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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 10:42

 

Ecus

 

 

  FONCTIONNEMENT

 

2010

 

2011

Evolution

Commentaires

Produits(en K€)

  2 320

2279

- 1,8%

 

Dont

 

 

 

 

Impôts communaux

595

626

 

Les impôts, votés par le conseil municipal, atteignent plus du quart des recettes (27,5%)

Autres impôts et taxes

42

58

 

  Reprise des droits de mutation

Dotation  Forfaitaire et de  Solidarité rurale(Etat)

457

470

 

L'Etat ajuste ses dotations, au niveau de la population 2010

 (+2,8%)

Péréquation et compensation(Etat)

58

67

 

 

Compensation et Solidarité(C.A.RE.N.E.)

568

537

 

La CARENE apporte plus de 23% des recettes

 

 

 

 

 

Charges(en K€)

1676

1 691

+0,9%

 

Dont

 

 

 

 

 Personnel

784

794

 

Stabilisation, à un trop haut niveau,  des frais de personnel  (47 % des charges)

Achats et charges externes

558

553

 

 

Participations

140

188

 

 

Subventions versées

15

15

 

 

Amortissements

109

61

 

 

 

 

 

 

 

Résultat comptable(en K€)

644

588

- 8,7%

  Dégradation des marges financières.

Autofinancement(en K€)

 

 

 

 

Excédent brut de Fonctionnement

 

752

          646

 

  Recul de l’épargne de gestion

 

Capacité brute

 

755

        646         

 

 

Cessions d'immobilisations

240

1

 

 

Capacité nette d'autofinancement

 

744

          635

 

-14,7%

L'autofinancement régresse et obligera  à emprunter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 07:58

Tournesol et moulin 002 

Avec près de quarante photos, dont plus des trois-quarts mettent en scène des enfants et des jeunes sportifs, la dernière mouture du magazine communal a tenté de donner un peu plus de fond à des articles sur le bilan à mi-mandat et sur le budget communal : dommage que des omissions , lacunes ou errreurs fragilisent la portée de la démonstration politique et pédagogique!

 

   Erreur sur l'évolution des impôts-ménages

 

   En affirmant qu'en "trois ans, les impôts-ménages ont augmenté en moyenne de 5,8% ", Madame le Maire omet d'intégrer, dans son calcul, la revalorisation des valeurs locatives, décidées par le Parlement, soit + 5,38 %.

 Le contribuable moyen, à structure constante, a vu ses impôts communaux, en trois ans , subir une augmentation globale de + 11,5%.

En tenant compte de la Taxe d'Enlèvement d'Ordures Ménagères, ancienne taxe communale, devenue communautaire, depuis 2002, l'évolution se réduit à + 10,7%, soit encore largement plus que les "fameux" + 5,8% de la voix officielle.

 

Omission de la T.E.O.M. 

 

   En citant les quatre taxes, dont la C.E.T. (Contribution Economique Territoriale), qui se substitue à la Taxe Professionnelle, dont aucun candidat à l'élection présidentielle , ne propose le rétablissement (bizarre!), la rédactrice de l'article sur le budget communal aurait pu ne pas omettre la T.E.O.M., payée par tous les ménages, propriétaires ou locataires.

 

 

Un peu de rigueur n'a jamais nui à la crédibilité de la communication!

 

 

 

 

A.Pény

 

 

 

 

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 12:31

 

Lorgnette

 

Outre le financement total des équipements, réalisés sur les exercices 2008 et 2009, outre l'absence complète de dette bancaire (autre qu'une avance, sans intérêts, de la caisse d'Allocations Familiales de 54 500 €, pour la Maison de l'Enfance), la commune disposait d'une réserve financière de 500 000 €, lors du changement de municipalité.

En moins de trois ans et pour des projets auxquels ce n'était pas destiné, la nouvelle équipe municipale a mangé "la grenouille"!

