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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 18:56

conseil-municipal--pornichet-evenements-est-constituee --68

La saison culturelle 2011-2012 de Quai des Arts nous annonce, pour une soirée de décembre, un spectacle surréaliste de professionnels de l’improvisation, dénommés : Les Bonimenteurs.

Pour le fonctionnement estival du nouvel hippodrome de Villès-Liron, Monsieur le Maire a, largement, improvisé et déployé des trésors d’incohérence et d’opacité.

 

Incohérence de l’outil gestionnaire.

 

 Dans une « stratégie de développement commercial et de recherche de rentabilité », selon l’expression même de la majorité municipale, celle-ci a fait le choix de confier la gestion du complexe de l’hippodrome, à une Entreprise Publique Locale : elle a écarté, ainsi, la régie (tel Quai des Arts) ou l’association (comme Atlantia, à La Baule).

En fait, ce qui aurait dû être opérationnel, avant l’inauguration de l’hippodrome (début juillet 2011), le sera, au mieux, à l’automne, à cause du manque de maîtrise du calendrier, par la municipalité.

La création de la Société d’Economie Mixte « Pornichet événements », actée au conseil municipal du 31 mars 2011, en écartant toute représentation de l’opposition, fut confirmée par son immatriculation au Tribunal de Commerce, le 8 août 2011.

Toutefois, cette S.E.M. demeure une société « dormante », durant tout l’été, malgré la confusion, volontairement ?, entretenue, pour l’organisation, en particulier, du spectacle populaire de N. Leroy.

Fin juin 2011, la majorité a décidé d’utiliser la procédure de Délégation de Service Public, pour choisir la société ou le groupement, gestionnaire de l’hippodrome et du Parc Paysager (P2) ; nous avons refusé de cautionner cette pseudo-mise en concurrence et dénoncé une « mascarade ». Les faits, hélas, nous donnent raison !

Du coup, la gestion estivale de l’hippodrome a été effectuée, en direct par les services municipaux, en contradiction, avec les propos de M. le Maire, dans le rapport préparatoire à la délibération sur la D.S.P.  Nous citons : « La Ville de Pornichet n’a pas vocation à gérer directement cet équipement, ce domaine d’activités nécessitant des compétences et des personnels spécifiques. C’est pourquoi il lui paraît opportun d’en confier la gestion à un partenaire extérieur spécialisé, constitué spécialement »

 

Opacité financière!

 

Mais la nature ayant horreur du vide et l’été s’annonçant déjà, la majorité adopta, pour une période d’incohérence transitoire, des tarifs de location des espaces et salles des tribunes de l’hippodrome. Ces tarifs «  provisoires » seront mis, nécessairement, en comparaison avec le choix tarifaire du futur exploitant, dans le cadre de la négociation avec la Ville.

De plus, le conseil municipal, malgré nos interrogations,  n’a pas eu à connaître des redevances liées à la mise à disposition des tribunes à la Société des courses, ainsi que celle du restaurant à un exploitant.

La transparence comptable et financière, facteur de crédibilité politique, aurait nécessité que les éléments de gestion (recettes, dépenses), de l’hippodrome soient cantonnés dans un budget annexe ou, pour le moins, dans un service à comptabilité distincte : notre suggestion est restée sans réponses.

Confondre activisme et action peut conduire notre ville à de graves déconvenues : l’improvisation est un vrai métier et un art !

 

A.Pény

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 09:03

conseil-municipal--pornichet-evenements-est-constituee --68
 En ce jour de courses hippiques, à Pornichet, la grande famille des turfistes  apprécie les nouvelles installations, mises à leur disposition, loin de la polémique sur les chiffres, que M. le Maire a cru bon d'insérer dans sa loghorrée, qui tenait lieu de propos d'inauguration, le 1er juillet dernier .Et pourtant les faits sont têtus et les sources de chiffres officielles.

Explications :

 

Le périmètre de l'opération "hippodrome".

A l'occasion de la commission municipale des finances du 23 mars 2011, dans l'optique de la création de la S.E.M. "Pornichet événements", le coût estimatif du projet fut présenté à 25,2 M€, selon la répartition suivante :

Sécurisation hydraulique : 3,6 M€

Tribunes : 8 M€

Pistes, éclairage, boxes, .. : 8,7 M€

Parc paysager : 4,9 M€.

