Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 12:07

 

Vide-pochesAu-delà du transfert de certaines dépenses et recettes au niveau de l'intercommunalité, ou dans des satellites, comme une S.E.M., la principale marge de manoeuvre des communes repose sur leurs impôts.

 

La pertinence d’une comparaison, de l’encours de dette, au 31 décembre 2012, par habitant, mérite d’être complétée par la capacité contributive des communes, dans la diversité des situations : importance des résidences secondaires, place des entreprises, qui, toutes, participent aux recettes fiscales communales, essentiellement, par les taxes d’habitation et du foncier bâti.

Le site du Ministère de l’Economie permet de calculer un nombre d’ « équivalents-habitants» (à la manière de l’ « équivalent- temps plein »). Il suffit de rapporter le total des bases d’imposition communales aux taxes d’habitation et du foncier bâti au montant cumulé moyen, par habitant de la strate démographique, de ces mêmes taxes.

Ainsi définie, la population « fiscale » peut s’écarter, notablement, de la population municipale totale (résidents principaux, avec doubles comptes).

Plus proche de la consistance des marges de manœuvres financières, cette population contributive permet de mieux apprécier le « poids » de l’endettement, pour chaque commune ; elle bouleverse, aussi, les données brutes par habitant.

 

Avec ces données corrigées, les communes de Pont-Château et Saint-Gildas deviennent les plus endettées

 

 

 

Commune

Dette (en K€)

Population  « fiscale »

Dette, corrigée, par habitant (en €)

Pont-Château

12 692

7784

1 631

Saint-Gildas-des-Bois

4 333

2 670

1 623

La Chapelle des Marais

3 899

2 451

1 591

Trignac

10251

6 536

1 568

Prinquiau

2 571

1 704

1 509

Donges

9 767

7 285

1 341

Guérande

20 194

17 359

1 163

Besné

1 950

1 693

1 152

Missillac

4 201

4 090

1 027

Pornichet

21 239

24 736

862

Saint-Nazaire

40 906

76 787

533

Le Pouliguen

5 694

13 112

434

La Baule

20 420

53 457

382

Piriac

2 690

7 075

380

Montoir

1 933

12 743

152

 

 Les prochaines années risquent d'être rudes, pour certaines communes, et, surtout, pour leurs contribuables!

 

 

 

Alain pény 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 08:48

 

  Ecus

 

     Depuis deux jours, nous disposons des comptes des collectivités (budget principal), pour l'exercice 2012, sur le site officiel du gouvernement.Cela constitue une mine de renseignements, pour les citoyens, sur les modalités de gestion des acteurs publics locaux.

Parmi les nombreux "marqueurs", l'encours de la dette, au 31 décembre 2012.

Pour la presqu'île, M. le Maire de Pornichet pourra remercier son collègue de Mesquer, qui lui a ravi, d'un cheveu, la première place : 1988 €/habitant, contre 1975 €/habitant.

Mais au-delà des données brutes, il est pertinent de corriger celles-ci de la capacité fiscale de la commune, pour pouvoir établir un classement, plus proche de la réalité.

 

Endettement Brut, par habitant (population légale, avec doubles comptes)

 

 

 

Commune

Dette (en K€)

Population légale

Dette par habitant (en €)

Mesquer

3 505

1 763

1 988

Pornichet

21 239

10 799

1 975

Donges

9 767

6 923

1 411

Trignac

10251

7 680

1 335

Pont-Château

12 692

9 775

1 298

Guérande

20 194

16 214

1 245

Saint-Gildas-des-Bois

4 333

3 561

1 217

La Baule

20 420

16 828

1 213

Piriac

2 690

2 302

1 169

Le Pouliguen

5 694

5 118

1 113

La Chapelle des Marais

3 899

3 737

1 043

Missillac

4 201

4 898

858

Besné

1 950

2 591

753

Saint-Nazaire

40 906

68 977

593

 

 

 

 

  Ces chiffres peuvent éclairer certaines décisions politiques, comme celle de vendre les bijoux de famille, à l'instar de la majorité municipale de Pornichet, avec la Maison de Retraite Communale !

