et pour le désendettement de Pornichet. Encore faudrait-il, que, pour cela, M. le Maire en ait la volonté !

       D’autant plus qu’à ces 900 000 €, pourraient s’ajouter, en section d’investissement, les créances sur transferts de droits à déduction de TVA, sur les travaux du complexe de l’hippodrome (1,2 M€, pour les travaux 2011 et 600K€, pour les travaux 2012 !) ; elles devraient apparaître à l’article 2762, il n’y a rien d’inscrit !

 

L’opposition  dénonce, une fois de plus le projet d’investissement, durablement faramineux, du Parc Paysager avec ses jardins flottants et ses eaux dormantes, source d’attractivité limitée et riche de coûts importants de maintenance et d’entretien, même si ces coûts sont transférés à la SEM Pornichet Evénements..

 

  Un niveau élevé d’endettement

 

  L’affichage d’un encours de dette, en légère augmentation, sur l’exercice, de 21264 K€, à 21374K €, malgré une annuité en forte évolution (de 1893K€ à 2347 K€) appelle deux observations :

 En 3 ans, entre fin 2008 et fin 2011, la dette municipale (hors SEM), a pris un choc de 10,7 M€, alors qu’en 7 ans (2007-2000), ce fut +5,7 M€ (soit +87% de surendettement).

L’engagement réel de la dette communale doit, aussi, être incrémentée de

 960 000 € ( part de la dette de la ville, au sein de la dette de la  SEM).

 

Cette dérive financière  collera aux doigts de M. le Maire, comme le sparadrap du Capitaine Haddock ! 

 

 

 A.Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 23:00

 

 

 

 vague bas

 

 

 F.P.I.C., un nouvel acronyme qui, déjà, répand la terreur dans un grand nombre de communes, de communautés de communes, d'agglomération et de communautés urbaines.

 

 Prévu par la Loi de Finances Initiale 2011, le Fonds de Péréquation Inter-communal et Communal a été adopté par le Parlement, lors du vote définitif de la L.F.I. 2012, et sera mis , progressivement, en application, de 2012 à 2016.

 

 La péréquation horizontale entre les communes isolées, les communautés et leurs communes-membres permettra de redistribuer, selon trois critères (potentiel financier agrégé, revenu fiscal par habitant et effort fiscal des communes et E.P.C.I.) plusieurs centaines de millions d'euros (150, en 2012, 360, en 2013, 570, en 2014, 780, en 2015, et plus de 1000, en 2016!).

 

 Pour la Loire-Atlantique, en 2012, une simulation donne les chiffres suivants:

 

 

Communauté

Pop. fictive

PFIA/hab

PFIA moyen(par strate)

Revenu/hab

Effort. Fiscal

FPIC

 PONT-CHÂTEAU ST-GILDAS     

32 077

633,16

885,86

10 644

1,02

+156 102

NANTES METROPOLE                

600 932

1203,37

1 297,33

13 386

1,34

- 98 321

SUD-ESTUAIRE                           

31 556

789,64

885,86

11 707

1,21

+142 600

CAP Atlantique

108 506

938,65

1 088,32

15 571

1,03

0

 CARENE   

128 481

1300,37

1 088,32

12 076

1,10

- 496 992

SEVRE MAINE ET GOULAINE      

14 043

750,89

730,66

13 241

0,99

- 17 738

PORNIC  *                                      

49 068

762,17

885,86

13 850

1,07

0

LOIRE ET SILLON                      

23 427

676,2

885,86

11 022

1,14

+110 766

COEUR D'ESTUAIRE          

11 642

1834,23

730,66

13 733

0,70

- 264 337

CARENE et CAP Atlantique, qui appartiennent à la même strate démographique (entre 100 et 200 000 habitants fictifs), sont impactées , différemment, par le FPIC : la CARENE et ses communes membres contribuent à hauteur de 500K€ (environ), CAP Atlantique n'est pas concernée!

 

L'adhésion de Pornichet à CAP Atlantique, conjuguée à un retour aux conditions 2007 de la taxe sur les jeux (casinos), pourrait rendre cette communauté et les communes membres contributrices au FPIC.