 

Manifestement, ainsi que je l'ai fait remarquer, les chiffres présentés n'avaient pas été actualisés, en particulier au vu des autorisations de programmes, adoptées par la majorité municipale, deux mois avant (le 27 janvier 2011!).

Ainsi que chacun peut le vérifier (  délibérations  de cette séance  sur le site officiel), les A.P. (Autorisations de Programme), pour l'investissement communal, représentent 18, 414 M€.

 

Elles se décomposent, ainsi :

             Sécurisation hydraulique : 2,914 M€

             Tribunes * : 9,2 M€

              Parc paysager : 6,3 M€.

La Société des Courses de Pornichet prend en charge, pour les pistes, éclairage , boxes .... 8,75 M€ (voir le spécial O.F. de l'inauguration).

 

L'addition "brute", approche les 27,2 M€ : ce chiffre ne fut pas retenu et écrit par l'opposition municipale,  dans le dernier magazine municipal (Eté 2011),. En effet celle- ci a estimé le surcoût de la sécurisation hydraulique (pompes et bassins de retenues), pour la préservation des pistes, à 1,8 M€, d'où le chiffre global de 26 M€.

 

Aussi, nous persistons à estimer , comme des plus fantaisistes, les affirmations de M. le Maire et de sa majorité, dans le magazine municipal, ramenant le coût global à 20 M€.

 

Il est vrai qu'ils sont adeptes du "parler cheval" !

 

Hipp

 

 * Lors du conseil municipal du 23 septembre 2011, la majorité a voté une rallonge d'A.P. de 500 k€, ce qui accroît la note d'autant et conforte nos chiffres!

 

 A.Pény

 

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 07:58

Tournesol et moulin 002 

Avec près de quarante photos, dont plus des trois-quarts mettent en scène des enfants et des jeunes sportifs, la dernière mouture du magazine communal a tenté de donner un peu plus de fond à des articles sur le bilan à mi-mandat et sur le budget communal : dommage que des omissions , lacunes ou errreurs fragilisent la portée de la démonstration politique et pédagogique!

 

   Erreur sur l'évolution des impôts-ménages

 

   En affirmant qu'en "trois ans, les impôts-ménages ont augmenté en moyenne de 5,8% ", Madame le Maire omet d'intégrer, dans son calcul, la revalorisation des valeurs locatives, décidées par le Parlement, soit + 5,38 %.

 Le contribuable moyen, à structure constante, a vu ses impôts communaux, en trois ans , subir une augmentation globale de + 11,5%.

En tenant compte de la Taxe d'Enlèvement d'Ordures Ménagères, ancienne taxe communale, devenue communautaire, depuis 2002, l'évolution se réduit à + 10,7%, soit encore largement plus que les "fameux" + 5,8% de la voix officielle.

 

Omission de la T.E.O.M. 

 

   En citant les quatre taxes, dont la C.E.T. (Contribution Economique Territoriale), qui se substitue à la Taxe Professionnelle, dont aucun candidat à l'élection présidentielle , ne propose le rétablissement (bizarre!), la rédactrice de l'article sur le budget communal aurait pu ne pas omettre la T.E.O.M., payée par tous les ménages, propriétaires ou locataires.

 

 

Un peu de rigueur n'a jamais nui à la crédibilité de la communication!

 

 

 

 

A.Pény

 

 

 

 

 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 14:10

Ecus

 

 

 Bis repetita non placent : pour la deuxième fois, des "localiers" ou leurs rédactions nazairiennes ou guérandaises ont fait l'impasse sur l'argumentation de l'opposition pornichétine,en conseil municipal, estimant, sans doute, superflues ou anecdotiques la création d'une Société d'Economie Mixte Locale, pour gérer l'hippodrome et le Parc Paysager (P2), ainsi que la réflexion critique sur les comptes de la commune.

 

Pour vous permettre d'en juger, voici quelques extraits de mon intervention, à la séance(reportée) du 27 juin dernier.

  

  "          Compte administratif 2010

Lors du vote du budget primitif 2011, nous avions souligné que le document, soumis au débat, était incomplet, tendancieux et inquiétant pour l’avenir de Pornichet.