 

 

 

 

Alain Pény 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 09:43

 

                   M. le Maire n’assume pas ses actes et sa stratégie financière ; il tente de défausser une partie de la dette « record », sur l’héritage, en attribuant plus de 4M€ (4,112) à un effet report de 2007 et en déduisant ce même montant de son propre endettement : solde de l’opération 8,224 M€.

     Cette affirmation est le reflet, soit de l’amateurisme (avec 5 ans de mandat, cela n’est plus excusable), soit de mauvais conseils (l’ancien DGS conseille, maintenant, Mme Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux !), soit d’une persistante mauvaise foi.

 Après avoir proclamé, à multiples reprises (magazines municipaux, bilan à mi-mandat, conseils municipaux), que la patate chaude s’élevait à 3M€, M. le Maire, dans un tract UMP (canal historique) et une conférence de presse (le 4 avril 2013) évalue le montant du délit à 4,112 M€. Sur quoi s’appuie-t’il ?

Essentiellement, sur un état de restes à réaliser de la fin de l’exercice 2007, repris au Compte Administratif 2007, qu’il a lui-même fait adopter, en juin 2008.

Un état de restes à réaliser permet de mandater des dépenses, déjà engagées, avant l’adoption du budget primitif ; cela concerne, essentiellement la section d’investissement. Pour compenser, en partie ces dépenses, les maires, inscrivent des recettes reportées, tels les subventions certaines et les emprunts, inscrits au budget. Théoriquement, les emprunts « reportés » doivent avoir fait l’objet d’un accord de principe de l’établissement préteur ; ce n’est pas toujours le cas !

En l’occurrence, le dernier contrat d’emprunt (hors avance remboursable de la CAF, en novembre 2006, pour l’accueil péri-scolaire, à hauteur de 28 320€)  signé par J. Lambert, date du 17 décembre 2004 !

En 2008, la totalité de l’excédent reporté de l’exploitation de l’exercice 2007, à hauteur de 3 165 351 € a permis à la municipalité de financer, sans avoir recours à l’emprunt,  les investissements, pour un montant de 7 423 595 € ; une majorité de ces investissements était une poursuite des opérations lancées, sous le mandat précédent (centre de loisirs -975 K€, équipements sportifs – 440 K€, aménagements urbains -965K€, …).

En fin d’exercice 2008, M. le Maire a inscrit, sous sa propre responsabilité, 5 197 000 € de reports d’emprunt, pour une réalisation effective de 5 M€, le 29 décembre 2009.

De ce fait, c’est à lui d’assumer la totalité des 15,298 M€ d’endettement qu’il a engagé, en 25 mois (entre décembre 2009 et janvier 2012), ce qui lui vaut le sobriquet de « Monsieur 20 000 € de dettes, par jour »

Au 1 janvier 2013, sur un encours de dettes de 21,295M€,  13,602 M€ correspondent à la municipalité Belliot et 7,693 M€, à la municipalité Lambert (entre 2002 et 2006).

Prétendre que l’épargne de gestion actuelle sert, uniquement à rembourser les 15 M€ de dettes « Lambert » relève de la calomnie ou, pour employer une expression chère à M. le Maire, est « proche de la diffamation »

 Alain Pény 

Ecus

Partager cet article
Repost0
21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 10:35

   Dette 

 

Le graphique (édition du 15 mars 2013 de l’Echo de la Prequ’île), illustrant l’endettement des communes des trois communautés (CAP, CARENE et Pont-Château-Saint-Gildas) devrait interpeller les élus et les citoyens-contribuables, sensibilisés à la dette souveraine des Etats.

La pertinence d’une comparaison, de l’encours de dette, au 31 décembre 2011, par habitant, mérite d’être complétée par la capacité contributive des communes, dans la diversité des situations : importance des résidences secondaires, place des entreprises, qui, toutes, participent aux recettes fiscales communales, essentiellement, par les taxes d’habitation et du foncier bâti.