Les chiffres sont parlants :

 

INVESTISSEMENT

 

  2009

  2010

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recettes(en K€)

1 653

1 250

 

 

Excédent de fonctionnement

615

524

 

 Report de l'exercice antérieur

Subventions

309

105

 

 Soutiens du Conseil Général et  de l’Etat

F.C.T.V.A.

508

191

 

Plus d’effet »plan de relance ».

T.L.E.

42

37

 

 

Amortissements

92

109

 

 

P.V.R.

60

0

 

 

Emplois(en K€)

1 319

1 713

 

 

Remboursement. Avance C.A.F.

11

11

 

 

Dépenses d'équipement

1 295

1 684

 

Bon  niveau d’investissements

Besoins de Financement(en K€)

-334

463

 

 

RESULTAT global (en K€)

871

181

 

  En forte chute

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 10:38

Ecus

 

Fonctionnement 

2009

2010

Evolution

Commentaires

Produits(en K€)

2 169

2 320

+ 7%

 

Dont

 

 

 

 

Impôts communaux

521

595

 

Les impôts, votés par le conseil municipal, atteignent plus du quart des recettes (25,6%)

Autres impôts et taxes

63

42

 

  Recul important  des droits de mutation

Dotation  Forfaitaire et de  Solidarité rurale(Etat)

465

457

 

L'Etat ajuste ses dotations, au niveau de la population 2007

 (-2%)

Péréquation et compensation(Etat)

68

58

 

 

Compensation et Solidarité(C.A.RE.N.E.)

563

568

 

La CARENE apporte près de 25% des recettes

 

 

 

 

 

Charges(en K€)

1 632

1 676

+2,7%

 

Dont

 

 

 

 

 Personnel

762

784

 

Stabilisation, à un haut niveau,  des frais de personnel  (46,7 % des charges)

Achats et charges externes

547

558

 

 

Participations

148

140

 

 

Subventions versées

17

15

 

 

Amortissements

92

109

 

 

 

 

 

 

 

Résultat comptable(en K€)

537

644

+ 19,9%

 

Autofinancement(en K€)

 

 

 

 

Excédent brut de Fonctionnement

619

752

 

  Reprise de l’épargne de gestion

Capacité brute

630

755

 

 

Cessions d'immobilisations

0

240

 

 

Capacité nette d'autofinancement

619

744

+ 20,2%

L'autofinancement reste important et n'oblige pas à emprunter.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 11:40

Les quelque soixante participants à la cérémonie des voeux de Mme le Maire de Besné à la population (clairsemée, ce soir-là) auront compris qu'il s'agissait, essentiellement, du chant du cygne de la municipalité. Explications et décodage :

Cygne.jpg

 

Un aveu d'impuissance......

 

Le grand chantier 2011, selon Mme le Maire, sera celui du lancement de la salle multi-fonctions (selon l'affreuse terminologie du conseil général!) , au cours du premier semestre ; en ce 17 février, la mairie aura reçu les propositions des entreprises soumissionnaires aux deux marchés publics : la salle et les aménagements extérieurs .

Pour la salle, l'appel d'offres concerne vingt-deux lots, du gros oeuvre aux tentures, sons omettre les équipements de cuisine (lot 17, avec ou sans les petites cuillères?).

Les équipements extérieurs de la salle sont prévus en deux tranches : parking terre-pierres, en 2011 (les utilisateurs auront le temps de le tester, avant l'ouverture de la salle, et de dire tout le bien qu'ils en pensent!) et les abords extérieurs de la salle, en fin de deuxième semestre 2012.

Le dépouillement et l'analyse des offres permettront de connaître dans quelle galère risquent d'être embarquées les finances communales ; pour l'instant , la seule communication municipale a porté sur l'estimatif du coût de construction (3 638 000 € TTC), occultant les coûts de viabilisation (eau, assainissement, électricité, voirie renforcée, ...), les honoraires d'architecte et d'aménageurs (près de 300 000 €), ainsi que les matériels et mobilier de la salle festive!

Au moins pire, pour ne pas dire au mieux, la commune devra emprunter

 1 500 000 € , ce qui limitera à minima les investissements futurs.