 

Hélas, aujourd’hui,  nous sommes obligés de qualifier le rapport du compte administratif 2010, lu et rédigé par M.Cressot (Peneau et M.le Maire) d’inutilement provocateur, à cause de ses imprécisions et confusions, de son ton méprisant pour les dépenses de personnel et de son appréciation polémique sur des emprunts structurés.

 

  • Imprécisions, omissions et confusions.

Vous affichez un résultat de + 800 705 €, tenant compte des restes à réaliser, alors que le résultat brut, que vous n’écrivez pas, est déficitaire de près de 527 000 €. La trésorerie de la commune est sauvée par celle du lotissement du Pouligou, pour lequel vous avez emprunté, avec trop de précipitation, 740 000 €, qui induiront des frais financiers inutiles.

 

Il est vrai que vous êtes fâchés avec les emprunts et les exercices budgétaires, et manifestement plus doués pour la cavalerie.

 

Comment pouvez-vous citer, dans le rapport sur le compte administratif 2010, les 2176K€ d’emprunts réalisés en 2011 ? En 2010, le document officiel indique que pour 5 840 061 € de crédits d’emprunts ouverts, 3 millions ont été mobilisés, point final. Ce n’est qu’à la fin de l’exercice 2011, que l’on comptabilisera les emprunts, effectivement, mobilisés sur cet exercice (y compris les 2176K€, précédemment cités).

 

Toujours sur la dette, comment expliquez-vous le chiffre de 19 288K€ (au 31/12/2010, l’encours des emprunts est de 16 798K€, cf budget primitif 2011), à moins que vous n’agrégiez dette bancaire et crédits de trésorerie.

                 

Pour vous donner un nouveau satisfecit, sur la maîtrise de l’endettement, vous utilisez le                         ratio  : «  dette sur épargne brute ».

 

Les ratios officiels, concernant la dette, comparent l’encours, au 31/12, soit à la population, soit aux  Recettes  réelles de fonctionnement. D’ailleurs, nous constatons, une fois de plus que vous ne renseignez pas le ratio n°5 «  Encours de la dette/population ».

 

Sans doute, êtes-vous gênés, dans le choix du chiffre de  population, à cause de l’importance des résidences secondaires (plus de 6000). Effectivement, les bases fiscales de  Pornichet sont proches de celles d’une ville de 25 000 habitants, et, en intègrant la taxe sur les jeux (casino), on arrive à 30 000 habitants !

 

Aussi, pour essayer de tenir un langage commun et réaliste, je vous suggère de comparer la situation financière de Pornichet à celle de la strate 20 000-50 000 habitants et non à celle de la strate 10 000-20 000, d’une part. D’autre part, nous pourrions choisir pour évaluer la capacité de désendettement d’effectuer le rapport de l' encours de la dette, au 31/12, à la Capacité  d’autofinancement nette de l’amortissement de la dette, évaluée pour l’exercice considéré ; ainsi, l’on intègre le résultat d’exploitation exceptionnel, récurrent avec la dotation(157 000 €, en 2010) au budget annexe de Quai des Arts.

 

Avec cette définition, j’arrive, comme vous, à 6,5 ans.

 

                 

  • Mépris vis-à-vis des Dépenses de Personnel

Vous vous félicitez d’une maîtrise de la masse salariale à + 1,4%, en stigmatisant, une fois de plus, l’augmentation de 51% de ces frais, pour les 7 ans du mandat précédent, en oubliant de dire que cela correspondait à des services et à des équipements nouveaux (un multi-accueil de 20 places, cela représente 7 emplois soit plus de 200 000 €, Quai des Arts, ce sont aussi, des emplois, la médiathèque, idem, etc…).

 

Arrêtez de considérer que le personnel n’est qu’une variable d’ajustement comptable, dans la gestion d’une collectivité ; c’est au contraire la force et la richesse d’une communauté vivante et respectueuse des personnes.

 

Vous auriez l’opportunité de reconnaître la qualité du personnel, et de  valoriser les travaux en régie, y compris pour des missions d’études, en alimentant le chapitre 72, actuellement délaissé.

 

  • Médiocre polémique sur les emprunts structurés

 

Nous savons que cela fait partie de vos « marronniers », mais en fait, ce n’est que le constat de votre défaillance dans l’absence de gestion de la dette !