Le site du Ministère de l’Economie permet de calculer un nombre d’ « équivalents-habitants» (à la manière de l’ « équivalent- temps plein »). Il suffit de  rapporter le total des bases d’imposition communales aux taxes d’habitation et du foncier bâti au montant cumulé moyen, par habitant de la strate démographique, de ces mêmes taxes.

Ainsi définie, la population « fiscale » peut s’écarter, notablement, de la population municipale totale (résidents principaux, avec doubles comptes).

 

Plus proche de la consistance des marges de manœuvres financières, cette population contributive permet de mieux apprécier le « poids » de l’endettement, pour chaque commune ; elle bouleverse, aussi, les données brutes par habitant.

 

Les communes ont, depuis longtemps, intégré la notion de population contributive dans leur politique financière et fiscale. Elles adoptent, pour cela,  des taux de taxes d’habitation et de foncier bâti, soit nettement plus faibles que les taux moyens de leur strate démographique de 12 à 15 %, comme à Pornichet, au Pouliguen ou à La Baule, soit sensiblement plus forts que ces mêmes taux moyens, de 34 ou 35 %, comme à Saint-André-des-eaux ou Trignac.

 En partie, le résultat des gestions antérieures, l’endettement des communes sera portée, en 2014, au crédit ou au ……débit des majorités municipales actuelles . D'ici là, certaines communes auront pu quitter le cercle vertueux et succomber aux délices et aux poisons de l'endettement.

C'est dejà, hélas, le cas de la commune de Besné, pour laquelle l'encours de dette, au 31 décembre 2012, a culminé à 1 950 000 €, soit 1035 € par "équivalent-habitant" (1883 habitants "fiscaux").

 

 

Georges Clemenceau ne déclarait-il pas que "l'on est précédé par des imbéciles et suivi par des incapables"!

 

 

Alain Pény

 

 

Population

Totale

 Fiscale 

Population

Totale

 Fiscale 

 

 

                      

La Baule

17284

53677

Pornichet

10840

24721

 

 

 

Population

Totale

 Fiscale 

Population

Totale

 Fiscale 

 

 

 

Montoir

6731

11972

Penestin

1891

4836

 

 

 

Commune

Dette/hab.

Dette/équivalent

Commune

Dette/hab.

Dette/équiv.

Nivillac

1462 €

2038 €

Penestin

1389 €

543 €

La Chapelle          

1201 €

1684 €

Le Croisic

1210 €

474 €

Trignac

1289 €

1530 €

Le Pouliguen

869 €

344 €

St André des eaux

1082 €

1269 €

Montoir de Bretagne

361 €

203 €

Pornichet

1965 €

862 €

La Baule

583 €

188€

La Turballe

1226 €

665 €

Besné

4€

6 €

Partager cet article
Repost0
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:35

 

Camouflage

 

Dans une station balnéaire, il serait naturel de choisir une attitude de skipper, pour celui, qui tient la barre; en fait, notre premier édile a emprunté une tenue de camouflage, pour présenter les orientations budgétaires 2013.

 

Un tour de "bonneteau".

 

 Parmi les objectifs financiers, affichés  par la municipalité, figure , en bonne place, "un maintien d'un autofinancement net équivalent à celui de 2012.."

Malheureusement, les éléments chiffrés, présentés dans le document d'orientations budgétaires, ne permettent  pas d'aboutir à la référence 2012, à cause de l'accroissement important de l'annuité de remboursement de la dette.

 

Pour masquer une impasse de 156 K€, sur un objectif de 1194 K€ (soit un manque égal à 13%), M. le Maire prélève l'écart, indispensable à une

communication de rigueur et de saine gestion (encore un marronnier!), sur le résultat prévisionnel de l'exercice 2012, tout en affirmant ne pas utiliser les reports 2012.

Cette manipulation, grossière, ne peut tromper que les "gogos" et frise au ridicule, dans un document préparatoire au budget.Nous prenons le pari que, lors de la présentation du Budget Primitif, le 25 mars prochain, les données d'autofinancement, en particulier, seront toutes autres!

 

 

L'inconstance des ratios par habitant.