 

Les communes de CAP Atlantique en sont-elles conscientes?

 

 

A.Pény

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 11:21

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  Expression usitée en milieu agricole, elle fait aussi florès dans certains milieux d'affaires ou politiques, où la prise de risque ne semble pas pertinente, quitte à tordre les bonnes manières et à bafouer l'esprit des lois : la consultation du 5 février 2012 en est une parfaite illustration!

 

  En effet, lorsque l'on se présente comme le parangon de la démocratie et le chantre de la participation, il paraît logique, moral et sain de donner la parole décisive au peuple, et non à quelques élus irresponsables et à des Préfets, parfois, improbables.

 

Avec la loi du 13 août 2004, instituant le référendum décisionnel, votée par  notre député de la septième circonscription, cela ne  pose pas de problème juridique; cela pose, seulement, quelques contraintes de régularité et de sincérité.

 

Pour M. le Maire de Pornichet, ces modalités lui paraissent insupportables.

 

 En effet, comment pouvait-il supporter que, pour être validé, le référendum décisionnel exigeât une participation minimale de 50% des inscrits, soit plus de 4700  votants et donc beaucoup plus que son score de 2008? 

 En effet, comment pouvait-il supporter que l'organisation d'un référendum décisionnel impliquât l'absence de toute publication communale, vantant les mérites et le bilan municipal, ce qui revenait à supprimer la sortie du magazine d'hiver? 

 En effet, comment pouvait-il supporter de ne pas exprimer son argumentation, en trois pages de magazine municipal , en plus de l'éditorial et des paroles d'élus

 En effet, comment pouvait-il supporter de ne pouvoir relayer la voix "officielle", sur le site internet de la mairie, et ce, d'une manière éhontée?

 En effet, comment pouvait-il se priver d'une nouvelle publication, payée par les contribuables, pour enfoncer, encore, un peu plus le clou, en janvier 2012?

 

 

  Seul le sentiment d'une certaine faiblesse de l'argumentation et de la fragilité financière de CAP Atlantique (avant 2008, le Président de CAP envisageait, déjà, une fiscalité additionnelle!) a pu conduire M. le Maire à "détourner" l'esprit du référendum décisionnel et à proposer un succédané de consultation populaire.

Jouer, ainsi, avec les textes ne rend pas service à la démocratie, car il peut faire prendre conscience à un grand nombre qu'on les prend pour des marionnettes.

 

 Un vrai débat républicain aurait nécessité que les élus et la population puissent exprimer une opinion , au vu d'une étude compète, indépendante, chiffrée sur l'impact et les conséquences d'une sortie de la CARENE et d'une adhésion à Cap Atlantique.

 

En  absence d'éléments d'information objective,le caractère populiste et plébiscitaire de la consultation du 5 février 2012, est éclatant, et .....la crémière pourrait ne pas sourire!

 

 

  A.Pény

 

 

 

 

 

 

 

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 10:49

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 La rumeur publique annonce un référendum, pour le début de l'année 2012, afin de conforter la volonté municipale "suicidaire" de quitter la CARENE.

Faute de pouvoir disposer d'une étude d'impact, un retour sur l'essence d'une consultation référendaire devient indispensable, pour analyser la motivation profonde et "cachée" des initiateurs.Ensuite, à chacun de juger!

 

 

 

Associer référendum et démocratie participative peut sembler paradoxal ou provocateur, tant l’histoire de la pratique référendaire  est marquée  par son utilisation manipulatrice.

 Nous pouvons citer la France Impériale (approbation implicite du coup d’état du 18 brumaire sous couvert du projet constitutionnel du 22 frimaire an VIII, institution du second empire-21 novembre 1852, ..), l’Allemagne Hitlérienne (cumul des fonctions de Chancelier et de Président du Reich-19 août 1934, réintégration de la Sarre, en janvier 1935, ratification de l’anschluss) ou l’Espagne Franquiste (loi du 22 octobre 1945). L’idée du référendum, qui porte sur un texte,  est  le plus souvent connectée à celle du plébiscite, pourtant très antérieure et qui traduit la confiance en un homme.