 

soutenu par l'opposition.

 

 

En réalité, ce dernier investissement du mandat, selon les propos de Mme le Maire, sera accompagné de la nécessaire troisième extension de l'école Marcel Pagnol et de l'agrandissement du restaurant scolaire, opérations à plus de 500 000 €.

La commune entre dans la "seringue" financière, d'autant plus que certains frais de personnel,  surnuméraire, n'optimisent pas les compétences et les qualités des agents municipaux.

Pour "mouiller" l'opposition dans une dérive des impôts communaux,la municipalité a programmé un débat d'orientation budgétaire, pour la prochaine séance publique du conseil municipal.

 

Cela aura lieu le 18 février : avis à la population!

 

 

A.Pény

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 07:50

logo.gif

Depuis les scores exceptionnels de leurs candidats à l'élection présidentielle, à l'aube du vingt-unième siècle (3,37%, avec le petit Robert Hue, en 2002, et 1,93% avec la séquano-dyonisienne, Marie-Georges Buffet, en 2007) le P.C.F. multiplie les attaques  contre le désengagement de l'Etat et des" services publics" : le dessous des cartes.

 

Besancenot.jpg

 

  logo_antehome.png

 

L'artillerie lourde.....

 

 

Connaissant l'attachement des Français au service public et à l'égalitarisme, et "surfant" sur l'eurosepticisme ambiant, les "collectivistes" sont incités à faire de la surenchère et à refuser toute évolution concurrentielle et maîtrisée des entreprises d'intérêt général.

Dans ce domaine, le "petit facteur" de Neuilly-sur-Seine (il y a pire lieu pour exercer sa profession, en campagne électorale !) mène la course, au grand dépit du PCF.

Et pourtant, ce n'est pas faute de se déhancher et de pétitionner, par le biais de consultation, soi-disante populaire.

 

 

.......et le fusil à tirer dans les coins !

 

Récemment, la section de Brière (cf.gazettes locales), nous a gratifiés d'un bel exercice de dialectique, sous le prétexte d'une "prétendue" désertion postale.

A côté d'une proclamation d'auto-satisfaction de l'ex-maire malouin (un DAB contre huit heures d'ouverture !), l'essentiel de la diatribe vise des municipalités(Besné, Crossac et Sainte-Reine de Bretagne), qui n'auraient pas "résisté" aux oukases de la Poste.

 

 

PCF-David.jpg

 

Quand on veut donner des leçons, encore faut-il ne pas travestir la vérité!

 

Ces trois communes n'ont jamais disposé de bureau de poste, mais seulement de recette auxiliaire ou d'agence, de statut "Poste".

Depuis 1998, la Poste a tenté de faire adopter, par les communes concernées, une convention, pour modifier cet état de fait.

Pour la commune de Besné, j'ai, toujours, contesté les termes de cette convention déséquilibrée (lien entre participation financière et activité postale) et ai exprimé notre refus, aussi bien à la télévision (septembre 2004) qu'à l'Assemblée Générale des Maires de Loire-Atlantique (octobre 2003) (Le Directeur départemental de la Poste ne fut pas déçu de son déplacement, devant les maires!) .

Informée lors d'une réunion publique (2004), la population marqua sa nette préférence pour une présence postale identifiée, au travers d'une agence postale, plutôt que d'un point poste, chez un commerçant.

 

Le bras de fer s'est conclu, en septembre 2005,  par une convention équilibrée, avec une indemnité compensatrice "normale" (938 €/mois).

 

Le coût résiduel de fonctionnement, supporté par la commune, a été , notablement, réduit : de 6964 €, en 2004 à 1258 €, en 2007.

 

Depuis 2009, la contribution de la Poste a chuté à 855 € mensuels et la commune se refuse à titulariser la gérante, sans doute dans l'ignorance des  règles de la fonction publique territoriale!

 

 Une fois de plus , la Pravda est mise en défaut !