 

 

Tout en s'élevant contre la parution, sur le blog d'une association pornichétine, de graphiques, illustrant la dette de la ville par habitant , en résidence principale, sans intégrer les résidents secondaires, contribuables, eux aussi, M. le Maire effectue , dans son D.O.B., des comparaisons graphique ( autofinancement net) et littéraire (dépenses d'équipement), avec la strate 10 000-20 000 habitants, en utilisant la même référence de l'habitant.

 

A quand un langage de vérité et de cohérence?

 

Sous la tenue de camouflage,......la grenade!

 

En rajoutant, par rapport à l'ordre du jour, présenté en commission des finances, une semaine avant, une délibération, sur la protection fonctionnelle, permettant, y compris de manière rétroactive, la prise en charge des frais de justice (avocats, huissiers, déplacements, ....), lorsque M. le Maire s'estime "diffamé", celui-ci envoie un signe clair  à quiconque s'aviserait de critiquer ou contester son action municipale.

 

Avis aux (éventuels) futurs candidats aux élections municipales de 2014 (mars ou juin?) : le fondamentalisme sévira, mais ce sera , sans compter avec l'esprit de résistance!

 

Alain Pény

 

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 14:53

 

Ecus

 

 

Lors du vote du budget primitif, en février 2012, nous avions souligné une mobilisation insuffisante des marges financières, en nous interrogeant, en particulier, sur  les créances sur transferts de droits à déduction de TVA, pour les travaux du complexe de l’hippodrome. Nous estimions celles-ci à 1,2 M€, pour les travaux 2011 et 600K€, pour les travaux 2012 !

 Neuf mois après la clôture de l’exercice 2011, une recette d’1,5 M€ de récupération de TVA, apparaît, curieusement, à l'occasion d'une Décision Budgétaire Modificative.

 M. le Maire, aussi Président de la SEM Pornichet Evénements, a confirmé que la SEM gèrait, en 2012, ou du moins depuis quelques mois, sans autre précision, le complexe de l’hippodrome .

 Il est légitime que les Pornichétins et l'opposition municipale se posent des questions, d'autant plus que le transfert de la propriété des panneaux photovoltaïques, "le diamant" , pour lequel est prévue une recette d' 1,5 M€, au budget primitif, n'est, toujours pas réalisé!

 Comme meilleure preuve, les 75 000  € de  recettes de production électrique, inscrits au budget de la ville (et non de la SEM) : l'improvisation continue !

  De plus, M. le Maire donne le sentiment désagréable de gérer notre commune, à la petite semaine . Un simple exemple, pour l’illustrer : au début de l’exercice 2012 (15 janvier), la ville mobilise 1,622M€ d’emprunts nouveaux, au taux variable d’Euribor 3 mois +2,63 de marge (soit un estimé de 4,15%), et en octobre, M.le Maire demande l’autorisation d’effectuer un désendettement, en capital, de 1, 059 M€, grâce au remboursement de TVA, précité, opération quasi-certaine, après avoir mobilisé une ligne de trésorerie de 1,5 M€, début août !

 Comment expliquer un besoin de trésorerie, en août, et une capacité de désendettement, début octobre?

Bizarre, bizarre, aurait dit Louis Jouvet!

 

A.Pény

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 13:48

 

Marianne

 

 Depuis ce jour (18 mai), le ministère de l'économie et des finances a mis en ligne les principaux indicateurs de gestion 2010 des communes; par contre, les moyennes de strate démographique n'ont pas, encore, été actualisées et l'affichage correspond à l'exercice 2009.

Le mi-mandat est atteint et la comparaison avec les communes voisines permet d'effectuer une analyse sommaire de leur évolution.

