1 juin 2013
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Moins de deux ans après l'inauguration de l'hippodrome, la Société d'Economie Mixte "Pornichet Evénements" prend en charge, en ce premier juin, la gestion du
Parc Paysager.
Avec ce nouvel équipement s'achève le cycle d'investissements et de .....dettes de la municipalité actuelle, selon M. le Maire.
Emblématique d'une gestion à la hussarde, le Parc Paysager cumule de nombreuses spécificités :
Surenchère électorale
Au sein du catalogue des promesses électorales de M. Belliot, l'environnement de l'hippodrome a connu quelques variations, allant du plus loufoque au
plus incertain .
On pourrait imaginer, rétrospectivement, un échange, dans un débat fictif( M. Belliot a
refusé, en fait, tout débat, entre les deux tours de l'élection municipale de 2008)
"M. Belliot : je voulais faire une base nautique au milieu de l’hippodrome
Réponse : une base nautique à 500 mètres d’un port , est ce bien raisonnable ? Les
pornichétins seront les premiers habitants d’une commune du littoral à faire de la voile sur
de
l’eau douce nauséabonde.
M. Belliot : finalement , je vais faire un lac au milieu de l’hippodrome, en même temps,
on
pourra arroser les pistes. C’est du développement durable.
Réponse : Il vient de changer d’avis, son projet phare n’est pas bien préparé, ce n’est pas
rassurant… Mais il oublie juste une chose : l’été, il n’y aura pas d’eau dans son lac, ce
qui
génèrera moustiques, odeur et surtout pas d’eau pour arroser les pistes ! donc
cela ne sert à rien !"
Projet balbutiant
La genèse, douloureuse, de l'idée ne pouvait qu'engendrer un projet, mal
ficelé.
Dès la première Commission d'Appel d'Offres, le dépassement atteignait, déjà, 30% de l'enveloppe
initiale ; cela ne faisait que confirmer, ce qui était annoncé, dans la magazine n° 56 (Hiver 2009, page 8), à savoir : "complément d'équipements, et mesures compensatoires
environnementales".
Pour la petite histoire, et selon une mauvaise pratique, devenue récurrente, la C.A.O. était
mise devant le fait accompli, c'est à dire devant la décision du Maire
Explosion du coût
Le Parc paysager restera dans les annales municipales et pourrait être cité , en (mauvais) exemple d'un investissement
hasardeux, dans les formations, destinées aux élus municipaux (actuels et futurs).
En effet, parti d'une enveloppe initiale de 3M€, ce P2 (par référence à une loge maçonnique italienne!), culmine à 6,48 M€
TTC!
Comme, de plus, il est, aussi, un investissement très peu subventionné (seulement 300K€), cela signifie qu'il pèse 6,18 M€,
sur lesquels, la commune percevra, au total, 94,47% de la TVA, acquittée, via le FCTVA.: le coût résiduel, supporté par les Pornichétins, avoisine 5,2 M€!
Une gestion risquée
Comment ne pas s'interroger sur la gestion du P2 ?
Outre le fait qu'il ne génère aucune ressource directe, outre le fait que ses retombées économiques et sociales restent à démontrer,
malgré les dénégations d'attactivité certaine, outre le fait qu'il risque de devenir une zone d'insécurité et de vandalisme (ouverture programmée de 7h. à 22h.),les coûts de maintenance et de
fonctionnement vont peser sur les résultats de la S.E.M.
La transparence démocratique et financière imposerait un retour du Parc Paysager , dans le giron de la gestion directe,
municipale, en abandonnant toute forme de délégation.
Alain Pény