 

C’est technique, mais cela mérite le détour d’une démonstration financière.

 

 

 

Emprunt de 1 114 304,15 CHF, soit 759 062,77€, mis en force fin 2002, avec un taux de change de 1€ = 1,4633 CHF.

 

    Amortissement constant, par trimestrialité, sur 15 ans (fin d’amortissement contractuel, fin 2017).

 

   Intérêt indexé sur le Libor CHF 3 mois + 0,30% (actuellement 0,18+0,3,) soit 0,48%, à comparer aux 4,51%, du dernier emprunt de 2 millions d’euros à taux fixe et à échéance trimestrielle, souscrit par la commune.

 

 Entre 2003 et 2010, le taux de change fut supérieur au taux de change initial : du coup, la commune a vu ses charges d’amortissement allégées.

 

Depuis le début 2010, le taux de change s’est dégradé (actuellement, il est autour de 1,21 CHF).

 

La commune a la possibilité contractuelle d’effectuer un remboursement anticipé, avec une indemnité égale à 1% du Capital Restant Dû (C.R.D.) ; à la prochaine échéance du 1/8/2011, cela représenterait 4000€, pour un CRD de 400 000 € (environ).Ces 4000 € représentent la différence d’intérêts, sur un trimestre,  entre un taux à 0,48% et un taux à 4,51 %.

 

 

 

Emprunt de 3 069 791,70 CHF, soit 2 000 000 €, mis en force fin 2004, avec un taux de change de 1€ = 1,549 CHF.

 

   Amortissement constant, par trimestrialité, sur 25 ans (fin d’amortissement contractuel, fin 2029).

 

  Taux fixe de 3,35 %.

 

   Entre 2005 et 2008, le taux de change fut supérieur au taux de change initial : du coup, la commune a vu ses charges d’amortissement allégées.

 

  Depuis le début 2008, le taux de change  est inférieur au taux initial.

 

  La commune a la possibilité contractuelle d’effectuer un remboursement anticipé, avec une indemnité actuarielle, calée sur les taux d’obligations de durée égale à la duration de l’emprunt. A la prochaine échéance du 1/9/2011, le CRD sera de 2 302 343,70 CHF, soit, environ, 1 902 762 €.

 

Il serait pertinent de solliciter Dexia, pour l’évaluation de cette indemnité !

 

  Avec les taux de change de début 2007(1,65CHF) et début 2010 (1,45CHF), les CRD ont diminué entre 2007 et 2010 (de 2214K€ à 2125 K€), et non augmenté, à la différence de ce que dit le rapport du maire. Par contre, ils seront à  2300K€, au 1/8/2011, si les gestionnaires ne font rien, comme depuis trois ans !

 

Au minimum, la commune pourrait provisionner pour les risques de taux.

 

Avant de conclure cette analyse, je voudrais indiquer mon accord avec M.Cressot sur les conséquences , spécifiques à la ville de Pornichet, de la crise économique .En moins de trois ans , les postes « Taxes sur les Jeux » et « Droits de mutation » se sont, globalement, contractés de plus d’un million d’euros, réduisant d’autant la Capacité d’Autofinancement.

 

Nous n’en tirons pas la même conclusion : pour nous, il devient de plus en plus indécent d’investir des sommes importantes, dans des projets non maîtrisés et de valeur sociale limitée.

 

 Espérons que la nouvelle Directrice Financière, qui nous vient de l’Aube (Troyes), n’a pas rejoint notre ville, pour accompagner le crépuscule des finances communales ! "

 

 

A.Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 16:33

 

Christoph Buchel, Dump, 2008

 

Un Béotien, qui aurait pénétré dans la salle du conseil municipal, le 26 mai dernier, aurait partagé les sentiments de Zadig (Voltaire) : les Occidentaux,  élus par le peuple, subissent les imprécations d'un "Chef", qui donne dans le caniveau. Quelques illustrations de cette dérive "pathétique" :

 

A Pornichet, tout prend l'eau ou le gaz !