 

 

FONCTIONNEMENT

       (euros par habitant)          

 

                                      BESNE     PRINQUIAU   CROSSAC     Ste-ANNE    PTCHATEAU

  Population totale(au 01/01/2010)          2378             2841                2703                 2353            9367

Produits

   977

  

722 575 599

808

 

dont D.G.F(Etat)
201 192 241 236 213
Charges
705 589 461

451 

667
dont personnel 330 192 187 185 317
dont Achats et charges ext. 234 201 154 142 163
Résultat comptable 272 133 114 148 140
Excédent brut 
316 176 151 165 210
Capacité d’Autofinancement 317 133 140 150 174
Capacité nette(après remboursement  d'emprunts)
317 89 122 99 87

 

INVESTISSEMENT

      (euros par habitant)  

 

Total des Ressources

533 144 243 241 437

dont ,Subventions

44 3 23 5 62
             Emprunts 0 0 0 85 171
             F.C.T.V.A. 80 10 11 37 28
Total des Dépenses
727 108 261 220 440
dont, Équipement brut 704 56 151 159 335
        Amortissement emprunts 0 44 18 51 87

 

  FISCALITE-Ménages    

     (euros par habitant)

 Population totale(fictive 2010)            2409              2865                 2737               2378               9484

Potentiel Fiscal

518 394 255 278 627
   
Taxe d’habitation
133 138 111 118 136
Foncier Bâti 103 86 91 96 148
Foncier non Bâti 11 11 15 22 8
Impôts-Ménages 247 235 217 236 292

 

 Dette bancaire   

 (euros par habitant)                      

Encours au 31/12/2010
0 991 330 461 1048
Annuité 0 85 29 67 123
FONDS de ROULEMENT 538 339 124 310 21

 

Besné continue à dominer le lot, avec tous les clignotants au vert .

Prinquiau connaît la situation financière la plus inquiétante, avec un déficit important d'investissements.

Ponchâteau est endettée malgré une situation de trésorerie plus que tendue.

Crossac et Sainte-Anne sur Brivet bénéficient de l'intercommunalité pour maîtriser leurs frais de personnel.

 

 

A.Pény

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 08:05

longue-vue

Les votes du compte administratif et du budget primitif ont marqué le retour du printemps ...municipal (séance du 26 mars 2010) ; saluons l'heureuse initiative d'avoir intégré au compte-rendu de la séance, sur le site officiel de la mairie, une grande partie des documents préparatoires, accessibles par tout citoyen, qui en fait la demande (y compris par lien électronique).


Quelles perles se cachent sous les quelque 300 lignes budgétaires?


COMPTE ADMINISTRATIF 2009


En limitant les décisions budgétaires modificatives à la portion congrue(une en 2008, deux en 2009, contre quatre à cinq,  durant les "années de plomb") le conseil municipal est peu informé de la situation comptable, en cours d'année, alors que certaines lignes sont, ou dépassées, ou sous-utilisées.


Ainsi, la ligne "électricité" consomme près de 64 000 € (pour 59 000 € votés), les "fournitures administratives" : 10 200 €, au lieu de 8400 € votés, les "fournitures scolaires" : 12 850 €, au lieu de 11 000 €, les "locations mobilières : 7200 €, au lieu de 2000 € votés, les "contrats divers" : 113 500 €, au lieu de 100 000 €  et  "entretien de voirie" : 26 200 €, au lieu de 70 000 € (les habitants l'avaient bien remarqué!), sans compter une dotation de l'Etat de 65 000 €, comptée deux fois (mais reçue une seule fois!) .


Nous pourrions multiplier les exemples d'une maîtrise insuffisante des dépenses, qui met les élus devant le fait accompli, en l' absence de volonté d' ajustement des crédits, en cours d'année *  .


Mais "la perle" de ce compte, c'est la non-réalisation de la cession à la C.A.RE.N.E., pourtant décidée depuis plus de deux ans (bureau communautaire du 13 novembre 2007 : voir le site de la CARENE), pour un prix de 200 000 €, de l'atelier-relais, occupé par l'entreprise Desma. Depuis le 23 mai 2009, date de fin du bail, cette entreprise est devenue un occupant d'un immobilier communal, sans droit ni titre.

Ajouté au fait que la zone d'activités de La Harrois, dont tous les lots ont été cédés, avant la fin du municipe 2001-2008, n'a fait l'objet d'aucune convention avec la C.A.RE.N.E.,qui possède la compétence économique - la Communauté perçoit les recettes de Taxe Professionnelle (devenue Contribution Economique Territoriale) et la Commune paye les charges (voirie, éclairage public, ...) -, nous avons un triste exemple de partage des tâches!