 

 

 

  

Gwennenid atav

 

A.Pény

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 08:39

N2514.jpg

 

Les 20  et 21 octobre 1990, la commune vivait un moment convivial, populaire et exceptionnel, avec l'inauguration de la salle polyvalente, denommée "Salle de la Fontaine".

 

La dernière inauguration d'équipements communaux remontait à 1979, avec l'école Marcel Pagnol, en l'absence, voulue par le Maire de l'époque et sa majorité municipale,  de représentants de l'Etat (autre que M. l'Inspecteur primaire) ou du Conseil Général.

Outre M. le Sous-Préfet de l'arrondissement de Saint-Nazaire, le Président du Conseil Régional (Olivier Guichard) accompagnait le Président du Conseil Général (Charles-Henri de Cossé-Brissac) et le Conseiller Général-Maire de Pont-château (Yves Mesnier), pour cette "bénédiction" républicaine.

 

Le fruit de la patience....

 

 

Il fallut de la patience, pour s'assurer la maîtrise foncière et constituer une épargne importante.

Au fil des mois, les offres d'acquisition amiable reçurent l'accord de trente propriétaires, mais le refus d'une indivision de trois propriétaires obligea à utiliser la procédure de demande de déclaration publique( le prix fixé par le Juge d'expropriation, 5 F le m², fut inférieur au prix proposé, six ans plus tôt, et refusé par l'indivision, 6 F. le m² !).

Ainsi, trois années furent nécessaires, pour acquérir les trois hectares du complexe sportif et paysager.

 

Face à cette difficulté, l'équipe municipale a écarté l'erreur de la précipitation et de l'effet d'aubaine, en maintenant le lieu d'implantation, chemin du Stade .

Une autre implantation aurait été possible, du côté de la Rue du Clos de Launain, mais cela aurait obéré tout équipement ultérieur, comme un terrain de fotball et ses vestiaires.

 

 

........utile à la collectivité.

 

Avec une gestion rigoureuse des finances communales, la municipalité

engrangea, à la veille des élections municipales de 1989, plus de quatre millions de francs d'épargne, pour un équipement, dont le coût était estimé à sept millions de francs.

Si les ides de mars (1989) avaient été défavorables, l'opposition aurait raflé la mise sans effort ! (dura lex, sed lex).

 

 La construction(sous maîtrise d'ouvrage déléguée)  et l'équipement en matériel et mobilier de la " Salle de la Fontaine"  atteignirent 1 470K€ (valeur 2009) , couverts, par l'autofinancement (853 K€, soit 58%), les subventions (195K€) et les emprunts, court (TVA) et long terme(15 ans), pour 422 K€.

 

Durant le week-end de l'inauguration, des manifestations sportives(basket, volley, gymnastique, judo,escalade, ....) et culturelles (danses, projection du "Grand Bleu", spectacle sur le mur d'escalade, ..;) animèrent les "portes ouvertes" et permirent à toute la population de découvrir leur nouvel équipement.

 

Le bilan

 

  La rentabilité sociale de cet équipement n'est plus à démontrer et cette salle, associant le sport, la vie sociale et  associative, remplit son rôle de fédérateur .

   Avec, en moyenne, plus de trois mille heures d'utilisation annuelle, pour un coût de fonctionnement d'environ 23 000 € (valeur 2009), la "Salle de la Fontaine" demeure une référence.

 

 

  Fontaine

 

Gwennenid atav

 

A.Pény

 

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 19:04

Vide-poches

 

Avec quelques semaines de retard sur le calendrier annonçé par la CARENE et la Commune, les propriétaires, concernés par l'assainissement non-collectif ont reçu le diagnostic de leur installation.

Y était joint le dispositif de soutien public à la réhabilitation : aide de l'Agence Nationale de l'Habitat (20%), dans le cadre de la future Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat (2011-2013), aide du Conseil Général (10%) et de la CARENE (10%).

Ces diverses aides sont conditionnées au niveau de ressources, mesure habituelle pour les propriétaires occupants.Par contre, l'annonce dans le magazine communal, d'un abondement, à hauteur de 5% par le Centre Communal d'Action Sociale constitue un véritable camouflet pour la population et une provocation pour de nombreux habitants.