 

  Pour que le bon peuple apprécie toutes les turpitudes de la municipalité précédente, une bonne image (non truquée) vaut mieux qu'un long discours :

  1.     Soixante peupliers abattus, pour dégager la vue sur l'hippodrome et permettre l'implantation d'une éventuelle passerelle, au mépris de la politique de l'arbre, marqueur du PLU majoritaire , c'est de la faute des racines, qui ont "pénétré" des canalisations d'eaux pluviales : mais que faisait l'ancien Adjoint aux travaux?
  2.     Une canalisation de gaz, qui "pénètre" un tuyau d'eaux pluviales : quels scandale et mise en danger de la vie d'autrui! Mais que faisait l'ancien Adjoint aux Travaux?

A la petite balle, un pour tous et ....tous pourris  (citation de Coluche)!

 

La désignation du délégataire, pour la gestion, pendant plus de 30 mois, du mini-golf de l'hôtel de ville, fut aussi un grand moment de sincérité.

La Commission d'Appel d'Offres, dans un travail sérieux, mit en exergue deux propositions. M. le Maire fit le choix d'une proposition, qui associait le Fils d'une actuelle Adjointe et le Fils d'un adjoint de la municipalité précédente : l'opposition refusa de participer au choix, par raison déontologique et en refusant toute connivence entre élus.Le "Chef" rétorqua qu'il n'avait pas besoin de brevet de moralité : dont acte!

 

Des menaces éhontées.

 

Niant l'évidence, et jouant sur la mauvaise foi, le "Chef"brandit sur l'ancien Président de l'Office de Tourisme,actuellement Président Départemental et Président Régional des Offices de Tourisme, les foudres d'un rapport de la Chambre Régionale des Comptes, attendu avec sérénité.

Confondant convention d'objectifs et convention de financement, le "Chef"reproche à l'élu d'être membre de l'OT de Saint-Molf :

 

 "Big Brother" veille sur chacun et chacune!

 

 

 

A.Pény

 

 

PS   Le bureau communautaire de la CARENE serait-il celui ...des pleurs?

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 13:48

 

Marianne

 

 Depuis ce jour (18 mai), le ministère de l'économie et des finances a mis en ligne les principaux indicateurs de gestion 2010 des communes; par contre, les moyennes de strate démographique n'ont pas, encore, été actualisées et l'affichage correspond à l'exercice 2009.

Le mi-mandat est atteint et la comparaison avec les communes voisines permet d'effectuer une analyse sommaire de leur évolution.

 

 

FONCTIONNEMENT

       (euros par habitant)          

 

                                      BESNE     PRINQUIAU   CROSSAC     Ste-ANNE    PTCHATEAU

  Population totale(au 01/01/2010)          2378             2841                2703                 2353            9367

Produits

   977

  

722 575 599

808

 

dont D.G.F(Etat)
201 192 241 236 213
Charges
705 589 461

451 

667
dont personnel 330 192 187 185 317
dont Achats et charges ext. 234 201 154 142 163
Résultat comptable 272 133 114 148 140
Excédent brut 
316 176 151 165 210
Capacité d’Autofinancement 317 133 140 150 174
Capacité nette(après remboursement  d'emprunts)
317 89 122 99 87

 

INVESTISSEMENT

      (euros par habitant)  

 

Total des Ressources

533 144 243 241 437

dont ,Subventions

44 3 23 5 62
             Emprunts 0 0 0 85 171
             F.C.T.V.A. 80 10 11 37 28
Total des Dépenses
727 108 261 220 440
dont, Équipement brut 704 56 151 159 335
        Amortissement emprunts 0 44 18 51 87

 

  FISCALITE-Ménages    

     (euros par habitant)

 Population totale(fictive 2010)            2409              2865                 2737               2378               9484

Potentiel Fiscal

518 394 255 278 627
   
Taxe d’habitation
133 138 111 118 136
Foncier Bâti 103 86 91 96 148
Foncier non Bâti 11 11 15 22 8
Impôts-Ménages 247 235 217 236 292

 

 Dette bancaire   

 (euros par habitant)                      

Encours au 31/12/2010
0 991 330 461 1048
Annuité 0 85 29 67 123
FONDS de ROULEMENT 538 339 124 310 21

 

Besné continue à dominer le lot, avec tous les clignotants au vert .

Prinquiau connaît la situation financière la plus inquiétante, avec un déficit important d'investissements.

Ponchâteau est endettée malgré une situation de trésorerie plus que tendue.

