A l'occasion de la séance publique du conseil municipal du 25 septembre 2009, le "patron" de l'opposition s'est heurté au refus de la municipalité de soutenir
et d'organiser une signature publique de pétition, contre la transformation du statut de la Poste en Société Anonyme.
La majorité et Madame le Maire avaient encore, en mémoire, la rude confrontation , que j'ai menée, pendant plus de sept ans, avec la Poste, pour maintenir une
présence postale identifiable, au travers d' un local spécifique et obtenir une juste contribution de l'établissement public.
La convention, signée en 2005, contre l'avis de l'opposition, qui faisait de la surenchère et de la démagogie, permit à la commune de percevoir 983 €/mois (actuellement , ce n'est plus que
855 €/mois !) pour le fonctionnement de l'agence postale communale.
Ci-joint un communiqué de ce jour (30 septembre 2009), qui a le mérite de dénoncer, clairement, les dessous d'une manipulation.
A Besné, nous l'avions, déjà, compris.
Fédération CFDT Communication, Conseil, Culture 47-49, avenue Simon Bolivar – 75950 Paris Cedex 19
9t0929 SEPTEMBRE 2009
Statut de La Poste
La démagogie en action
A l’été 2008, le Président de La Poste proposait au gouvernement de transformer le statut actuel de La
Poste en Société Anonyme avec une ouverture du capital aux actionnaires privés à hauteur de 20 %. La
CFDT s’est exprimée, aussitôt cette annonce faite, pour dire son refus de privatisation induite par le
projet Bailly.
La CFDT a rappelé son attachement à ce que La Poste demeure un établissement public, non coté en
bourse, avec un financement exclusivement public.
Votation, référendum et après?
A question simpliste, réponse simpliste.
Aujourd’hui, un comité organise une " votation dite populaire " vraiment
populiste et pose une question fermée
, oui ou non à la privatisation de La Poste.
Dès maintenant nous pouvons annoncer, même avec un faible nombre de
votants, la victoire du non…
et après !!!
Quid des vraies questions ?
Des questions restent en suspens depuis des
années : le financement des missions de service public, la capacité de
développement de La Poste confrontée à l’arrivée de la concurrence en 2011, la
dématérialisation du courrier et son corollaire la baisse des volumes, nos modes
de vie, nos changements de consommation, bref tout ce qui impacte
directement l’emploi des postiers.
Contre le statu quo
Pour la CFDT, elle n’est pas la seule à le dire, le statu quo n’est plus possible. La
Poste a un impérieux besoin de "fric". C’est un constat partagé par celles et ceux
qui ont un minimum d’objectivité et de pragmatisme. L’entreprise publique, à
laquelle les français sont tant attachés, doit pouvoir affronter avec plus de
sérénité les mutations (technologiques, sociétales, environnementales), sans
précédent, de la décennie à venir.
La CFDT exige dans la loi des garanties fortes capables d’assurer:
·
Un avenir à La Poste et aux postiers.
·
Le financement pérenne des missions de service public qui lui sont
assignées par la loi.
·
Des améliorations statutaires pour les postiers.
Oui au débat sur l’avenir de La Poste !
Si nous ne sommes pas surpris du positionnement de l’extrême gauche,
aiguillonnée par le « p’tit facteur » qui répète, à qui veut bien l’entendre, que :
«…de l’argent, il y en a !»
. Le "suivisme" du parti socialiste et de bien d’autres,
par contre, nous laisse totalement dubitatifs pour ne pas dire perplexes. L’avenir
de milliers de postier(e)s ne mérite pas d’être traité avec une telle
inconséquence. Notre représentation nationale (sénateurs et députés) doit en
débattre au Sénat et à l’Assemblée Nationale !
Des évolutions
incontournables
Les politiques qui se
sont succédés au
gouvernement
n’ont jamais donné
à La Poste les
moyens d’assurer
son avenir (à
l’exception notable
de Michel Rocard
en 1990)
Aujourd’hui, nous
sommes au pied du
mur ; les échéances
sont là,
incontournables.
2011, c’est
demain !
S’ils ne dotent pas
La Poste des
moyens nécessaires
à son
développement et
à l’emploi des
postiers, les
parlementaires
devront en rendre
compte aux
postier(e)s comme
aux français(e)s
qu’ils représentent.
Pour la CFDT, l’avenir de La Poste et des postiers
vaut mieux qu’un référendum
A.Pény