 

BUDGET PRIMITIF 2010


 

Indéniablement, le matraquage fiscal, adopté par la majorité municipale, constitue le "marqueur" principal de ce budget ; j'ai, déjà, exprimé dans un précédent article (Fiscalité et incohérence municipale) tout le "bien" que je pensais de la suppression de l'exonération biennale du foncier- bâti.


Pour tenter de justifier l'accroissement moyen de 5,8% des taux des impôts-ménages, inchangés depuis 1992, Madame le Maire a évoqué le fait que, sans changement, son Plan Pluri-annuel d'investissements, présenté au public en mai 2009 (magazine communal de mai 2009  : Spécial Budget), conduisait la Commune dans le mur, avec un auto-financement nul,en 2014 (année d'élections municipales).

Sur ce point financier, je ne peux que l'approuver, sans l'excuser, car cela est conforme à des avertissements, exprimés depuis plus d'un an sur ce blog.J'avais même indiqué que la poursuite de la même politique chaotique conduirait à une augmentation de la fiscalité de 20%, entre 2010 et 2011: déjà, en 2010, c'est + 12%, par rapport à 2009 (583 506 €, contre 521 523€).Et pourtant, cette augmentation des taux constitue une décision hâtive, précipitée et inéquitable : 

 

  1. hâtive, car la commune disposait, fin 2009, d'une trésorerie abondante : plus de 1,6 million d'euros.
  2. précipitée, car l 'effet "suppression" de la Taxe Professionnelle, pour les communes de la C.A.RE.N.E., ne serait pas perceptible, avant 2012-2013.
  3. inéquitable, car elle touche plus les locataires (Taxe d'Habitation : + 6,4%) que les propriétaires (Foncier-Bâti : +5,5%).    

 

Pour redresser la barre et empêcher une nouvelle dérive de la fiscalité, la majorité municipale serait bien avisée de renoncer à la poursuite du marché, à bons de commande (c'est donc faisable), des travaux, dits de sécurisation, sur la VC 4, et de revoir et l'implantation et le programme de la "Salle des Fêtes", dont le coût total, actuellement estimé, approche les 4 millions d'euros (TTC).

 

A bon entendeur (mais il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre), salut!

 

 

A.Pény

 

 
* P.S. (du 05/06/2010) .Mme le Maire organiserait-elle l'opacité des comptes et des opérations d'investissement, car depuis le vote du budget primitif 2010, celles-ci ne sont plus adoptées, opération par opération, à la différence des "années de plomb", mais globalement, par chapitre ?

La décision modificative, adoptée le 28 mai 2010 fait craindre le pire (site officiel).

Partager cet article
Repost0
17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 15:06

Vide-poches

 

Dans un contexte de récession économique, d'inquiétudes fortes sur l'emploi dans le bassin de Saint-Nazaire, de stagnation sinon de recul du pouvoir d'achat des ménages, je suis effaré de constater avec quelle légèreté, la plupart des maires ont eu la main lourde pour le contribuable ; jusqu'à + 10% d'augmentation des taux des impôts communaux dans certaine commune de la C.A.RE.N.E.!


La transformation de la Taxe Professionnelle en Contribution Economique Territoriale ne sert que de piteux prétexte à des gestionnaires"dissimulateurs" : en 2010, la C.A.RE.N.E. percevra un montant jamais atteint de T.P.U. : 67,3 millions d' euros, montant garanti pour les années futures, quelle que soit la situation économique.


Avec le gel des dotations de l'Etat pour les collectivités locales, annoncé par le gouvernement, pour 2011 et 2012, verra-t'on ces mêmes élus se "venger" sur leurs concitoyens, en accroissant, encore, fortement, la fiscalité locale?

 

L'exemple d'une gestion rigoureuse et la compréhension des difficultés sociales devraient inciter les élus à maîtriser leurs ambitions personnelles et à ne pas pratiquer la fuite en avant, par une politique de la  dépense.