Crossac et Sainte-Anne sur Brivet bénéficient de l'intercommunalité pour maîtriser leurs frais de personnel.

 

 

A.Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 12:31

 

Lorgnette

 

Outre le financement total des équipements, réalisés sur les exercices 2008 et 2009, outre l'absence complète de dette bancaire (autre qu'une avance, sans intérêts, de la caisse d'Allocations Familiales de 54 500 €, pour la Maison de l'Enfance), la commune disposait d'une réserve financière de 500 000 €, lors du changement de municipalité.

En moins de trois ans et pour des projets auxquels ce n'était pas destiné, la nouvelle équipe municipale a mangé "la grenouille"!

Les chiffres sont parlants :

 

INVESTISSEMENT

 

  2009

  2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recettes(en K€)

1 653

1 250

 

 

Excédent de fonctionnement

615

524

 

 Report de l'exercice antérieur

Subventions

309

105

 

 Soutiens du Conseil Général et  de l’Etat

F.C.T.V.A.

508

191

 

Plus d’effet »plan de relance ».

T.L.E.

42

37

 

 

Amortissements

92

109

 

 

P.V.R.

60

0

 

 

Emplois(en K€)

1 319

1 713

 

 

Remboursement. Avance C.A.F.

11

11

 

 

Dépenses d'équipement

1 295

1 684

 

Bon  niveau d’investissements

Besoins de Financement(en K€)

-334

463

 

 

RESULTAT global (en K€)

871

181

 

  En forte chute

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 10:38

Ecus

 

Fonctionnement 

2009

2010

Evolution

Commentaires

Produits(en K€)

2 169

2 320

+ 7%

 

Dont

 

 

 

 

Impôts communaux

521

595

 

Les impôts, votés par le conseil municipal, atteignent plus du quart des recettes (25,6%)

Autres impôts et taxes

63

42

 

  Recul important  des droits de mutation

Dotation  Forfaitaire et de  Solidarité rurale(Etat)

465

457

 

L'Etat ajuste ses dotations, au niveau de la population 2007

 (-2%)

Péréquation et compensation(Etat)

68

58

 

 

Compensation et Solidarité(C.A.RE.N.E.)

563

568

 

La CARENE apporte près de 25% des recettes

 

 

 

 

 

Charges(en K€)

1 632

1 676

+2,7%

 

Dont

 

 

 

 

 Personnel

762

784

 

Stabilisation, à un haut niveau,  des frais de personnel  (46,7 % des charges)

Achats et charges externes

547

558

 

 

Participations

148

140

 

 

Subventions versées

17

15

 

 

Amortissements

92

109

 

 

 

 

 

 

 

Résultat comptable(en K€)

537

644

+ 19,9%

 

Autofinancement(en K€)

 

 

 

 

Excédent brut de Fonctionnement

619

752

 

  Reprise de l’épargne de gestion

Capacité brute

630

755

 

 

Cessions d'immobilisations

0

240

 

 

Capacité nette d'autofinancement

619

744

+ 20,2%

L'autofinancement reste important et n'oblige pas à emprunter.

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 18:28

Pot

 

L'examen des décisions de M. le Maire, lors de la dernière séance du conseil municipal, le 31 mars 2011, a permis de prendre la municipalité, en défaut de transparence et de sincérité : ils ont mis le doigt dans le pot de confiture!

 

Une contre-vérité.....

 

En réponse à l'opposition, qui réclamait, avant l'adoption du Budget Primitif (27 janvier 2011), l'état des restes à réaliser et des titres à émettre, pour connaître les reports prévisionnels de l'investissement 2010, Mme la première adjointe a prétendu que l'exercice n'était pas encore clos et que la demande formulée ne pouvait être satisfaite (compte-rendu de séance).

Ignorance ou mauvaise foi, car ce type d'état,élaboré par le Maire et visé par le Receveur municipal, est réalisé, en toute fin d'exercice (31 décembre) ou au tout début de l'exercice suivant (début janvier).

 Restes à recouvrer

(sans commentaires!)

 

Un report d'emprunt.........

 

Donneuse de leçons de finances et de comptabilité publiques , la municipalité, dans le magazine municipal d'Hiver 2011,  stigmatisait le report d'emprunt d'un exercice à l'autre, effectué par  la municipalité précédente ; elle dénonçait le fait de vouloir faire payer, par une nouvelle équipe, des engagements antérieurs.