 

  Originairement, le plébiscite désignait, à Rome, la décision de la plèbe, actée par un vote. Plus tard le peuple romain, lassé des conflits sociaux et des luttes politiques,  acceptera de confier le pouvoir suprême à des chefs, tels Pompée ou César. Le plébiscite deviendra une simple formalité pour investir un empereur tout-puissant.

   Le référendum remonte au XVe siècle, où il fut mis en œuvre dans certains cantons suisses. Il s’agissait de rapporter -  ad referendum – aux douze « dizaines » du canton du Valais, qui prenaient la décision, les mesures provisoires arrêtées par l’Assemblée Générale de ce  canton.  En se répandant, le mot référendum devint synonyme de « consultation populaire ». La Suisse demeure le pays d’élection du référendum. Sous la Révolution, Robespierre et Condorcet plaident en sa faveur. Napoléon Ier, Napoléon III, Emile Ollivier, le Général de Gaulle en furent d’ardents défenseurs.

 

Le référendum est de natures diverses. Il est dit de ratification, si les citoyens se prononcent sur des propositions suscitées et élaborées par le législateur ou l’exécutif (Constitutions, …). Il est dit d’arbitrage, lorsque le peuple est appelé à trancher sur un désaccord entre pouvoirs publics (Constitution de Weimar du 2 août 1919, constitution espagnole de 1931, constitution française de 1946, …). Il peut être de consultation, pour permettre aux électeurs d’autoriser le législateur à proposer une loi (loi organique suédoise du 22 juin 1809).

 De plus, le peuple peut disposer d’un pouvoir d’initiative, pour se donner des lois , dont le législateur ne se préoccupe pas (Constitution de Berne) ou pour s'exprimer sur des questions importantes, méritant un acte juridique(article I-47 du projet de constitution européenne).Ce droit de pétition est aussi reconnu, en France dans le cadre d'un EPCI .

Pour les collectivités territoriales (commune, département, région), la loi du 13 août 2004 a généralisé le référendum décisionnel, dont l'usage était, antérieurement (depuis 1970) réservé aux projets de fusion de communes. Pour les autres sujets, l'arsenal juridique ne comptait que le référendum consultatif, dont la loi du 27 février 2002 (démocratie de proximité) mettait en exergue les vertus, mais aussi les limites.

 

Le référendum décisionnel impose le respect d'un certain nombre de règles : sujet de compétence et  d'intérêt territoriaux, question claire, délibération de l'assemblée délibérante, visa du contrôle de légalité, respect du calendrier électoral, envoi à chaque électeur d'un dossier et des bulletins et campagne électorale, avec panneaux et réunions .

 

Les réunions et les positions publiques ou privées de tout un chacun rendent cette consultation plus ou moins significative, et donc décisionnelle.

 Tout dépend de la prise de conscience plus ou moins forte des enjeux de la décision, explicitée par la participation ou l'abstention positive des électeurs .

 

 

 A.Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 16:22

 

Clés en main

 

 

 Les maires de la Baie de "Le Pouliguen-La Baule", pourraient, à l'unisson, lancer ce cri de détresse, à l'encontre de Christine Boutin, ex-Ministre de la Ville, initiatrice de la loi MOLLE (Mobilisation pour le Logement et la Lutte contre l'Exclusion) du 25 mars 2009 .

 

En vertu de cette loi, et suite à une pression forte du ministre du Logement, Benoist Apparu, auprès des préfets, les trois maires se sont vus "privés" de l'exercice du Droit de Préemption Urbain, à compter du 1er janvier 2012, pour non-respect de la loi SRU et de ses objectifs intermédiaires.

 

L'article 55, le plus connu et médiatisé de cette loi Gayssot, du 13 décembre 2000,concerne l'objectif des 20% de logements locatifs sociaux,dans le parc des résidences principales, à atteindre en 2020, par étapes triennales intermédiaires.Cette obligation républicaine concerne les communes de plus de 3500 habitants (1500, en Ile-de-France), appartenant à une aire urbaine de plus de 50 000 habitants.