 

 

Une aumône de 18 000 €.....

 

  

Depuis une décision du conseil municipal, en date du 21 février 2008(avant les élections municipales), la commune dispose d'un Fonds de Soutien à la Réhabilitation de l'Assainissement Non-Collectif, destiné, sans discrimination,  à l'ensemble des habitants, confrontés à de lourdes charges (voir délibération ci-dessous).

 Sur quatre ans, il était prévu de doter ce fonds d'au moins 120 000 €.

 

   Création d’un fonds de soutien à la réhabilitation de l’assainissement non collectif

 

Il est rappelé que le SPANC a réalisé 414 contrôles d’assainissement autonome. 16 installations s’avèrent représenter un danger pour l’environnement et 150 devront être réhabilitées. Il est proposé au conseil de prendre une décision de principe de création d’un fonds de soutien à la réhabilitation de l’assainissement non collectif, laissant à la prochaine équipe municipale le choix de définir des moyens de financement.

 

Adopté à l’unanimité

 

Il est regrettable que Mme le Maire ait choisi, avec l'approbation bêlante de l'opposition, une solidarité misérable, pour une fraction de la population concernée, dans la plus grande opacité.La gestion par le C.C.A.S., récemment saisi de cette nouvelle compétence, relève, à la fois d'une démarche d'assistance, et non de justice, ainsi que d'un manque de transparence (les décisions du CCAS ne sont pas accessibles au public).

 

 

..............le prix de feux d'artifice!

 

En répartissant sur quatre exercices l' "aumône" communale , cela représente 4500€, par an , soit moins que le coût du feu d'artifice, tiré et payé par la municipalité , le 3 juillet dernier.

Chacun place ses priorités d'action publique, comme il le ressent, mais, ensuite,  il faut assumer ses choix.

 

Le précédent article a permis de préciser le montant global de l'effort, sur vingt ans, de l'ensemble des habitants et des entreprises, pour la réalisation de l'assainissement collectif dans le bourg et l'agglomération : 950 000€ (valeur 2009).

 Dans le même temps, outre les travaux de raccordement au réseau, dans leur propriété, les abonnés au service d'assainissement collectif, ont contribué, à hauteur de 340 000€ à l'investissement, en plus de leur redevance d'assainissement, pour le fonctionnement.

 

 

1000 €, pour tous, sinon........

 

Cette suggestion de soutien communal correspond à un calcul simple et réaliste :

      Calcul simple, car avec 950 000 € de participation, par l'impôt, pour environ 950 ménages, en 2009, cela représente 1000 €, par ménage.

      Calcul réaliste, car le coût global, réparti sur quatre ou cinq exercices (de 2010 à 2014) représente 2% des impôts et taxes perçus, annuellement,  par la commune (chapitre 73)! 

 

........un risque de blocage.

 

Autant, l'on peut penser que les propriétaires, éligibles aux aides publiques, auront moins de réticences à se lancer dans des travaux de réhabilitation, à partir de 2011, autant les autres, pourtant aussi contribuables, pourraient refuser de se plier aux injonctions éventuelles de la municipalité.

 

 A cela, existent  deux raisons.

 

 D'une part, la date-butoir  de septembre 2014 (quatre ans après l'envoi des diagnostics) sera repoussée à janvier 2015, car l'OPAH ne débutera qu'en janvier 2011, au mieux, et le renouvellement municipal aura lieu en mars 2014 : lors de ces élections, je parie qu'une ou deux listes s'engageront sur un soutien pour tous à 1000€ ou plus (sous l'effet de la surenchère).

 

D'autre part,  l'injonction municipale de réalisation de  travaux de réhabilitation  doit pouvoir être prouvée par des atteintes graves à l'environnement : bon courage, pour les élus!

 

A vouloir jouer petit bras, voilà à quoi la collectivité s'expose!