Mais, n'est-ce pas ce qu'elle même effectue, en inscrivant 2,176 M€ d'emprunt à reporter , le 31 décembre 2010 (voir fiche ci-dessus), et en réalisant un contrat de 1,9M€ (décision actée , le 31 mars 2011)!

Nous ne manquerons pas de rappeler cette posture, en 2012, 2013, et surtout en 2014!

 

La petite dette, qui monte, qui monte, .....

 

Avec ce nouvel emprunt et dans l'hypothèse où la municipalité réalise en 2011, la totalité des emprunts, inscrits au Budget Primitif (5,244 M€), avec des échéances annuelles, l'encours de la dette atteindra près de 22,8 M€, malgré le transfert de 1,5 M€ de panneaux photovoltaïques sur la structure dédiée (SEM ou autre?).

 

Ainsi, en quatre ans, la municipalité aura quasi-doublé la dette (de 11,4 M€ à 22,8 M€), l'accroissant de 11,4 M€, soit le double de l'évolution, en sept ans,  de la dette , avec la municipalité de Jacques Lambert (de 5,7 M€ à 11,4 M€).

 

La dette de la ville de Pornichet aura rattrapé celle de la ville de Saint-Nazaire, qui posséde une marge fiscale trois plus importante!

 

 

 

Et pourtant , le développement durable passe par la maîtrise de l'endettement!

 

 

A.Pény

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 20:19

Ecus

 

A côté de la fameuse salade niçoise, la municipalité de Pornichet a inventé une nouvelle recette, non pour abonder les ressources de la ville, mais pour analyser les flux budgétaires et comptables, en mêlant les carottes et les navets : un florilège de ses performances.

 

Confusion du fonctionnement et de l'investissement .

 

La rubrique "Paroles d'élus" du magazine trimestriel d'informations municipales illustre, régulièrement, le manque d'imagination de la majorité, qui, au mépris de toute déontologie et d'un minimum de morale politique, répond, systématiquement,( quand elle ne censure pas !) aux propos de l'opposition.

Ainsi, dans le magazine d'hiver 2011, l'opposition avait pointé que l'excédent de gestion, qui était à hauteur de 4,4 M€, en 2007, était réduit à 2,6 M€, en 2011(document d'orientations budgétaires).Rien de plus factuel !

Réponse de la majorité : "Le soi-disant excédent brut de 4,4 M€, en 2007, était en fait un budget électoraliste, constitué tout exprès, d'un excès d'impôts par rapport aux besoins, d'un montant de travaux prévus au budget qui n'ont pas été réalisés et d'un report des emprunts sur la prochaine équipe municipale".

Il n'est pas besoin d'être grand clerc , en comptabilité publique, pour comprendre que l'excédent de gestion concerne le fonctionnement et que les travaux et emprunts relèvent de l'investissement, et que ces deux sections sont étanches, l'une par rapport à l'autre (hors opérations d'ordre) .

Comme disent les gamins : "je t'embrouille, ni vu, ni connu"!

 

 

Les "bijoux" de famille, au secours de l'épargne

 

En 2010, le document budgétaire avait, curieusement, bouleversé la notion d'épargne. Les ignares de la comptabilité auront appris que la cession d'actifs (terrains ou immeubles) par la commune allait accroître son épargne, en s'additionnant à l'excédent de gestion ; là encore, régnait une confusion entre fonctionnement et investissement, ou entre capacité d'autofinancement brut et capacité d'autofinancement nette du remboursement des emprunts et de la cession d'actifs immobilisés.

 

En une formule schématique, la municipalité affirme que "plus la ville cède du patrimoine et plus elle épargne".

 

La gestion d'un budget de plus de 34M€ nécessiterait moins de salades, même si cela ne manque pas de piment !

 

 

 

A.Pény

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Profil

  • Pény Alain
  • Premier adjoint (1981-1983) puis Maire de la commune de Besné(1983-2008), Conseiller régional (1986-2004), Conseiller municipal d'opposition de Pornichet (2011-2014), je souhaite, avec le point de vue de Sirius,aider à comprendre les enjeux de l'action publique

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