 

 

 

A.Pény

Partager cet article
Repost0
18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 16:45

carton-rouge.jpg

L'adoption du budget 2010 (conseil municipal du 26 mars), par la majorité, s'est traduite par une rupture forte avec les dix-huit budgets antérieurs : l'augmentation de plus de 5,8% des taux des impôts communaux, décision hâtive, précipitée et inéquitable, en période de crise sociale. Je reviendrai sur cette malencontreuse "affaire", en révélant la face cachée de l'argumentaire de Mme Le Maire.

 

Tout aussi grave, pour l'attractivité de notre commune et pour sa reconstitution de marges de manoeuvre financière, se révèle l'incohérence de la politique fiscalo-foncière de notre première édile!

 

 

TAXER LES JEUNES MENAGES, PRESERVER LES SPECULATEURS.

 

 

Deux décisions municipales expliquent cette volonté de préserver les propriétaires, bénéficiaires de terrains constructibles et responsables de la rétention du foncier et,en même temps,de percevoir, sans délai, l'impôt foncier bâti, pour les habitations nouvelles, en supprimant l'exonération des deux premières années.

 

La première décision date du début  du présent municipe (12 septembre 2008) : elle supprimait, à partir de 2009, la majoration forfaitaire du foncier non-bâti, sur les terrains constructibles, pour des raisons obscures et sur la pression des services fiscaux, qui savent "influencer" des élus fragiles.En son temps, j'avais dénoncé cette erreur d'appréciation, commune à la majorité et à l'opposition (voir article, sur le blog),

 

La deuxième décision date du 26 mars 2010 (funeste conseil municipal!), avec la suppression de l'exonération du foncier bâti, pour les constructions achevées à partir du début de l'année 2010 et une application à compter de 2011.Aucune explication ne fut donnée, pour justifier cette mesure anti-sociale, et, pourtant, elle fut adoptée par la quasi-unanimité (3 contre, seulement) du conseil municipal.

 Nos élus ont-ils songé aux jeunes ménages primo-accédants, bénéficiaires de permis de construire en 2008, 2009 ou 2010?Ceux-ci devront acquitter, outre la Taxe Locale d'Equipement en deux fois, dix-huit mois et trois ans aprés l'obtention du permis de construire, l'impôt foncier bâti, dès l'année suivant leur installation.

 

Pour une recette annuelle maximale de 5000 € (alors que la majoration 2010 des impôts rapportera 32 000 € au budget communal), c'est vraiment "minable"!

 

Quand de plus, la commune signe une convention ( occultant les 2 lots en dation, qui  réduisent le nombre de lots libres de constructeurs à 35, outre les 2 lots réservés à la société d'HLM, Espace Domicile ), avec la CARENE et Francelot (Jardins du Pont Neuf), pour dix pass-foncier* et une subvention communautaire de 3000 ou 4000 €/lot, on peut imaginer meilleur accueil  et meilleure cohérence pour de l'accession "sociale", que de percevoir, sans délai, l'impôt.

 

Cherchez l'Erreur (ou les erreurs)!

 

 

 

 

A.Pény

 

  * Depuis la fin du mois d'avril 2010, le 1% logement de Loire-Atlantique ne distribue plus de pass-foncier (prêt de 25 000 €, ou 40 000 €, à des conditions  privilégiées, ouvrant droit à une T.V.A. à 5,5%, au lieu de 19,6%, pour les opérations"engagées", avant le 31/12/2010), à cause de l'épuisement de l'enveloppe. A Besné, la fin de l'exonération biennale du foncier-bâti amplifie les obstacles à la primo-accession, pour les ménages modestes!

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Profil

  • Pény Alain
  • Premier adjoint (1981-1983) puis Maire de la commune de Besné(1983-2008), Conseiller régional (1986-2004), Conseiller municipal d'opposition de Pornichet (2011-2014), je souhaite, avec le point de vue de Sirius,aider à comprendre les enjeux de l'action publique

Recherche

Liens