 

 Au moment de la discussion de cette loi, en 2000, le taux de 20% fut retenu, par référence au taux moyen national de logements locatifs sociaux, qui était de 23 % (en Loire-Atlantique, la commune qui compte le plus de logements sociaux, avec 34 %, est Ancenis, ville gérée par le Centre, depuis des décennies!)

 

 Depuis 2002, la majorité n'a pas osé modifier cet article, même si certaines tentatives d'édulcoration, en intégrant l'accession sociale à la propriété dans le logement social, ont été menées par des députés UMP (du Sud-Est) .L'abbé Pierre était monté "au créneau", pour s'y opposer.

 

Christine Boutin a durci les textes, mais une nouvelle tentative de modification semble engagée par son successeur.En effet, à l'image des" Conventions d'Utilité Sociale", pour le logement locatif social, entre l'Etat et les organismes HLM, le ministère incite à la signature, avant la fin novembre 2011, de C.U.S., pour l'accession sociale à la propriété.

 

 

 Y aurait-il anguille sous roche?

 

 

 

 

A.Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:17

Vide-poches 

 

 Malgré de réels efforts , pour assurer une meilleure information des élus et de la population, le budget supplémentaire 2011 montre quelques lacunes et provoque une interrogation majeure : est-il sincère?

 

Des extraits d'une intervention, en séance du conseil municipal du 23 septembre 2011 :

 

 

«Nous avons déjà, pointé, deux novations, dans la forme et le fond de la proposition de Budget Supplémentaire.
Dans la forme, et cela est positif, nous sommes appelés à procéder à un vote formel, par chapitre, dans le respect, enfin, des règles du Code Général des Collectivités Territoriales(article R 2311-4).
Dans le fond, par contre, nous refusons de cautionner un manque évident de « sincérité », en section de fonctionnement, avec votre inscription de plus
  de 800 000 €, en « Autres charges exceptionnelles » (article 678) : manifestement, vous tentez de cacher, maladroitement, soit un excès de pression fiscale, depuis 2010 (+3,5% , pour les taux), soit d’anticiper des besoins futurs de crédits, pour honorer de nouvelles dépenses, telles l’amende SRU, la recapitalisation de « Pornichet Evénements »( à court terme), la création d’une SEM »Port d’échouage », le droit d’entrée à « Cap Atlantique », …. ?.

Cette « manipulation » vaudra, à coup sûr, des observations de la Chambre Régionale des Comptes, alors qu’avec 800 K€, vous pouvez réduire d’autant l’appel à l’emprunt, pour financer vos investissements.

Il est dommage, que cette « bavure » comptable estompe les premières remises en ordre, esquissées dans ce B.S., que nous avions réclamées, précédemment : prise en compte des travaux en régie (article 722), constat du risque de taux (article 666), meilleure lisibilité de l’état de la dette et explicitation des ICNE.
Nous ne pouvons que vous encourager à mieux nous écouter ; il y a un an, le 18 octobre 2010, nous contestions, à l’occasion de la DM2, que pour rembourser des travaux de la CARENE, sur le réseau d’eaux pluviales, vous créditiez l’article 20415 (subvention) de 150 000 €, au lieu de l’article 2151(travaux). Lors de ce BS, vous annulez et réparez votre erreur.


Enfin, permettez-nous de nous étonner, en particulier, de deux modifications de crédits : + 65 000 €, pour les transports collectifs (au total 138 300 €) et – 220 000 €, pour le FCTVA, ce qui correspond à une surévaluation d’investissements 2010, éligibles, de plus de 1.400 000 €. Et pourtant, l’arrêt comptable des investissements s’effectue, au 31 décembre, sans journée complémentaire, comme pour le fonctionnement. »

A.Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:45

 

 vague bas

 

    

Depuis quelques semaines, à l’initiative d’une association, proche de l’action sinon des convictions de M. le Maire de Pornichet, une pétition est proposée à la signature des électeurs, pour demander l’ouverture d’un débat municipal, sur le retrait de notre ville de la C.A.RE.N.E.