 

 

Gwennenid atav

 

 

A.Pény

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 02:56

Travaux assainissement individuel

 

 Avec la loi sur l'eau, du 3 janvier 1992,conforme à la directive européenne du 19 mars 1991, et cosignée par quatorze ministres, dont Brice Lalonde, ministre de l'environnement dans le gouvernement d'Edith Cresson, l'assainissement non-collectif (la référence étant le collectif) s'est invité, très progressivement, dans le débat public.

 

Des responsabilités nouvelles pour les communes....

 

A côté de l'élaboration par le Comité de Bassin( Loire-Bretagne, pour notre région),d'un Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux, assurant la cohérence des Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux(SAGE Estuaire, pour notre commune), les communes se sont vues confier de nouvelles compétences. Essentiellement, elles doivent fixer, après enquête publique, un plan de zonage de l'assainissement  collectif et non-collectif  et gérer deux services d'assainissement distincts.

 

.....sources d'incompréhensions !

 

Le grand public a surtout retenu l'échéance de fin 2005 et compris, à tort,  que la collectivité devait desservir l'ensemble des habitants et du territoire en assainissement collectif . Ceci explique la grande prudence des élus , qui ne se sont pas précipités, pour mettre à l'étude et valider un plan de zonage de l'assainissement : ils évitaient, ainsi, d' ouvrir, prématurément, la boîte de Pandore de l'assainissement non-collectif.

 Les dix communes, engagées dans le Contrat Régional de Développement de P.S.G (cantons de Pont-château et Saint-Gidas- des-Bois), disposaient, dès 1996, d'une pré-étude de plan de zonage, qui, demeura, un certain temps, dans les cartons!

Avec la révision du Plan Local d'Urbanisme, obligeant à un plan de zonage de l'assainissement, la CARENE, devenue compétente en ce domaine, fit réaliser et approuver, après discussions et enquête publique, ce plan, début 2004.

Avec une année d'avance, la Communauté créa le S.PA.N.C. (Service Public d'Assainissement Non-Collectif), au Premier janvier 2005,qui prit place, à côté et indépendamment du Service de l'Assainissement (collectif) .

 

De nouvelles règles comptables.

 

Dans l'article 35, le législateur précise que les deux services publics, distincts, sont à caractère Industriel et Commercial (les S.P.I.C.) . Ceci se traduit par l'obligation, pour chacun de ces services, de trouver, par des recettes propres, les moyens de leur propre équilibre budgétaire.De plus, comptablement, les budgets spécifiques, dits annexes, suivent une nouvelle instruction, dite M49, à côté de la M14, pour les budgets principaux des communes.

Ainsi , dès 1993, l'Assainissement "sort" du budget communal , et commence à vivre sa propre vie.Toutefois, une dérogation est accordée , pour les communes ou groupements de moins de 3000 habitants, qui peuvent assurer l'équilibre du Budget "Assainissement", par une subvention du Budget Principal (en fonctionnement et/ou investissement).

 

Les impôts de tous les habitants et entreprises contribuent à la gestion et à l'extension  de l'Assainissement collectif, qui ne concernent qu'une minorité.

 

Entre 1980 et 2001, pour Besné, la contribution "solidaire" et générale, représente, en valeur 2009,environ 950 000 € .

 

Ces chiffres doivent éclairer les décideurs, dans leur approche du soutien à la réhabilitation de l'assainissement non-collectif.

 

Le prochain article argumentera sur cette problématique.

 

 

Gwennenid atav

 

A.Pény

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 08:27

 

remembrement-2855570476

 Opération structurante pour un territoire rural, à vocation agricole, le remembrement constitue, aussi, l'archétype du risque politique maximal : en deux mots, la "patate chaude" ou le "mistigris", que se refilent , allègrement, des municipalités frileuses. Besné n'y a pas échappé.

 

L'arlésienne.

 

Dans un grand élan de lucidité et de générosité vis-à-vis du monde agricole, le conseil municipal, unanime, sous la présidence du Maire, Alphonse Richard, demanda à l'Etat d'engager la procédure de remembrement, le 26 octobre 1961.Pendant 11 ans, ainsi que l'écrivait le Maire, René Chatal, dans son premier bulletin municipal de juin 1977, ce fut "le silence total".

