Les magazines utilisent, à échéance presque fixe, des thématiques récurrentes, du type : les francs-maçons, les salaires des cadres, le prix de l'immobilier, la Toussaint, les marchés de Noël,le palmarès des villes, ...... Dans le langage spécialisé, cela s'appelle des "marronniers".
La communication municipale de Pornichet n'échappe pas à cette dérive. Exemples :
Les emprunts suisses
En quinze mois et cinq publications, les paroles d'élus de la majorité municipale ont ressorti la rengaine des emprunts suisses, mis en force, début 2003 et début 2005, sous la responsabilité de M. Lambert.
Leur toxicité est dûe, non à une formule ésotérique d'indexation des taux d'intérêts, mais simplement à la volatilité du taux de change du franc suisse, par rapport à l'euro.
Depuis début 2010, pour le premier emprunt, et début 2008, pour le second, les taux de change sont devenus défavorables ; cela signifie qu'avant ces dates, la commune de Pornichet était bénéficiaire de trimestrialités allégées.
Depuis, cela n'est plus le cas, mais la municipalité n'a pas géré, activement, sa dette suisse, préférant l'imprécation à l'action. Et pourtant, sur mon interpellation, en particulier, la municipalité connait l'incidence financière de remboursements anticipés, pour se dégager d'emprunts, dits "toxiques" (moins de 400K€, en septembre 2011).
A comparer à la plus-value, dégagée sur certaines cessions immobilières, pour laquelle la majorité n'a aucun mérite, ce montant est absorbable, sans difficultés financières majeures.
Si la municipalité n'agit pas pour l'intérêt bien compris de la commune, en remboursant , au moins l'emprunt le plus récent, cela veut-il dire qu'elle s'accroche au marronnier, pour l'agiter, jusqu'aux prochaines élections municipales : alors, ce n'est plus une ficelle, mais un ....câble!
Les 3000 logements
Si les Pornichétins ne l'ont pas entendu une fois, dans la bouche de M.le Maire, ils l'ont entendu , au moins 10 fois en cérémonie des voeux, en séances de conseil municipal, en réunions publiques, ...
Pour les heureux, qui se sont empressés de l'oublier, rappelons l'origine de cette expression : suite à l'élection municipale de 2008, et au rejet explicite du projet "Hippocampe", M. Batteux aurait dit à M. le Maire, selon ce dernier, "Que va -t'il advenir des 3000 logements , prévus au PLU de Pornichet ?.
Outre que cette déclaration est restée privée et n'a, jamais, été confirmée par M. Batteux, la dernière modification du Plan Local d'Urbanisme, adoptée par la majorité municipale, le 10 mai 2012, inscrit 3061 logements, dans le projet de ville de M. Belliot.
( Extraits du document officiel)
Le total global est de :
Sites 1 à 6 969 logements dont 197 logements sociaux
Secteurs de foncier libresen U 624 logements dont 67 logements sociaux
Renouvellement urbain enUBe 600 logements dont 120 logements sociaux
Renouvellement urbain en UAa et UAb 240 logements dont 48 logements sociaux
Zone 2AU d’Ermur 628 logements dont 126 logements sociaux
Total 3061 logements dont 558 logements sociaux
Sur la thématique du logement, M. le Maire devra abandonner son marronnier et changer d'arguties polémiques!
Alain Pény