En tant que  maire-fondateur de cette Communauté d’Agglomération, tout me laisse à penser que cette agitation constitue un non-évènement.

 Les premiers chiffres annoncés par le Président de A.E.P. (Echo de la Presqu’île du 9/9/2011) sont, déjà, sujets à caution, et manifestement erronés.

 

Dotations de Solidarité Communautaire

 

Sans doute mal informé ou ayant négligé de rechercher les données disponibles sur le site officiel de la C.A.RE.N.E., le Président susnommé, annonce que « Pornichet va toucher, sur l’ensemble de la mandature, 1 M€, contre 1,6 M€, si nous étions au sein de Cap Atlantique ».

En dehors de toute précision sur le type de soutien financier de la Communauté d’Agglomération (fonds de concours à l’investissement, attribution de compensation ou dotation de solidarité), et en se limitant à la D.S.C. (dotation de solidarité communautaire), Pornichet aura perçu, en quatre ans  (de 2008 à 2011), près de 1,2 M€ : 287945 €, en 2008- 290 816 €, en 2009-303 964 €, en 2010 et près de 310 000 €, en 2011.

Ainsi, en 6 ans de mandature, ce sera plus de 1,8 M€, soit 80 % de plus qu’annoncés.

 Les attributions de D.S.C. de Cap Atlantique, vers ses quinze communes membres, sont encadrées, entre des valeurs extrêmes, selon une pluralité de critères.

Ainsi, Guérande ou Herbignac, qui reçoivent les dotations maximales, ont perçu  266 620 €, en quatre ans (entre 2008 et 2011), tandis que La Baule, Le Pouliguen ou Le Croisic, qui sont au « mini », ont perçu 44 436 €, durant cette même période.

Pornichet, ville de la baie de Le Pouliguen-La Baule, aurait reçu cette dotation minimale. Cela aurait représenté, moins de 70 000 €, sur la mandature : très loin du 1,6 M€, annoncé par le Président susnommé.

                                                       Fonds de concours

 

Les communautés d’agglomération, attribuent des fonds de concours, sur leurs ressources propres, en dehors des fonds, redistribués, par le Conseil Général ou le Conseil Régional, dans le cadre des contrats de territoire.

Pour la présente mandature, chaque commune de la C.A.RE.N.E. bénéficie d’un fonds de concours de 1M€, pour ses investissements propres et selon ses choix : Pornichet a ventilé ce fonds entre l’hippodrome (830 K€) et la rénovation de l’Espace Camille Flammarion (170 K€).

 Au sein de Cap Atlantique, le conseil communautaire affecte 1, 3 M€, par an, en fonds de concours à l’investissement, entre quatorze communes (La Baule « abandonne » son droit de tirage !) ; en moyenne, sur une mandature, chaque commune peut escompter percevoir, moins de600K€.

 Avant 2006, les seuls fonds de concours de « Cap  Atlantique» concernaient le fonctionnement.

En 2006, Pornichet a reçu, de la C.A.RE.N.E.,  un fonds de concours d’1 M€, pour l’équipement «   Quai des Arts ».

Sous réserve d’inventaire supplémentaire, la motivation d’une sortie de la Ville de Pornichet de la C.A.RE.N.E ne semble pas d’origine financière.

 S’il s’agit, essentiellement d’une raison politicienne (cultiver l’entre soi de classe !), pourquoi M .le Maire de Pornichet n’a-t’ il pas initié ce débat, depuis trois ans, avant d’empocher le million de la C.A.RE.N.E. ?

 

Alain Pény

Maire-honoraire de Besné (1983-2008).

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Profil

  • Pény Alain
  • Premier adjoint (1981-1983) puis Maire de la commune de Besné(1983-2008), Conseiller régional (1986-2004), Conseiller municipal d'opposition de Pornichet (2011-2014), je souhaite, avec le point de vue de Sirius,aider à comprendre les enjeux de l'action publique

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