 

Je laisse le soin aux lecteurs d'interpréter, et le mutisme de l'Etat, et la pugnacité molle de deux ou trois maires successifs, qui laissent, ainsi,  pourrir le dossier.

 

Toutefois, le thème et la problématique du remembrement viennent, en débat, lors des élections municipales de 1977, avec une approche "prudente" et timorée de R.Chatal ("Certains sont pour, d'autres sont contre : alors, on consultera"...), à côté d'un engagement ferme de la liste, que je menais, pour la première fois, à Besné.

 

En juillet 1977, la population est invitée à répondre à un questionnaire, pour "éclairer" la municipalité ! Moins d'un quart des ménages (105 sur 450) répondent et se prononcent à 80% (87% pour les agriculteurs) pour le remembrement.

Ce n'est qu'au second semestre 1981 que le long processus s'enclenche : formation de la commission (6 titulaires, 4 suppléants)  et de la sous-commission communale(13 membres), pré-étude, définition du périmètre, après enquête publique, choix des parcelles-types, évaluation, sur place, de toutes les parcelles, élaboration du projet de réseau des chemins ruraux et d'exploitation, ansi que du réseau hydraulique (fossés).

La consultation des propriétaires constitua la base de travail du géomètre, qui devra gérer, le mieux possible, des souhaits contradictoires, pour ne pas diminuer la surface moyenne des lots.

Le projet de déviation de la RD 773 interféra avec le remembrement, car il fut décidé de placer, dans son emprise, en priorité, les terrains de la S.A.F.E.R.

 

 

Concertation et contestation

 

Une série d'enquêtes publiques et officieuses, d'informations  et d'affichages permit la plus large concertation, avant les décisions des commissions.

 

Alors que 113 propriétaires (sur 819) avaient réclamé, lors de la présentation de l'avant-projet de remembrement, 64 lors de celle du projet, il resta 28 propriétaires, pour contester l'arrêté du projet, qui eut lieu le 19 juin 1985.

Examinées par la Commission Départementale d'Aménagement foncier, les réclamations n'eurent pas de suite, ce qui conduisit 8 propriétaires à saisir le Tribunal Administratif : le remembrement fut entériné, et un seul propriétaire fit appel, devant le Conseil d'Etat (à l'époque, les cours administratives d'appel n'existaient pas).

 

Le bilan quantitatif et qualitatif est indéniable, car les 1425 hectares concernés(81,2% du territoire communal!) ne comptaient plus que 1599 parcelles, au lieu de 7220, et 480 personnes ou communautés, au lieu de 231, devinrent propriétaires d'une parcelle unique.

 

Les travaux connexes au remembrement, réalisés sous la responsabilité du Bureau de l'Association Foncière et de son Président, Jean Aoustin, alors Adjoint à la voirie, furent menés avec une grande rigueur, qui limita, ainsi, le montant de la Taxe de Remembrement (trop peu en furent reconnaissants!)

Outre les travaux à la parcelle, furent créés près de 40 km de chemins, 21 km de fossés, et curés 900ml de ruisseaux.

 

Aujourd'hui, les ouvrages collectifs ont intégré , en concertation avec l'Association Foncière, le patrimoine communal, avec toutes les obligations d'entretien, que cela comporte.

 

Avec le remembrement, Besné a perdu, un peu, de son caractère bocager, au coeur des marais, mais a, sans doute, sauvé son agriculture et ses agriculteurs.

 

 

Gwennenid atav

 

A.Pény

 

 

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Profil

  • Pény Alain
  • Premier adjoint (1981-1983) puis Maire de la commune de Besné(1983-2008), Conseiller régional (1986-2004), Conseiller municipal d'opposition de Pornichet (2011-2014), je souhaite, avec le point de vue de Sirius,aider à comprendre les enjeux de l'action publique

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